antérieure de la face et vers la commissure des lèvres, et d’autres transversales I
devant et derrière l’oeil et sur la partie postérieure des côtés de la tête : ces lignes I
sont, comme les bandes latérales du corps, blanches avec un liséré noir. Telle est I
la disposition assez compliquée des couleurs sur les parties supérieures : les I
inférieures sont uniformément blanchâtres.
Cette description a été faite sur le plus petit des individus que nous avons I
examinés; l’autre nous a présenté quelques différences, dont la seule remarquable I
consistoit dans l’absence presque totale de la ligne médiane du dos.
L A C O U L E U V R E A B O U Q U E T S
( planche 8 , fig. 2 et 2' ).
Nous avons examiné un grand nombre d’individus de cette espèce, ou du moins I
un grand nombre d’individus semblables par leurs couleurs à celui qui a servi de I
type à la figure : nous avons trouvé chez la plupart d’entre eux deux cent dix-neuf I
plaques sous le corps, et, de chaque côté, quatre-vingt-dix ou quatre-vingt-onze I
sous la queue; mais il en est aussi quelques-uns qui nous ont présenté dix ou onze I
bandes abdominales de moins. La Couleuvre à bouquets nous a offert également I
quelques variations sous le rapport de la taille : en effet, la longueur totale, qui est I
de deux pieds et demi chez quelques sujets, n’est chez quelques autres que de I
deux pieds ou même un pied onze pouces. Du reste, les plaques de la tête ont I
toujours la même disposition et la même forme générale; en sorte que nous ne I
saurions mieux faire, pour en donner une idée exacte, que de renvoyer à la figure 2'. I
A ce caractère, qui est, comme on le voit, assez constant, on peut en joindre un I
autre tiré de la forme des écailles qui séparent les plaques longitudinales du dessous I
de la tête, des premières bandes du dessous du corps. Ces écailles, très-nom- I
breuses, très-petites, très-étroites, et par conséquent très-différentes de celles que
nous avons décrites chez le Coluber aiirltiis, forment sous la partie postérieure
du crâne quatre ou cinq rangées transversales irrégulières.
Cette couleuvre a le corps assez mince : la queue, qui forme toujours un peu
moins du quart de la longueur totale, est également assez grêle, mais moins que
dans l’espèce précédente. Elle diffère d’ailleurs principalement de celle-ci par ses
couleurs: au lieu de lignes longitudinales, elle présente seulement, sur un fond
brun-verdâtre, de petites raies transversales, noirâtres, très-rapprochées les unes
des autres et très-nombreuses, principalement dans la région moyenne du corps.
Ces raies sont généralement perpendiculaires à l’axe du corps et très-régulières
sur le dos ; mais elles deviennent un peu obliques et en même temps un peu
irrégulières sur les flancs. La tête est d’un brunâtre uniforme. T e l est le système
de coloration des parties supérieures : les inférieures sont entièrement blanchâtres,
à l’exception de la région antérieure et sur-tout de la région moyenne du corps,
où l’on voit à chacune des extrémités des plaques abdominales une petite tache
noire plus ou moins prononcée.
LA
LA C O U L E U V R E A U X R A IE S P A R A L LÈ L E S
( planche 8 , fig, 1 et i ' ) . ’
L in d i v i d u qui a servi de type à la figure avoit environ deux pieds huit pouces
depuis le bout du museau jusqu’à l’anus, et sept pouces de l’anus à l’extrémité de la
queue : notre description est faite d’après un sujet dont les proportions sont les
mêmes, mais dont la taille est beaucoup moins considérable, sa longueur totale
étant seulement de deux pieds sept pouces et demi. Nous avons compté chez
celui-ci deux cent quarante-quatre plaques sous le corps, et, de chaque côté,
soixante-et-onze sous la queue. Les unes et les autres sont généralement de même’
forme que chez les autres couleuvres; mais celles du dessus de là tête présentent
quelques différences que la figure i ' exprime parfaitement. Les grandes écailles
longitudinales du dessous de la tête sont séparées de la première des bandes inférieures
du corps par d’autres petites écailles semblables par leur forme générale
et leur disposition à celles que nous avons décrites chez la Couleuvre à bouquets,
mais moins nombreuses et composant seulement trois rangées.
Le système de coloration de cette espèce est assez remarquable. Les parties
supérieures présentent sur un fond vert-brunâtre un grand nombre de taches
noires de forme alongée. Ces taches, qui paroissent composées de plusieurs lignes
placées les unes au-dessus des autres et parallèles entre elles,'sont assez écartées les
unes des autres mais aussi assez étendues : elles sont disposées en trois séries
longitudinales, dont lun e, celle qui se trouve composée des plus grandes taches
occupe la ligne médiane, et dont les deux autres sont placées latéralement l’uni
a droite, 1 autre à gauche. La tête est généralement verdâtre ; mais on remarque
en arriéré de 1 oeil une tache dirigée obliquement en bas et dont la forme est
assez irreguliere. Les parties inférieures sont blanchâtres ; seulement un grand
nombre de plaques abdominales présentent sur la ligne médiane un petit trait
noirâtre qui se continue en avant avec celui de la plaque précédente, en arrière
avec celui de la suivante; et concourt ainsi à former une ligne longitudinale dont
la disposition est assez remarquable.
LA CO U L EU V R E M A IL LÉ E
( planche 7 , fig. 6 ).
le corns e H ^ S Cem le corps, et; * chaque cote, environ quatre-vingt“-cinq -so^uts rlae qpulaequuee s: nsoouuss
S È S S t S g j g M g ü — e approximatif, parce que le prolona
b” o u D î de-lem’ RM M M ! I l vers son extrémité, qu’on
beaucoup de peine a apercevoir les sillons qui séparent les écailles de cette