déprimé, formé de quarante-un segmens, à peau ridée ou réticulée comj
dans les Piéiones. Caroncule ovale, lisse, relevée sur son milieu d’unepe»
crête longitudinale. Pieds à faisceaux ou rangs de soies d’un jaune fermai
neux, tachetés de brun, inégaux, le rang inférieur un peu moins étend»
Soies des deux faisceaux parfaitement ^semblables, nombreuses, délié*
roides, aiguës, réfléchies à la pointe, avec une petite dent au-dessous. C/J
grands, égaux. Branchies très-développées, plus longues que les soies I
ressemblant à des arbustes délicats, à rameaux grêles, peu touffus, gar,®
de petites feuilles ovales ; elles existent à tous les segmens sans excenij
Couleur gris rougeâtre tirant au violet, avec des reflets légers; les branchil
sont d’un très-beau rouge.
E u phrosyne myrtosa. Enphrosyne myrtifire.
Euphrosyne myrtosa. Annelides gravées, planche I I , fgitre 2 ; individu du J
de Suez.
Autre espèce plus petite, également des côtes de la mer Rouge.
Corps long de dix à douze lignes, plus étroit et moins déprimé que dans l’espffl
précédente, obtus aux deux bouts, formé de trente-six segmens. Caroncule ellfl
tique, carenée, avec un double sillon. Pieds à rangs de soies jaunâtres, ir|!
inégaux, le rang supérieur deux à trois fois plus* étendu. Soies semblable»
celles de la première espèce. Cirres inégaux, l’inférieur plus court. Branchies J
développées, plus courtes que les soies, à rameaux peu déliés, terminés ¡H
des sommités ou folioles ovales. Couleur violet foncé avec quelques reflets, !
Ob se r v a t io n . — C ’est très-probablement à la famille des amphinom|
que doit se rapporter le genre A r i s t e n i a , que j’ai observé sur les coles!
la mer Rouge, et dont j’ai fait graver une espèce ( A r i s t e n i a conspurcal
dans l’Atla s, planche II des Annelides, figure 4* C e genre diffère des trois
précédens par le nombre des cirres, qui n’est pas de moins de sept pouf
chaque pied, et par d’autres caractères singuliers. Comme il m e reste à son
sujet quelques points à éclaircir, je dois me contenter, pour le m om ent,«
renvoyer le lecteur à l’explication de la planche précitée, et je n'ajouterai 1
rien de plus.
O R D R E II.
L E S A N N E L I D E S S E R P U L É E S ,
A N N E L ID E S SERPU L EÆ.
La c o n fo rm a tio n d e s famille s p r é c é d e n te s n e se r e p ro d u it q u ’av ec
d’importantes m o d ific a tio n s d a n s le s ANNELIDES SERPULÉES, q u i so n t
destinées à la vie s é d e n ta ir e , e t c o n d am n é e s , p a r la s tru c tu r é d e leu rs
organes, à n e p o in t q u itte r le tu b e n a tu r e l o u d em i-fa c tic e q u i le u r s e rt
de retraite ( 1 ).
La tete n e x is te p lu s , e t, a v e c e l l e / d isp a ro is se n t les y e u x e t les a n te n n e s .
U bouche ne se déroule presque jamais en trompe tubuleuse, et toujours
elle manque de mâchoires; elfe est seulement pourvue à l’extérieur
de lèvres extensibles, souvent accompagnées de tentacules.
Les tentacules sont quelquefois des papilles très-courtes et insérées sur
une lèvre circulaire; mais le plus souvent ce sont des filets fort
longs, portés par un léger renflement qui surmonte les deux
lèvres et qu on peut prendre pour une tête imparfaite.
Le corps se divise en plusieurs segmens, qui, comme ceux des Néréidées,
portent tous une paire de pieds; à l’exception cependant des
anneaux de chaque extrémité, qui peuvent en être dépourvus.
Ceux de 1 extrémité postérieure forment communément un tube
plus ou moins long, au bout duquel est l’anus toujours plissé et
ouvert non en dessus, mais en dessous ou en arrière.
Les pieds se composent aussi de deux parties, dont l’une, propre à la nage,
repond ordinairement à la rame dorsale des Néréidées, et l’autre’
beaucoup moins propre à faction de nager qua celle de s’accrocher
et de se fixer, repond à leur rame ventrale. Nous leur en
conserverons les noms.
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H. N T n ° rps p l r m n s s u d a [ io '1 : mais ces fo u rre au x plu pa rt même n’ en o n t pas.
• * OM E I.er, j e partie.