on le verra reparoître d’une manière encore plus marquée.
Mais, malgré cette conformation , l’ensemble de
l’animal est très-plat, et beaucoup plus déprimé que
celui de la rhinobate.
LA R A I E B O H K A T *.
C e t t e raie, que Forskael a vue dans la mer rouge, et
qu’il a le premier fait connaître, a* comme la raie
thouin, la queue garnie de trois nageoires : une, divisée
en deux lobes, placée à l’extrémité de cette partie, et
par conséquent véritablement caudale ; et les autres
deux, dorsales. De même que sur la thouin, ces deux
nageoires dorsales sont beaucoup plus avancées vers la
tête que sur un très-grand nombre de raies;, elles en
sont même plus rapprochées que dans la raie thouin,
puisque la première de ces deux nageoires est située
au dessus des nageoires ventrales, et par conséquent
de l’anus, et quelquefois prend son origine encore plus
près des jeux ou des évents. Un des individus observés
par Forskael avoit plus de deux mètres de longueur. La
couleur de sa partie supérieure étoit d’un cendré pâle,
parsemé de taches ovales et blanchâtres ; et celle de sa
partie inférieure, d’un blanchâtre plus ou moins clair,
avec quelques raies inégales brunes et blanches auprès
de l’anus. Le dos s’élevoit un peu au devant de la pre-
*R a îa pinna caudæ bilobâ, aculeorum ordine dorsi initio triplici, dem
simplici, pinnâ dorsi prima supra pinnas ventrales. Forskael, Faun. arab.
p . 18 , 7i . 17 .
Raja djiddensis, Linné3 édition de Gmelin.
Raie bobkat, Bonnaterre3 -planches de VEncyclopédie méthodique.