
Trois doigts devant, un derrière; l’extérieur réuni à sa base à celui du milieu.
Tarses hauts.
Caractères accessoires.
Les troisième et quatrième remiges les plus longues de toutes.
Les traquets ou motteux sont des oiseaux vifs, méfians, assez hauts sur jambes;
ce qui les rend agiles et habiles coureurs : ils aiment de préférence les terrains
en jachère, les bruyères, les endroits arides, pierreux, rocailleux, et les montagnes,
On les voit toujours ou perchés sur des pierres, sur des mottes de terre, sur de
foibles arbustes, ou bien voltigeant et courant sur le sol à la recherche des insectes
dont ils se nourrissent uniquement : alors ils remuent sans cesse la queue.
La dépression de leur bec à sa base les lie aux gobe-mouches proprement dits.
Us nichent au milieu des pierres, dans les crevasses des rochers, sous une motte
de terre, et souvent aussi entre les racines des buissons.
La mue n’a lieu qu’une fois l’année.
Toutes les espèces connues sont de l’ancien continent.
E S P È C E .
L E T R A Q U E T C O U R E U R , S A X I C O L A C U R S O R IA
( planche 5 , fig. 1 ).
S. vertice rectricibusque lateralibus albis; corpore, àlis, pectore, gulâ, rostro,
pedibus, nigris.
Sy n o n y m . L e Traquet coureur, Sylvia cursoria. V i e i l l . T a b l. encyclop. pag. 4 p 3*
L e Traquet coureur. L e v a il l . Oiseaux d'Afrique, planche 190.
L e dessus de la tête, la queue, qui est étagée, et les couvertures inférieures,
sont d’un blanc pur; tout le reste du plumage est d’un noir mat; le bec échancré
à sa pointe; les pieds et les tarses sont pareillement noirs; les tarses sont alongés;
les yeux sont d’un brun noir.
L a femelle ne diffère du mâle que par la taille, qui est un peu moindre, et par
le noir, un peu plus rembruni que celui du maie.
L e Traquet coureur est rusé et très-méfiant; on ne peut l’approcher quen le
surprenant. Il habite les plaines brûlantes et les plus arides de l’Afrique méridionale.
Monté sur de longues jambes, il court avec une grande vitesse en poursuivant
les insectes, particulièrement les sauterelles, dont il fait sa principale
nourriture. '
La propagation n’est point connue.
Genre F A U V E T T E
( Curruca, C u v . , B r n s s .; Sylvia, V i e i l l . , T em m ., L a t h . ; Motacilla, L i n . )
Caractères principaux.
B e c grele, subulé, a base un peu comprimée chez certaines espèces, un peu
déprimée chez dautres, étroit à son extrémité; mandibule supérieure rarement
entière, échancrée à son extrémité; '¡inférieure droite ; narines basales, latérales,
ovoïdes, garnies en dessus d’une membrane.
L a n g u e cartilagineuse, lacérée à sa pointe.
B o u ch e ciliée.
P i e d s tétradactyles.
Trois doigts devant, un derrière ; l’extérieur soudé à sa base à celui du milieu.
Caractères accessoires.
Q u e u e composée de douze rectrices.
C ’est dans ce genre nombreux que se trouvent les espèces qui ont été le plus
favorisées de la nature sous le rapport de la voix : à l’exception de celles qui vivent
sur le bord des eaux et qui se plaisent dans les lieux aquatiques, toutes ont un
chant cadencé plus ou moins mélodieux. La plupart sont de passage d a n s les pays
quelles habitent. Les unes se nourrissent uniquement d’insectes, de vermisseaux,
dont elles s’emparent en voltigeant de branche en branche.de roseau en roseau,’
et en visitant chaque feuille; d’autres joignent à cette nourriture les baies et les
fruits succulens. Elles nichent deux et rarement trois fois l’année, dans les buissons,
sur les arbrisseaux, au milieu des roseaux, à terre et dans les trous. Les petits
naissent aveugles, et ne quittent le nid que lorsqu’ils sont en état de voler. Les
fauvettes se rencontrent dans toutes les parties du monde.
La mue n a lieu qu’une seule fois l’année.
E S P È C E S .
LA F A U V E T T E G R I S E T T E , S IL V IA C IN E R E A .
( planche 5 , fig. 2. ).
S. s u p r a s u b f e r r u g m e o - c i n e r e a ; a b d o m i n e a l b i d o ; r e c t r i c e p r im a l o n g i t u d i n a l i t e r
d im i d i a t o a l b â ; s e c u n d â a p i c e a l b â .
S y n o n y m . Motacilla sylvia. L i n n . ; G m e l . Syst. nat. pag. 9 5 6 , n.” 9.
Sylvia cinerea. L a t h . Ind. Omith. pag. 24 7 , n.° 2 3.
La Grisette o u la Fauvette grise. B u f f . Hist. nat. Oiseaux , p lan ch es e n lum in é e s , 5 7 9 ,
fig. 3 , avec la d e sc rip tio n e t l’h istorique d e la Fauvette babillarde.
H. N. T O M E I.« , 4 .. partie. M m z