Leur et et signes.
d , troisième paire de pattes ( première paire de pattes dans les Scolopendres ).
= h , sixième anneau du corps, avec ses ouvertures- stigmatiques ( Orthoptères, pl. 4 )•
—k , septième anneau avec ses stigmates.
d, l’article de la patte nommé jambe.
f , le tarse.
h , article terminal du tarse ( Orthoptères, pl. 7 ).
f,t , capsule des oeufs ( Orthoptères, pl. 2 ).
} ce signe indique un organe déjà, figuré et représenté de nouveau sous une autre face, soit de
profil, soit en dedans, soit en dessous.
£ , le signe du mâle.
£ , le signe de la femelle.
Le signe 1 ', 2' ou / , indique la grandeur naturelle de l’individu représenté.
INSECTES. — MYRIAPODES.
L e s Myriapodes ou mille-pieds ont été distingués nettement des Insectes par
M. Latreille (t), qui en forma d’abord une classe, puis (2) un ordre qui devint
le premier de la classe des Insectes, et qui fut caractérisé ainsi : point d’ailes;
un très-grand nombre de pieds, situés dans presque toute la longueur du corps;
une paire par chaque anneau; mâchoires, et les deux ou quatre pieds antérieurs
réunis a leur base, au-dessous des mandibules. Les Myriapodes sont partagés en
deux familles : les Chilognathes ou les Jules de Linné, et les Chilopodes ou les
Scolopendres. On trouve chacun de ces genres représenté dans la planche unique
qui a été executee sous les yeux de M. Savigny.
P L A N C H E I .
S C O L O P E N D R E S , LÉPISMES .
Le genre Scolopendre est jusqu’à présent peu nombreux en espèces. La
gure 1. / represente la Scolopendra, mdrsïtans. Les détails qu’on voit figurés
portent tous des lettres qui leur sont propres : o-b indique que la première lèvre
auxiliaire est reunie aux mâchoires; o-u désigne la réunion des premières mâchoires
avec les secondes. Il n y a pas de difficulté pour les autres signes, dont l’explication
est donnée à la page 189. La figure 2. / est une autre espèce de Scolopendre
plus petite : 2. * représente un des segmens vu sur le profil gauche; les
dent« 3 I ^ ^ H eSpè° eS i l d° Ute nOUvelles et «ès-différentes des précé-
Le I I 1 / est encore une Scolopendre pour Linné; M. Latreille en fait son
genre Scutigère, Scutìgera / la figure j . 2 représente le dernier article d’un des
appendices du corps, excessivement grossi; cet article est formé d’anneaux très-
serrés et couverts de poils. La figure 6 est aussi une Scutigère; c’est la Scutigera
amneoides de M. Latreille : 6. 2 montre la face inférieure du corps de i’anhnal,
dont les pattes sont enlevées. La figure 7 est une espèce de lépisme; la figure 8
est encore une lépisme dont les détails sont représentés très-grossis : 8. 2 montre
e essousde 1 animal; 8. j est l’abdomen.excessivement grossi et vu en dessous;
». 4 fait voir la tête en dessous,' et 8. / la montre en dessus.
La figure 9 est une espèce de lépisme très-curieuse; 9' 2 montre la tête en
dessous. La figure 10 est très-voisine de l’espèce précédente; 10. 2 représente la
partie postérieure de labdomen vue en dessous.
(1) Précis des caractères génériques des insectes, p. 199. (2) Règne animal de Cuvier, tome I I I , p. 144.