
simple; le labre très-avancé sur la lèvre sternale, qu’il dépasse toutefois moins
que les mâchoires, très-élevé, rétréci, et comme échancré sur sa hauteur par-
devant; à dos garni de soies sur les côtés, terminé en pointe ; à épichile disposée
à l’ordinaire, également terminée en pointe; la lèvre sternale moins haute que
large, peu arrondie sur les côtés et à son bord supérieur, dont le milieu s’avance
foihlement ; les pieds très-longs , très-grêles ; la première paire beaucoup plus 1
longue que les suivantes, la quatrième un peu plus que la seconde, la troisième j
la plus courte; toutes à tarse muni de deux ongles supérieurs, exactement mais I
peu finement pectinés, et d’un ongle inférieur simple, courbé brusquement à I
la base, prolongé en pointe fine reçue entre deux soies plantaires.
III. i 2. PHOLCUS rivulatus, Pholque ruisselaire.
Cette espèce est la même, suivant M. Savigny, que l'Aranea rivnlata de I
Forskal : on la trouve communément dans toute l’Italie.
i 2. /. Individu mâle grossi vu en dessus, i , le même individu'de profil, grandeur
naturelle.
Dans l’intérieur des maisons du Kaire. — Il avoit en dessus le thorax
d’un cendré clair et transparent, marqué sur le milieu d’une tache
brune fourchue près des yeux ; Xabdomen cendré roussâtre , orné
d’une sorte de feuille sinuée, tracéè par de petits points blancs,
à nervure moyenne un peu courte, divisée en deux losanges d’un
roux foncé, ainsi que l’extrémité du disque, et bordée de deux
points blancs, à nervures latérales très-obliques, uniquement composées
de ces mêmes points : en dessous, la poitrine noirâtre ; Xabdomen
cendré, avec une bande noire longitudinale; les pieds d’un
cendré livide brun, avec un anneau blanc à leurs deux principales
articulations.
12. B. Le thorax de l’individu précédent vu de face ; — æ, les yeux, qui n’occupent
que le milieu du thorax, et néanmoins débordent des deux
côtés la ligne extérieure des forcipules, dont ils sont sépares par un
bandeau singulièrement élevé, qui se rétrécit pour descendre perpendiculairement
entre les deux hanches antérieures; — c , les forcipules,
dont on aperçoit les racines à travers la transparence du bandeau; —
d , les palpes maxillaires retournés accidentellement en dedans.
1 2. æ. Les yeux du même individu vus exactement en dessus, avec le bord antérieur
du thorax.
i 2. E. La bouche du même vue par sa face postérieure ; — c, les forcipules ; —
d, les mâchoires, dont le palpe est naturellement replié sur lui-même,
et dont l’organe excitateur se compose de la valve et du bouton
excitateur;— e', la lèvre sternale.
12. c. Laforcipule' droite isolée, vue par sa face antérieure : on remarquera
que sa base se prolonge en racine aiguë.
12. d. La mâchoire droite, dont le palpe est un peu déployé : on distingue la
valve, et 1 on voit tres-bien le bouton excitateur.
12. e. La lèvre sternale dessinée avec le labre, qui la dépasse.
12. C. Le thorax d un individu mâle non adulte présenté de profil ; té, les
yeux; c, les forcipules ; — d , les mâchoires.
12. d/iUn des palpes du thorax précédent, dont les articles, quoique déjà renflés,
diffèrent singulièrement par leur configuration de ceux du mâle
adulte : on observera que l’article huméral est cylindrique, que le radial
est en cône inverse (1), &c.
.i.z.gf.Le bout du tarse d un pied antérieur du même : les ongles supérieurs
ont chacun un peigne de cinq dents.
12. g-l. Les mesures comparatives des quatre paires de pieds du même.
III. 13. P h o l c u s p h a h n g io ïd e s , Pholquepha lang is te. W a l c k .
Cette espèce, .dont on n’offre ici que certains détails, étoit la seule que
1 on connut jusquà présent; on la trouve communément en France :
elle partage la conformation de la précédente ; mais son thorax n’a
pas de sillon visible. On l’a prise dans l’intérieur d’une maison d’Alexandrie.
Elle avoit le thorax d’un gris pâle et transparent, avec une tache
plus obscure, un peu oblongue; Xabdomen cendré, marqué longitudinalement
d’une bande un peu plus claire; les pieds livides, rembrunis
à leurs'deux principales articulations’,'entourées chacune d’un
anneau blanchâtre. On ne voit représentés ici que le palpe du mâle
et l’organe de la femelle.
13. d f i . Le palpe d’un individu mâle, dont on a retranché les trois premiers
a rticles et d é v e lo p p é les diverses parties du d e rn ie r , très-grossi !
on distingue la v a lv e , d o n t la base, renflée en un b ou ton velu, laisse
a p e r c e v o ir son ap oph y se , qui p a ro ît sou tenir le b ou ton exc itateur;
o n v o it très-bien le b ou ton a v e c son c o n jo n c te u r bifide ou p lu tô t
trifide , d o n t les deux d ivis ions co rn é e s son t ouver tes et laissent
v o ir le p e tit tube membraneux qui les sépare, à p eu près com m e le
C onjon cteur demi-membraneux des É p é ire s sépare les deux con -
jon c teur s cornés.
>3- m. Lepigyne dun individu femelle mise en proportion avec le palpe
uíhl«' H » " 16 de!S0US d“ premier seSment de l’àMomen offrent aussi dans leur forme des particularités remar