longueur sur un de diamètre : les grandes raies ont
quelquefois plus de cinq mètres (quinze pieds ou environ}
de longueur sur deux ou trois (six ou neuf pieds,
ou à peu près) de large. Le lamprojon pèse tout au plus-
un hectogramme ( quelques onces) : l’on voit, dans les.
mers chaudes des deux continens, des raies dont le poids
surpasse dix mjriagrammes (200 livres). Le eorps du
lamprojo'n est cylindrique et très-alongé; et si l’on
retranchoit la queue des raies, leur corps, aplati et
arrondi dans presque tout son contour, présenteroit
l ’image d un disque. Souple, délié, et Se pliant facilement
en divers sens, le Jamprojon peut, en quelque
sorte, donner un mouvement isolé et indépendant à
chacun de ses muscles : le corps dé la raie., ne se-
Pvaja undulat-a’sïve cinerea, Aldrouand. lib. 3, cap. 5.0',joag. 4 '
B a ja levis,, Schonev. p. 58
Baja unclulata, Jonston.lib. 1., Ht. i^cdp. 3, a. 3', purict.:5.:
Baja und u] a ta, Cjiarl'et. p a g.ï 3a.
Aùtrè raie à bec pointu, Rondelet, premiere partie , lu-. 1*2 , page :z j5'i
Gronov. mus. 1 , n. i/fi.Zooph. n. i 5j .
Dasybatus in siipernà corporis parte versus alas, etc. Klein,.miss..pisc. 3^
pog. 37, «.. 14.
BePpn, Aquji.pâg. 89.; '
Læ vira j a, S alu. Aquat. pag. 149»
G einer, Aquïii.'pag. 792', le. an. pag. Sb.Thiértâ pag.yG.
TVillughby, l'chth. pag. 69, tab.1 c, 4.
Oxyrinebus major, Ray, pisc.pag. 26, Hj 3.
Skate, Pennant, Zoologie britannique, ' vol. 2>', pù'gë 62 ,‘ h. 1.
B.aie au bec pointu, Valmont, de Bomare, Dictionnaire d’histoire natu-,-
prêtant que difficilement à des plis, ne permettant en
général que- de légères inclinaisons d’une partie sur
une autre, -et presque toujours étendu de la même
manière,, ne se meut que par une action plus universelle
et plus uniformément .répartie dans les diverses
portions- qui ‘la composent. Dans quelque saison de
l’année que l’on observé les lamprojons et les autres
pètromyzons, on ne les voit jamais former aucune sorte
de société: il est au contraire un temps de Tannée-, celui
pendant lequel lé plus impérieux des besoins est'accru
ou provoqué pari la chaleur nouvelle , où les raies s’appariant,.
se tenant le. mâle auprès de la femelle pendant
unitemps plus: où moins! long j; et se réunissant, peut-
: être! seules entre tous lès poissons ; d une manière-j assez
'intime, formènt.-ùn commencement d’association de
famille, et ne sont pas étrangères*-comme presque tous
les.autres habitans des eaux,aux .charmes delà volupté
partagée,, et d’une sorte de tendresse au moins légère-
.et momentanée. Les!jeunes pétromyzons'sqrtënt d’epufs-
pondus depuis un nombre;de jours plus ou moins grand
par leur mère : les jeunes raies éclosent dans le ventre
•même delà leur, etnaissenfrtoules formées. Les pélroiny-
zons son t très-f écond,s ; des mi Hiers d’oeufs- sont pondus
par lés * femelles y et fécondés par les mâles'les raies ne
donnerit le jo ur qu’à un peti t à Ja fois, et n’en produisent,
chaque année, qu’un nombre très-peu considérable. Les
pètromjzons se rapprochent des couleuvres vipères par
leur organe respiratoire; les raies par leur maniéré de*