q 6 s y s t è m e d e s a n n e l i d e s .
C o r p s alongé, cylindrique, composé de segmens peu nombreux, mais subdivisés
en d’autres anneaux par des sillons circulaires : le premier segment
conique, porte en dessus une petite caroncule trilobée, chargée latéralement
de deux mamelons, et rétractile dans une fente transverse'
les anneaux qui succèdent au vingtième segment sont courts, nombreux,
et forment par leur réunion une queue cylindrique plus grêle
que le corps proprement dit, e t terminée par un anus orbiculaire. —
Animal habitant des cavités profondes, cylindriques, creusées dans le
sable, et tapissées de légers fourreaux membraneux (i).
ESPÈCES,
i. ÂRENICOLA piscatorum. Arénicole des pêcheurs,
Lumbricus marinus ( Aschée ou Lesche de mer). B e l , Delà nat. despoiss,pag, 444
Lumbricus marinus. Linn. lier W-goth. pag. 189, tab. 3 , fig. 6; et Syst, nat. ed.nA
tom. I, part. 2 , pag. 1077, n.° 2.— O th . Fabr. Faun. groenl. n," 262. — Gmel I
Syst. nat. tom. I , part. 6, pag. 3084, n.° 2.
Nereïs lumbricoïdes. P a l l . N ov. A ct. Petrop. tom. I l , pag. 233, tab. fig. 19e tiç 'l
peu correctes*
Lumbricus papiilosus. O t h . F a b r . Faun. groenl. n.° 2 6 7 . Double emploi du L. m-\
rinus, mentionné d’après Linné, n.° 262.
Lumbricus marinus. B a r b u t , Gener. verm. pag. 11, n.° 1, pl. i,fig . 8, — Brug. Eiicj/cIM
me'th. Helm. pl. 3 4 , fig. 16.
Lumbricus marinus. M ü ll . Zool. dan. part. IV , tab. 133, fig. 1 bis.
Arenicola piscatorum. Lam. Syst. desanim. sans vertèbr. pag. 234; et Hist. des nniin.I
sans vertèbr. pag. 336, n.° 1.
Arenicola piscatorum. Bosc, Hist. des vers, tom. I, pag. 161, pl. 6, fig. j , copiée!
de Barbut.
Arenicola piscatorum. Cuv. Dict. des scienc. nat. tom. Il, pag. 473 ; et Règn.anim
tom. II, pag. y2 7 .
Arenicola tinctoria. L e a c h , Encycl. brit. Suppl. tom. I , pag. 4.32, n.° 2.
( 1 ) J e lis dans 1*Histoire des animaux sans vertèbres : » s e c o n d e par la pré sence des bran chie s , et de la p«*
« M . S a v ig n y p la ce l’ArénicoIe parmi les A n n e lid e s ser- » miêre par la po s ition d e ces branchies vers le milieni
»pillées ; il assure qu e l’an ima l a des soies à c roch ets » d u corps. II est permis d e supposer qu’une modifie»
» e t q u'il habite dans un tube. » C om m e la fin d e c e » tio n s i remarquab le a qu e lq u e relation nécessaire ave«
pa ragraphe pré sente un sens é q u iv o q u e , je crois d e v o ir » le s habitudes pa rticu lière s à ces an im au x , qui nepeintm
rep rod u ire ic i le passage d e mes mémoires q u e M . d e » se construire des tuyaux à la surface des corps mamm
L am a r c k a v o it alors sous les y e u x : « L e s A r é n ic o le s » mais q u i sav en t y suppléer en se pratiquant des cavim
» d o iv e n t fo rmer d ans l ’o rd re des Se rpu lée s u n e t ro i- » cylindriques dans le sable des rivages. »
» sième fam ille , q u i sera suffisamment d is tin gu é e d e la 1
' — : Especi
Espèce tres-commune sur les côtes basses et sablonneuses de l’Océan > où elle sert
d’appât pour prendre le poisson. « C e t animal fait un objet de commerce
et on le vend assez cher dans les- lieux qui n’en produisent pas. On I
trouve a un pied et demi ou deux pieds de profondeur. Sa retraite se découvre
parde petits cordons de sable dont il s’est vidé. Lorsqu’on le touche,
il fait sortir de son corps une liqueur d’un jaune de bile qui fait sur le!
doigts des taches difficiles à enlever ; mais au mois d’août il ne rend qu’une
liqueur laiteuse. » Cuv, Voyez Belon, loc. cil, et Dumérii, Bulletin des sciences
tome I, page ii^t.
C o r p s long de huit à dix pouces; la queue, qui en fait le tiers, comprise; plus ou
moins renflé en avant des branchies, à peau épaisse, comme veloutée, com-
plctemenjt couverte de petits mamelons, plats et irréguliers sur la partie antérieure
du corps, ronds et grenus sur les anneaux de la queue. Segmens du
corps proprement dit subdivisés chacun en cinq anneaux arrondis, dont le
premier, plus gros et plus saillant, porte les pieds. Rames ventrales d’abord
tres-petites et très-éloignéeS des rames dorsales; elles s’en rapprochent graduellement
et leur deviennent contiguës après la sixième ou septième paire : elles
sont peu proéminentes, et ne s’aperçoivent pas toujours au premier coup-d’ceif.
es branchies sont aussi d’abord fort petites ; elles grossissent bientôt, et ne
diminuent quefoiblement près de la queue. Je compte dix-neuf paires de pieds
et treize paires de branchies plus ou moins touffues, aux sept individus que
ja i sous les yeux; nombres qui s’accordent avec ceux qu’ont indiqués Pallas,
Othon Fabricius, et MM. Leach et Cuvier. Je ne sais pourquoi Abildgaard,
ans ül er, attribue à son Lumbricus marinus vingt-quatre paires de pieds
et quatorze paires de branchies : c’est très-probablement une erreur. Couleur
cendré rougeâtre, avec les papilles d’un bleu sombre changeant en verdâtre
. et en violet ; quelquefois roux ferrugineux. Soies d’un brun doré très-brillant
Les branchies de l’animal vivant s’épanouissent beaucoup quand le sang les
remplit, et deviennent d’un très-beau rouge.
2. Arenicola carbonaria. Arénicole noire.
Arenicola carbonaria. L e a c h , Encycl. britann. Suppl. tom. I , pag. ^ 2 , n.° 1, tab. 26,
Pë’ 4 '
Espèce des côtes de l’Angleterre, qui diffère, suivant M. Leach, de la précédente
par sa couleur d’un noir de charbon. La figure qui accompagne cette courte
escnption, n offre que douze paires de branchies, par l’omission de la première
paire qui n’est peut-être que fort petite ou sujette à se retirer dans
1 intérieur. L ’Arénicole ordinaire est elle-même représentée tantôt avec
douze paires de branchies, tantôt-avec treize paires.
O b s e r v a t i o n . — Beaucoup de naturalistes ont cru pouvoir associer aux
oerpules et comprendre dans le même ordre les coquilles tubuleuses qui
« A i . t o m e i . . , 3. . parlie. ^
N