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les ouvertures des branchies des raies, que ces orifices
soient transportés de la surface inférieure du corps sur
les côtés de l’animal, qu’on diminue la grandeur des
Lamie , B.ondelet, première partie, liv. i 3, chap. II.
Athen.l. "j-tpag. 3o6— 3io.
Bellon, Aquat. p. 58.
Gesn, Aquat. p. 17 3 , icon.anim.p. i 5i—l 53, thierb. p. 81, 82.
Carcharias canis, seu lamia. Aldrovand. pisc, p. 38i , 382, 387.
Id. Jonsionypisc.p. 24, tab. 6 ,7%-. 6. j
Fermin. Surin. 2, page 248.
Dutertre, Antil. p, 202.
Requin, Broussonet, Mém. de Vacad. des sciences de Paris, pour Van
j 780, p. 670, n. 19,
White shark, TVillughby, Ichth. p. 47, tab. b. 7.
Id. Raj.pisc. p. 18.
Id. Brit. Zoo}. 3, p. 82, n. 4.
Requin, Valmont-Bomare , Dict. d'histoire naturelle•
Tiburone, Marcgrav. lib. 4.
Nieremb. lib. 1 2, c. 20.
Piscis Jonæ, seu anthropophagus, quorumdam.
Canis galeus, Salvi. i 32.
Tubaron, ou hays. Sloan. Voyag. p. 24.
Duhamel 3 Traité des pêches, seconde partie, se et. 9, chap. 4, art. l 7pl. 19.
Squalus dentibus serratis, muhiplici ordine stipatis, foveâ ad basim caudæ
Junulatâ. Commerson, manuscrits déposés au Muséum d*histoire naturelle.
9 Nous avons préféré, pour le genre dont nous allons traiter, le nom de
squale, admis par un très-grand nombre de naturalistes modernes, à celui de
chieir de mer, qui est composé, et qui présente une idée fausse. En effet, les
squales sont bien des habitans de la mer, mais sont certainement, dans l ’ordre
des êtres, bien éloignés du genre des chiens.
u De Pline, dit Rondelet (première partie, liv. i 3, chap. 1), sont nommés
n squali quasi squallidi, laids à voir, et rudes $ car ils sont tous couverts de
» peau âpre.»
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nageoires pectorales , qu’on grossisse dans quelques
uns de ces cartilagineux l’origine de la queue, et qu’on
donne à cette origine le même diamètre qu’à la partie
postérieure du corps, et les raies seront entièrement
confondues avec les squales. Les espèces seront toujours
distinguées les unes des autres; mais aucun caractère
véritablement générique ne pourra les diviser en deux
grouppes : on comptera le même nombre de petits rameaux
; mais on ne verra plus deux grandes branches
principales s’élever séparément sur leur tige commune.
Quelques squales ont, comme les raies, des évents
placés auprès et derrière les jeux; quelques autres ont,
indépendamment de ces évents, une véritable nageoire
de l’anus, très-distincte des nageoires ventrales, et qu’aucune
raie ne présente ; il en est enfin qui sont pourvus
de cette même nageoire de l’anus , et qui sont dénués
d’évents. Les premiers ont évidemment plus de conformité
avec les raies que les seconds, et sur-tout que les
troisièmes. Nous n’avons pas cru cependant devoir
exposer les formes et les habitudes des squales dans
l’ordre que nous venons d’indiquer, et que l’on pourrait
à certains égards regarder comme le plus naturel. L'a
nécessité de commencer par montrer les objets les mieux
connus et de les faire servir de terme de comparaison,
pour juger de ceux qui ont été moins bien et moins
fréquemment observés, nous a forcés de préférer un
ordre inverse, et de placer les premiers dans cette