à ongles supérieurs, obliquement pectinés , coudés vers la pointe ; à ongle
inférieur brusquement courbe dès sa base , très-simple.
La différence de ces caractères avec ceux que M. Savigny reconnoît aux
Dolomèdes, consiste principalement dans la proportion des yeux et dans les for-
cipules non renflées.
IV. 10. O c y a l e atalanta, Ocyale atalante.
io. /. Individu femelle grossi, vu de profil. ï , grandeur naturelle.
Des environs de Jaffa. — Il avoit le thorax brun rougeâtre ; l’abdomen
jaune olivâtre, avec le dessous plus pâle et bordé de deux raies
obscures, peu marquées ; les pieds d’un roux fauve, complètement
et très-régulièrement annelés de noir.
i o. B. Le thorax du même individu vu en dessus ; on a cru pouvoir l’incliner
un peu pour montrer son bandeau préoculaire, situation qui le fait
paroître plus alongé qu’il ne l’est réellement : — sé, les yeux ; les latéraux
antérieurs sont saillans en avant, les latéraux postérieurs saillans
en arrière.
i o. æ'. Les yeux, avec le bord facial du thorax, dont ils sont séparés par un
large bandeau préoculaire.
i o. E. La bouche du même vue par sa face postérieure ; — c , les forcipules
armées chacune de sept dents ; — d , les mâchoires; — é, la lèvre
sternale un peu dépassée par le labre.
to. g-1. Les mesures comparatives des pieds du même.
Genre É R È S E , ER E SU S .
Fig. i i et 12.
M. Walckenaër, qui a institué ce genre, le caractérise aujourd’hui (i) de la manière
suivante -.yeux au nombre de huit, inégaux entre eux, placés sur le devant et
les côtés du corselet : quatre sur la ligne antérieure et deux sur chacune des deux
lignes postérieures ; mais les intermédiaires de la ligne antérieure et les deux yeux de
la seconde ligne tellement rapprochés entre eux, qu’ils forment un carré renfermé
dans un plus grand carré ou trapèze figuré par les yeux latéraux de la ligne antérieure
et les deux yeux de la ligné postérieure ; livre sternale alongée, triangulaire, terminée
en pointe; mâchoires droites, plus hautes que larges, arrondies et dilatées à leur
extrémité; pattes grosses, courtes, propres au saut, presque égales en longueur;
cependant la quatrième est la plus longue, la première ensuite, la troisième est la
plus courte.
( i) Faune française, Aranéides, page 37.
On ne connoît encore qu'un petit nombre d’espèces. Celles qu’on voit figurées
ici nous paroissent différer de celles qui se trouvent décrites par les auteurs ; l’inspection
des dessins auroit levé nos doutes.
IV. 1 1. Eresus Petagnæ, Érèse de Petagna.
Cette espèce présente de l’analogie, pour sa forme, avec Eresus frontal,s
deM. Walckenaër (i) : elle s’en rapproche beaucoup par la disposition
et la grosseur relative des yeux, mais elle en diffère essentiellement
par un nombre moindre de points enfoncés sur le dos de l’abdomen ;
on en compte seulement six. Peut-être existe-t-il encore des différences
plus tranchées dans les couleurs.
1 1 ./ . Individu femelle grossi. /', grandeur naturelle.
1 1. C. Le thorax vu de profil; il est très-bombé.dans sa moitié antérieure : __
æ', les yeux; c , les mandibules; — d , les mâchoires.
■ 1. té. Les yeux du même individu, avec le bord facial du thorax, dont ils sont
très-voisins.
11. E . La bouche du même vue par sa face postérieure ; — c, les mandibules ;
■d, les mâchoires; — é , la lèvre sternale dépassée par le labre.
1 1. c. Une des forcipules avec son crochet ouvert.
11. d. Une mâchoire vue en dessus.
u . é. La lèvre sternale vue en dessous) et montrant le labre, qui la dépasse au
sommet.
1 i. é ' ; Le labre et les mâchoires découverts, vus en dessus; — d, les mâchoires,
dont on a supprimé les palpes.
1 * * ■ ü.f ' C extremite du tarse d un pied antérieur du même très-grossie
11. g-1. Les mesures comparatives des quatre paires de pieds du même.
IV. 12. E r e s u s Dufourii, Érèse de Dufour.
Cette nouvelle espèce s’éloigne beaucoup de la précédente par le volume
relatif des yeux; les latéraux antérieurs et postérieurs sont en outre
moins écartés; enfin il existe des différences sensibles dans la proportion
des pieds. Ces derniers caractères rapprochent notre espèce de
Eresus lineatus de M. Latreille (2) ; mais sa taille et fa disposition des
dessins de 1 abdomen suffisent pour l’en distinguer.
(1) Loco « „ « planche I V , fig. s et 6. par M . Walckenaër, planche IV , f i g . 3 e. 4i et les
T e ' Î ' édit- ’ ,0 m e X ' A n " altS des * Bruxdles, tonte V I ,
1 8e 393- v °yez aussi la Faune parisienne, Aranéides, planche x c v , fig. 3 et 4.