
i. i. Individu femelle, qui semble être de grandeur naturelle ( i ) , et dont les
pattes ont un grand développement.
1. B. L e thorax du même individu vu de face; — té, les yeux, qui ne débordent
pas la ligne extérieure des forcipules ; — c , les forcipules
droites contiguës sur la ligne moyenne dans les deux tiers de leur
longueur; — d, les mâchoires, dont les palpes sont très-longs, avec
le dernier sans onglet.
fj æ. Les yeux d’égale grosseur, disposés sur deux lignes courbées en sens
inverse, l’antérieure moins longue que la postérieure.
1. gf L ’extrémité du tarse d’un des pieds antérieurs vu en dessus ; les deux
ongles ont chacun huit dents.
VI. 2. P h i lo d r o m u s Linnæi, Philodrome de Linné.
Nous regardons encore cette espèce comme nouvelle.
2. /. Individu mâle, qui paroît être de grandeur naturelle; le dernier article
du palpe est très-infléchi.
2. C. Le thorax du même individu grossi, représenté de profil pour montrer
sa hauteur et sa forme, avec le degré d’inclinaison des forcipules et
des mâchoires; — æ, les yeux; — c , les forcipules; — d , les mâchoires,
dont le palpe est très-développé en longueur.
2. æ. Les yeux du même, avec le bord facial du thorax : ils sont à peu près
d’égale grosseur, et placés sur deux lignes, dont l’antérieure est plus
courte et courbée, tandis que la postérieure est presque droite.
a. E. La bouche du même vue par,sa face postérieure; — c , les forcipules,
dont les crochets sont exactement repliés; — d , les mâchoires, auxquelles
on a retranché les palpes; elles sont assez distantes l’une de i
l’autre, et sensiblement divergentes; — é , la lèvre sternale arrondie,
un peu plus haute que large.
2. c. Une forcipule séparée, avec le crochet relevé; la gouttière offre des
dentelures très-prononcées.
2. d. La mâchoire pourvue de son palpe ; le lobe est garni de fortes et nombreuses
dentelures et de faisceaux de poils ; la valve de l’organe excitateur
est très-développée, et cache les autres pièces de l’appareil.
2. é. La lèvre sternale vue en dessous , laissant voir le labre, qui est trèssaillant.
( i ) Les planches que nous publions n’ayant pas été vé- naturelles de quelques espèces aient été omises, l’auteur i
rifiées par M. Savigny, il seroit possible que les grandeurs les faisant quelquefois ajouter après coup.
2. é1". La
2. é . La même lèvre retournée, et montrant le labre en dessus.
a. ||1 L ’extrémité du palpe du mâle vu en dedans, afin de montrer les pièces
de 1 appareil excitateur : on remarque à côté l’articulation de deux
de ces pièces.
2. g-1. Mesures comparatives des pieds.
VI. 3. P h i l o d r o m u s Fabricii, Philodrome de Fabricius.
Les pattes de cette nouvelle espèce ont une longueur très-grande, et
sont pourvues de poils très-rares.
3. /. Individu mâle grossi. 1 , grandeur naturelle.
3. f r f * L organe excitateur vu au côté interne, afin de montrer l’arrangement
des pièces de l’appareil dans la valve, qui est hérissée de poils épars.
VI. 4 - P h i l o d r o m u s Albini, Philodrome d ‘Albin.
Ce philodrome offre plusieurs points de ressemblance avec l’espèce qui
précédé : les pattes sont plus robustes, moins longues, plus velues;
i abdomen est aussi couvert de quelques poils.
4 - i- Individu mâle grossi. 1 , grandeur naturelle.
4- d - y v Palpe détaché, afin de montrer l’organe excitateur : la valve est hérissée
de poils très-serrés, couchés les uns sur les autres.
VI. y . P h i l o d r o m u s rhombiferens, Philodrome rhombiftre, W a l c k .
Cette espèce, autant qu’il est permis d’en juger, appartient au Thomise
rhombifere, dont M. Walckenacr a fait ensuite un Philodrome.
5. 1. Individu femelle grossi. ï , grandeur naturelle.
5- C. Le thorax du même individu vu de profil; — æ', fes yeux; — c, les forcipules
droites ; — d , les mâchoires inclinées en avant.
W Lef .yeUX du méme’ avec le bord facial d« thorax : ils forment deux
lignes courbes, dont l’antérieure, beaucoup plus petite, est presque en
rer-a-cheval.
J. E . La bouche du même vue par sa face postérieure; — c , les forcipules
cy in riques renflées; d , les mâchoires très-inclinées sur la lèvre-
— é, la lèvre sternale assez alongée, légèrement dépassée par le labre.’
J. c. Une mandibule détachée : le crochet est court et courbé; la gouttière
qui le reçoit manque de dentelures.
H. AI.TOME !.•, 4.« perde. ' x