LE PÉTROMYZON PLANER*.
©ANS toutes les eaux on trouve quelque espèce de
'pétromyzon; dans la mer la lamproie, dans les lacs te
pricka, dans les fleuves le lamproyon. Nous allons voir le
planer habiter les très-petites rivières. C’est dans celles
de là Thuringe qu’il a été découvert par le professeur
Planer d’Erford; et cest ée qui a engagé Bloch a lai
donner le nom de planer, qu’une reconnoissance g g a
-juste envers ceux qui ajoutent à nos eonnoissawcesdu
histoire naturelle , nous commande de conserver. Plus
long et plus gros que le lamproyon, ayant les nageoires
dorsales plus hautes, mais paroissant annelé comme ne
dernier cartilagineux, il est d’une couleur olivâtre, et
distingué de plus des autres pétromyzons parles petits
tubercules ou verrues aiguës qui garnissent la circonférence
de l’ouverture de sa bouche, par un rang de
dents séparées les unes des autres, qui sont placées au-
delà de ees verrues, et par une rangée de dents réunies
.ensemble, que l’on apperçoit au-delà des dents isolées-
Lorsqu’on plonge le planer dans de l’alcool un .peu
afïbibli, il y vit plus d’un quart d’heure en s’agitant violemment,
et en témoignant, parles mouvemensconvulsifs
qu’il éprouve, l’action que l’alcool exerce particulièrement
sur ses organes respiratoires. '
* Le planer. Petromyzon corpore annulato, ore papilloso; Bloch, 3,p.47>
n. 4, pl- 88,7%-, 3-
Petromyron p lan e r !, Linné, édition de Gmehn.
Lamproie planer, Bonnatene, planches de l'Encyclopédie niéthodwue.