LA LOPHI E F E RGUSON |
M. James Ferguson 4 a fait connoître cette grande
espèce de lophie, dont un individu de quatre pieds
neuf pouces, ou de plus d’un mètre et demi, de longueur,
fut pris dans la rade de Bristol en 1763. Le
corps de ce cartilagineux n’est point très-aplati de haut
en bas, ou comprimé par les côtés, mais en quelque
sorte cylindrique et terminé par une forme un peu
conique. L’ouverture de la bouche, placée au bout du
museau, au lieu d’être située dans la partie supérieure
de la tête comme sur la baudroie, fait voir trois rangées
de dents pointues. Le dessus de la tête présente
des protubérances noirâtres et aiguës; et, derrière la
lèvre supérieure, sont implantés , l’un à la suite de
l’autre, deux filamensdurs, élastiques , et très-longs,
mais dénués de membrane à leur extrémité. On a
représenté5 les rayons des nageoires jugulaires comme
finissant par un ongle ; nous n’avons pas besoin d’avertir
que c’est une inexactitude. La couleur générale de la
. Baudroie à cinq doigta, B o n n a t e r r e , -p la n c h e s d e l ’ E n c y c l o p é d i e m é t
h o d i q u e .
» Transact, philosoplt. vol. S3, pl. i3.
3 P l a n c h e d e s T r a n s a c t i o n s p h i l o s o p h i q u e s d é j à c i t é e .
lophie ferguson est d’un brun foncé avec des teintes
noirâtres *.
* Les nageoires jugulaires ont chacune 5 rayons,
chaque pectorale en a 8
la dorsale, qui est unique, en présente io
celle de Pànus " 14
et celle de la queue 10