long, on voit cet acipensère descendre ces mêmes
rivières avant la fin de lété, et tendre, même avant
1 automne, vers les asiles d’hiver que la mer lui
présente.
L’ A C I P E N S È R E É T O I L É *.
V er s le commencement du printemps, on voit cet
acipensère remonter le Danube et les autres fleuves
qui se jettent dans la mer Noire ou dans la mer Caspienne.
Il parvient à quatre ou cinq pieds de longueur;
et par conséquent il est pour le moins aussi long que
le strelet, mais il est plus mince. Son museau, un peu
recourbé, et élargi vers son extrémité, est cinq ou six
fois plus long que le grand diamètre de l’ouverture de
la bouche; et cette conformation du museau sufflroit
seule pour séparer l’étoilé des autres acipensères : au
reste, le dessus de cette partie est hérissé de petites
raies dentelées.'
Les lèvres peuvent être étendues en avant beaucoup
plus que dans les autres poissons du même genre. La
tete, aplatie par-dessus et par les côtés, est garnie de
tubercules pointus, et de petits corps durs, dentelés,
et en forme d’étoiles. Le devant de la bouche présente
quatre barbillons, comme dans tous les acipensères.
On remarque, sur différentes parties du corps de
l’étoilé, des rudimens crénelés decailles; et l’on voit
* Acipenser stèllatus. Linné, édition de Gmeliiu
Acipe étoilé, Bonnaterre, -planches de VEncyclopédie méthodique *
Guîdsnst. nop. Com. petropol. 16, p, 533.-
P a l l a S j I t . J r p . i 3i , 460, 72. 20.