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sur la partie antérieure de la ligne du dos., et assez prè&
des jeux; et quelquefois aussi les deux rangées extérieures
que l’on remarque sur la queue , ne s’étendent
pas , comme le rang du milieu , jusqu’à l’extrémité de
cette partie. Chacune de ces rangées latérales est aussi,
sur quelques individus, séparée- du rang intérieur par
une suite longitudinale de piquons plus courts et plus
foibles; ce qui produit sur la queue cinq rangées d’aiguillons
grands ou petits , au lieu de trois rangées. Au
reste, non seulement l’on voit sur cette même partie les
deux.nageoires auxquelles nous avons conservé le nom
de dorsales ; mais encore son extrémité , au lieu-de finir
en pointe comme la queue de la bâtis, est terminée par
une troisième nageoire.
Le dessus du corps du miralet est d’un brun ou d’un
gris rougeâtre, parsemé de taches, dont les nuances,
paroissent varier suivant l’âge , le sexe , ou lés saisons;
et l’on voit d’ailleurs sur chacune des nageoires pectorales
une grande tache arrondie, ordinairement couleur
de pourpre, renfermée dans un cercle d’une couleur
plus ou moins foncée, et qui , comparée par les
uns à. un miroir,, a fait donner à 1 animal, dans plusieurs
de nos départemens méridionaux, le nom depetit
iliiroir., miralet, ou miraillet, et, paroissant à d autres
observateurs plus semblable à un oeil,, à un. iris avec
sa prunelle, a fait appliquer a la raie dont nous traitons,
l’épithètë d’oc«/ée (ocellata).
Mais si la nature a donné aux.miralets cette sorte de.
parure, elle ne paroît pas leur avoir départi la grandeur.
On n’en trouve communément que d’assez petits;
et d’ailleurs leur chair ne fournit pas un aliment aussi
sain ni aussi agréable que celle de la bâtis ou celle de
L’oxjriuque^