de plusieurs autres poissçns, et particulièrement de la
plupart de ceux auxquels le nom de diodon a été donné.
Au reste, ces piquans tiennent lieu, sur l’étoilé, ainsi
que sur le plus grand nombre d’autres tétrodons,
d’écailles proprement dites.
La mâchoire supérieure est un peu plus avancée que
l’inférieure. Les deux dents qui garnissent chacune de
ces mâchoires, sont blanches, larges, à bords incisifs,
et attachées de très-près l’une à l’autre , sur le devant
du, museau.
Les jeux , séparés par un intervalle un peu déprimé,
sont situés de manière à regarder avec plus de facilité
en haut que .par côté.
On n’apperçoit pas de ligne latérale.
La nageoire du dos, arrondie par le bout, et plus'
haute que large, est attachée à un appendice qui la
fait paroître comme pédonculée* 1.La caudale est arrondie
; et la partie de la queue , qui l’avoisine , est dénuée
de piquans. ; .
L’individu observé par Commerson avoit treize-
pouces de longueur. Il pesoit à peu près deux livres.
* Aux nageoires pectorales 17 rayons*
à celle du dos ro
à celle de l*anus 10
à celle de la queue 9?
LE TÊTRODON POINTILLÉ
C ’ e s t encore d’après les manuscrits de l’infatigable
Commerson, que nous donuons la description de ce
cartilagineux, dont un individu avoit été remis à ce
naturaliste par son'ami Deschamps.
Ce' tétrodon est conformé comme l’étoilé dans presque
toutes ses parties ; il a particulièrement sa mâchoire
supérieure plus avancée que celle de dessous,
et la base de ses piquans étoilée, comme le cartilagineux
décrit dans l’article précédent. Mais ses couleurs
ne sont pas les mêmes que celles de l’étoilé. Il a , en
effet, non seulement de petits points noirs semés sur
la partie supérieure de son corps, qui est brune, mais
encore des taches plus grandes, irrégulières, et d’un
noir plus foncé, sur la partie inférieure, qui est blanchâtre.
Ses nageoires pectorales présentent, à leur base,
une raie large et noire , et sont livides et sans taches
surtout le reste de leur surface. D’ailleurs, la nageoire
dorsale est très-étroite, presque linéaire, ne montre
aucun rajon distinct; et ce dernier caractère suffit,
ainsi que l’a pensé Commerson, pour le séparer de
l’étoilé “.
1 Tetraodon hispidus, punctisin dorso, guftisin ventre defluentibus atrig,
pinnâ dorsi lineari spuriâ. Commerson, manuscrits déjà cités.
2 Aux nageoires pectorales 20 rayons*
à celle de la queue, qui est arrondie , 9