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être compris dans le premier sous-genre de cette famille,
comme le bossu, et les autres véritables ostra-
cions dont nous venons de nous occuper. Mais si l’on,
examine avec attention cette description et cette figure,
on verra que l’animal auquel elles se rapportent, n'a
aucun' des véritables traits distinctifs des ostracions,
mais qu’il a ceux des lopbies, et particulièrement des
lophies comprimées par les cotés. Au reste, il est figuré
d’une manière trop inexacte, et décrit d’une manière
trop peu étendue, pour que l’on puisse facilement déterminer
son espèce , qui est d’ailleurs d’autant plus
difficile à reconnoître, que le dessin et la description
paroissent avoir été faits sur un individu altéré,
L’OSTRACION TROIS-AIGUILLONS \
L’O S T R A C IO N T R I G O N E ’ ,
E T L’ O S T R A G I O N D E U X - A I G ü I L L O N S <■
Nous plaçons dans le même article ce que nous avons
à dire de ces trois espèces, parce qu’elles ne présentent
que peu de différences à indiquer.
1 Ostracion tricornis. Linné-, édition de Gmelin. ( Les passages de divers
auteurs, rapportés au trois-aiguillons par Gmelin, ont trait à d’autres
ostracions ; et ce. qu’ont dit les citoyens Daubenton et Bonnaterre, dans
Y Encyclopédie méthodique, du coffre triangulaire à trois épines, doit être
appliqué à l’ostracion lister.
6 Ostracion trigonus. Linné, édition de Gmelin.
It. scan. 1(30.
Ostracion triangulus, limbis figurarum hexagonarum eminentibus, acu-
leis duobus in imo ventre. Artedi, gen. 56, syn. 85.
Ibid. n. 12. •
Ostracion trigonus, coffre à perles. Bloch, pi. i 35.
Piseis triangularis Clusii cornibus carens. IVillughby, p. l 56.
JRaj. p. 44* ^
Coffre triangulaire tuberculé à deux épines. Daubenton, Encyclopédie
méthodique.
ïd. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
3 Ostracion bicaudalis Linné, édition dè Gmelin.
Ostracion triangulatus, tubercuîis hexagonis radiatis, aeuleis duobus in
i.m,o ventre. Artedi, gen.. 5y, syn. 85.
TOME 1. m