présenteront pas, et les hordes qufcomnïencent à sortir
de l’état sauvage, et les peuples les plus éclairés de
l’antiquité, et les habitans des Indes orientales, et
ces Chinois si pressés sur leur vaste territoire, et plusieurs
nations européennes, particulièrement les moins
éloignées des mers septentrionales !
Nous venons d’achever de construire la base sur
laquelle reposera le monument que nous cherchons à
élever. Gravons sur une de ses faces ; Le zèle le consacre
à la science , à l’instant mémorable où la victoire entasse
les lauriers sur la tête auguste de la patrie triomphante
Puissions-nous encore y graver bientôt : La constance
l’a terminé après T époque immortelle où la grande nation,
couronnée, par la paix, des épis de l’abondance, de l’olive
des talens, et des palmes du génie, a donné le repos au
monde , et reçu le bonheur des mains de la vertu !
FIN DU DISCOURS SUR LA NATURE DES POISSONS,
N O M E N C L A T U R E
E T
T A B L E S M É T H O D I Q U E S
D E S P O I S S O N S.
C eux qui auront lu le discours qui précède, verront
aisément pourquoi nous avons commencé par diviser
la classe des poissons en deux sous-classes : celle des
cartilagineux, et celle des osseux. Nous avons ensuite
partagé chaque sous-classe en quatre divisions, fondées
sur la présence ou l’absence d’un opercule ou d’une
membrane placés à l’extérieur, et cependant servant
à compléter l’organe de la respiration, le seul qui
distingue les poissons des autres animaux à sang
rouge. On sent combien il a été heureux de trouver
des signes aussi faciles à saisir, sans blesser l’animal,
dans un des accessoires importans de son organe le
plus essentiel.
Chaque division présente quatre ordres analogues à