
et pointus. Pieds des deux espèces précédentes, avec íes rames-* crochets plus
étroites encoré et un peu plus saillantes : il y a en outre, non huit, mais neuf
paires de pieds au thorax ; ceux de la première paire ne portent point de grains I
Branchies égales au cinquième ou tout au plus au quart du corps, composées
chacune de vingt-une digitations (vingt-trois dans Miiller) très-grêles et très-
délicates, à barbes très-fines et à filet terminai convexe, subulé et crochuI
divisions imberbes médiocres, acuminées ; les digitations qui les précèdent!
immédiatement, plus fortes que les autres , colorées en violet très-intense I
Couleur du corps grisâtre, avec les pieds d’un blanc pur, à soies d’un jaune!
doré ; et les branchies blanches, à digitations marquées de taches violettes!
espacées, qui se correspondent comme dans la Sabelîe éventail.
O b se r v a t io n . — I l Amphitrite infundí buhan de Montagu, Tram. soc. ¡m,I
tom. IX , tab. 8, appartient certainement à cette seconde tribu des SabelIesJ
j’y rapporterois aussi volontiers I'Amphitrite vesiculosa du même, loe. ntl
tom. X I , tab. y ; et la Tubularia fabricia d’Othon Fabricius, Fa un. groenlm
I I I .C Tribu. Sabellæ S p i r o g r a p h e s .
Branchies en peigne à un seul c ô té et à u n seuj r a n g , se contournant enl
- spirale.
6. S a b e l l a unispira. Sabelle nnispirnle.
Spirographis Spallanzanii. V i v i a n / , Phosph. mar. pag. 1 4 , tab. 4 et y
Sabella unispira. Cuv. Règn. anïm. tom. I I , pag. 519; et Collect. du Mus. dePaùm
Espèce q u i, aux branchies près, ressemble beaucoup aux Sabelles de la second*
tribu; son tube, beaucoup plus long que le corps, est coriace, d’un brun ver*
dâtre, avec un enduit sablonneux plus clair. Commune aux côtes del’Océa«
et de la Méditerranée. Deux individus envoyés de la Rochelle par M. Fleuriam
de Belle vue , et un troisième rapporté d’Iviça par M. de Laroche.
C orps long de trois pouces et demi à cinq pouces , les branchies non comprises*
assez grêle, beaucoup moins cependant que dans la Sabella pavonina, point™
au b o u t, composé de cent trente-neuf, cent soixante-onze segmens ; le premier
segment fendu en quatre lobes, les deux lobes intermédiaires plus épais?
et plus prolongés en avant. Pieds des trois espèces précédentes , à soies égal
lement d’un jaune doré : les pieds thoraciques au nombre de huit paires,]
ayant leurs rames à crochets très-sensiblement plus grandes que celles des
pieds abdominaux, qui sont courtes et fort peu étendues. Branchies tre»
inégales : la plus petite n’a que vingt-huit digitations , les supérieures ph,s
courtes ; la grande, qui est presque égale à la moitié du corps , paroi £ en1
avoir plus de cent. Ces digitations sont très-longues, très-grêles, sétacees*
à barbes très-fines et à très-petit filet terminal. Quand l’animal se contracte,®
petite branchie entoure la base de la grande, qui se roule en quatre a cin®
touil
tours de spirale. Divisions imberbes très-courtes et très-menues. Couleur
. grjs-rougeatre c la ir , avec des anneaux noirâtres également espacés sur les
digitations des branchies.
7 . S a b e lla ventijab'rum/ Sabelle porte-van.
C oraliina tubularia melkéb sis. E l u s , Coralhn. pag. ro7 , p l. 'jj . _ Sabella peni-
- cillus. L in n . Syst. net. ed. ,2 . tom. I , part. 2 , pag. I2gp, 8 ,u . — A m p h itrite
v entilabrum. G m e l . Syst. nat. tom. / , part. 6 , pag. j u t , n.' t .— L am .
.. Hist. des aiiim. sans vertèbr. tom. V, pag. y y6 , n.° 1.
Espèce de la Méditerranée , que je n’ai point vue. Branchies pectiinformes
beaucoup moins inégales que celles de la précédente et peu contournées ; k
ligure d Elbs montre vingt-trois et vingt-huit digiiations. Cent cinquante paires
de pieds et plus', dont huit thoraciques. Tube recouvert d’une couche de sable
fin et cendré.
8. S a b e lla volutacornis. Sabelle volutifère.
Amphitrite volutacornis. M o n t a g . Trans. soc. linn. tom. VII, tab. 7 , fig. to,
pag. 84. L am . Hist. des anim. sans vertèbr. tom. V, pag.jj7 , n.° 6.
Amphitrite volutacornis. L e a c h , Encycl. brit. Suppl. tom.I.pag. , tab. M fg. 7 .
Belle espèce de l’Océan , qui se fait sur-tout remarquer par la grosseur de ses
branchies roulées chacune en cinq à six tours de spire. Le corps est large et
court, composé, autant qu’on peut en juger par les figures précitées, d’environ
quatre-vingt-dix segmens, dont onze pour le thorax, qui seroit par con-
sequent pourvu de dix paires de pieds.
G E N B ^ ^ X X I I , H e r m e l l a (i ).
Bouche inférieure, située entre les supports des branchies, munie d’une lèvre
supérieure et de deux demi-lèvres inférieures longitudinales, minces
et saillantes ; sans tentacules.
Pieds ou a p p en d ic e s du premier segment anomaux, constituant ensemble deux
cirres inférieurs, portés par deux lobules situés sous la b o u ch e , et deux
triples rangs supérieurs arqués, et contigus de soies plates qui composent
une couronne elliptique destinée, à servir d’opercule ; les deux
rangs extérieurs de cette couronne très-ouverts, à soies fortement den-
tees, inclinées en dehors, et le rang intérieur à soies entières, courbées
en dedans ; le plus extérieur des trois rangs mobile, entouré lui-meme
d un cercle de denticules charnus.
ce,utid^"î>— . <1- l’Académie samc", dans les Annal. Au Muséum dEistuire manie
¿„.arcL êt U t l - n ^ M k l C"™ r ’ “ da"S 1>,ailio" dc "** Mémoires su, Us
primé Ha 1 ( La treille rapporteur), ira- animaux sans vertèbres.
pnmé dans le recueil des Mémoires Je l'Académie des
«AI. TOME I.«, , iB partie.