rapportons, aveç le professeur Gmelin la raie hal.avi
décrite par Forskael dans sa Faune cCFtrabie, et qui ne
présente aucun trait d’après lequel on doive l’en séparer.
* Einné, édition de Gmelin.
• Raja halavi, Forskael, Faun, arab. p. ig , n, 18.
Raie halavi, Bonnaterre3 planches de VEncyclopédie méthodique•
î t î R A I E M O B U L A R 1.
C 'E st* Duhamel1 qui a fait connoître cette énorme
espèçede poisson cartilagineux, dont un individu, du
poids’ de,plus de vingt-neuf mjriàgrammes (six cents
livres), fut pris en 172B dans la mandrague * 1 3 de Mont-
redon, près de Marseille. Cette raie, supérieure en
volumë et eii poids à toutes celles que nous venons de
1 Raie cornue*
R . squatina.
Raie ange de mer ( à cause de la forme de ses nageoires appelées ailes ).
Mobular, par les Caraïbes.-
Diable de mer, aux Antilles.
Raie mobular* Duhamel’•> Traité des pêches3 seconde partie3 séct. g, chap,
3, page 2g3.
Raie mobular, Bonnaterre3 planches de VEncyclopédie méthodique.
a Voyez Vouvrage déjà cité.
3 La mandrague 3 ou madrague, est une espèce de grand parc composé de
filets, et qui reste tendu dans la mer pendant un temps plus ou moins
long. Ce parc forme une vaste enceinte distribuée par des cloisons en plusieurs
chambres disposées à la suite l ’une de l’autre, et qui portent diffé-
rens noms, suivant le pays où la mandrague est établie. Les filets qui forment
l’enceinte et les cloisons, sont soutenus, dans la situation qu’ils doivent
présenter, par des flottes de liège, maintenus par un lest de pierres, et
arrêtés de plus par une corde dont une extrémité est attachée à la tête
de la mandrague, et l’autre amarrée à-une ancre. On place entre l’enceinte
et la côte une longue cloison dé filet, nommée cache3 ou chasse3 que les
poissons suivent, et qui les conduit dans la mandrague, où ils passent d’une
chambre dans une autre jusqu’à ce qu’ils soient parvenus dans la dernière.,
que l’on nomme chambre de la mort,, Il ÿ a des mandragues qui ont jusqu’à
mille brasses de longueur.