deux bandes ^fauves , qui étoient en outre marquées à leur base
externe d’un autre point noir ; les côtés mêlés de roux et de
cendré : en dessous, la poitrine rousse; Xabdomen cendré roussâtre
sans taches ; les pieds d’un roux livide, annelés de brun ( 1 ).
IV. 8. L y c o s a pelusiaca, Lycose pélusienne.
Elle offre la conformation des espèces précédentes.
Les quatre yeux antérieurs figurent une ligne très-sensiblement courbée
en devant, un peu éloignée du bord facial ; ils sont presque égaux
entre eux; les quatre postérieurs sont disposés comme dans la Lycose
du N il; les pieds sont grêles.
8. /. Individu femelle grossi. 1 , grandeur naturelle.
Des bords du lac Menzaleh. — Il avoit le thorax brun noirâtre; Xabdomen
d’un brun nébuleux, varié par une double série de taches blanches,
oblongues, divergentes, unies en chevrons par un axe commun d’un
brun plus obscur; les pieds d’un brun noirâtre, à peine annelés.
Genre D O L O M È D E , D O L O M E D E .
Fig. 9.
Le genre Dolomède, institué par M. Latreille, appartient à la famille des
Fileuses et à la tribu des Citigrades (2); il offre pour caractères essentiels : des
yeux disposés sur trois lignes transverses, dont l’antérieure formée de quatre et
les deux autres de deux chacune, les deux postérieurs étant situés chacun sur une
petite élévation; pattes longues et fortes, la seconde paire de pattes aussi longue
ou plus longue que la première ; lèvre stemale courte, carrée, aussi large que
haute; mâchoires droites écartées, plus hautes que larges. Les Dolomèdes avoi-
sinent, sous, plusieurs rapports, les Thomises, les Saltiques, les Sphases et les
Ctènes; mais un examen attentif ne permet pas de les confondre avec ces diffé-
rens genres. On ne connoît encore que quatre ou cinq espèces, que M. Walcke-
naër a rangées dans deux tribus, les r i v e r i n e s et les s y l v i n e s .
IV. 9. D o lom e d e h ip p om e n e , Dolomède hippomène.
Cette espèce nouvelle appartient à la famille des Riverines de M. Walcke-
naër; mais elle n’en possède pas tous les caractères, et les yeux offrent,
quant à leur grosseur relative, des différences notables.
9 . 1. Individu femelle grossi. 1 , grandeur naturelle.
Des environs de Damiette. — Il avoit le thorax brun marron, bordé de
(1) On trouve la même espèce en Ita lie : elle est très-variable dans ses couleurs; mais le fond du dessin paroît constant.
(2) Règne animal de C u v ie r , tome I I I , pag. 96.
blanchâtre; Xabdomen cendré olivâtre en dessus, jaune sur les côtés,
jaunâtre en dessous ; les pieds brun clair, foiblement annelés de brun
plus obscur.
9. ai Les yeux du même individu, avec le bord facial du thorax, dont ils sont
assez rapprochés.
Genre O C Y A L E , O C Y A LE.
Fig. 10.
Ce nouveau genre, évidemment formé aux dépens de celui des Dolomèdes,
paroît se composer de la deuxième famille de M. Walckenaër, désignée sous le
nom de Sylvines. M. Savigny n’en circonscrit pas les caractères; mais il les développe
très au long, en prenant pour objet de ses recherches l’Ocyale atalante.
Suivant lui, cette espèce a le thorax court, rétréci et tronqué verticalement en
devant, en coeur inverse, à bandeau préoculaire, en forme de triangle; à sternum
large, en coeur; 1 abdomen alongé, peu renflé, conique, exactement terminé par six
es Inarticulées très-peu saillantes, les deux antérieures plus épaisses et plus
courtes que les deux postérieures.
Elle a déplus les yeux rassemblés au-devant du thorax, sur trois lignes composées
comme dans le genre précédent; la première ligne un peu éloignée de
la seconde et courbée sensiblement en arrière ; les yeux de cette ligne presque
également espacés, les deux intermédiaires un peu plus petits que les deux
exteneurs, qui le sont eux-mêmes un peu plus que ceux des lignes suivantes;
ceux de la seconde ligne les plus gros de tous; les quatre intermédiaires figu-
. rant un trapèze moins large que long, rétréci en devant, et les quatre latéraux,
deux lignes divergentes qui passent loin des yeux intermédiaires postérieurs ;
lesforcipules abaissées perpendiculairement, non renflées, coniques, à gouttière
oblique, bordée de deux rangs de dents aiguës, et à crochet replié obliquement;
les mâchoires parallèles, un peu oblongues, arrondies et distantes à leur
sommet; a palpe médiocre, le palpe du mâle vraisemblablement conformé
comme dans XOeyale admirable (i); le palpe de la femelle ayant l’articie cubital
beaucoup plus court que le radial, le digital terminé par un ongle denté;
le labre avancé sur la lèvre sternale, qu’il dépasse à peine, épais, très-convexe eh
arriéré, rétréci en devant, obtus à sa pointe, au-dessous de laquelle il est foiblement
échancré, complètement garni de longues soies sur le dos ; à épichyle
petite, pointue, portant elle-même quelques longues soles; la lèvre stemale un
peu moins haute que large (2), légèrement échancrée au sommet; les pieds
grands, la quatrième paire un peu plus longue que la seconde, qui n’excède
que très-foiblement la première, la troisième sensiblement plus courte ; les tarses
r ‘ 'L ° ; qUe Cetre.COmParais0n É É S l P° “ r 11 <» Dolomède admirable, Dolomede uùrabUU
> q ue M . bavigny rapporte a son genre Ocyale.
(2) Dans la figure E , la lèvre sternale est au moins aussi haute que large.