voit sur cette planche,et qui est representee de grandeur naturelle. Nous la croyons
nouvelle, et nous la nommons Asterias Savignyi, Astérie de Savigny.
L a figure i. / montre cet individu en dessus et de grandeur naturelle; 1 .2 représente
une portion du même vue en dessous : — g , les appendices tubuleux
rangés dans la gouttière de chaque rayon. La figure i .É offre la coupe verticale et
transversale d’un rayon tiès-grossi : — d , épines simples de la face inférieure ; —
d’, tubercules épineux de la face supérieure; g, g> appendices tubuleux dans leur
position naturelle : le côté droit de la figure présente les épines dessinées au trait
et distinguées entre elles par des lettres grecques. 1. 4 et ¡ . f ; g , g , tubes rétractiles
excessivement grossis. 1. 8, 7, 8 et y d , d , d , d', tubercules épineux de la surface
du rayon vus sous diverses ¿ c e s ; ils sont simples à leur base, et leur sommet élargi
en disque est entouré de petites épines en baguette ; le centre de ce disque est nu
et garni d’une épine longue et aiguë.
P L A N C H E 4 -
ASTÉRIES .
La figure 1.1 représente f Asterias aranc'iaca, Astérie frangée de M. de Lamarck,
vue en dessus, et dont le disque et une des branches seulement sont complètement
gravés : cette espèce varie beaucoup de grandeur. La figure 1. 2 montre le meme
individu en dessous : les appendices charnus et rétractiles se voient dans les gouttières
de chaque rayon. Les autres figures donnent les détails de cette espece. La
figure 1. y offre la coupe verticale d’une seule moitié de rayon grossie : d, les
épines supérieures ; — g, l’appendice charnu ; — fi, V, «h, £, 0, épines qui garnissent
le bord externe; épines inférieures. 1. tj. représente 1 arrangement des epines
courtes et tuberculeuses de la face supérieure : d sont les baguettes qui terminent
supérieurement ces épines. On voit en f un appendice legerement courbé,
qui n’est pas représenté dans la figure précédente. La figure 1. / montre un des
tubercules vu en dessus ; 1. 8, les épines latérales de la figure 1. j vues en dessous.
les mêmes lettres indiquent les mêmes épines. 1. 7 et 1. 8 , deux des épines latérales
fi et v , excessivement grossies -. — d , d , petites baguettes de la base.
] y .■ %, triple épine de la face inférieure du rayon, t . 10, petite piece qui semble
appartenir au rayon, et qui peut-être le termine.
La figure 2 est une fort jolie espèce, qui a la plus grande analogie avec 1 Asterias
calcar, Astérie éperon de M. de Lamarck, quon trouve representee dans Seba,
tome III, table 7, fig. 9 , et qui existe dans la collection du Muséum d’histoire
naturelle de Paris : cette espèce, n’offrant que cinq rayons, appartiendroit a la variété
a ( Asterias calcar quinque-angula, L am. ). Le n.° 2 donne sa grandeur natui elle,
la figure 2. 2 la montre en dessus, et les figures 2. y et 2. 4 la représentent en
dessous : les autres numéros sont consacrés à des détails. 2. y donne le grossissement
des espèces de chaînons de la face supérieure; 2. 8 offre une portion de la
partie inférieure très - grossie : on remarque de chaque côté les appendices
tubuleux et rétractiles. 2. 7 est un détail pris sur le bord de la gouttière qui existe
inférieurement
inférieurement à chaque , rayon ; la figure 2 . 8 représente une des cinq écailles
épanouies qui se voient autour de l’ouverture centrale.
La figure 3 nous paraît être f Asterias seposita, Astérie réseau-rude de M. de
Lamarck; du moins il est certain quelle a des rapports avec la figure assez grossière
de Seba, quil a citee : la figure 3. / montre cette espèce en dessus, et 3.2 en
dessous, le n. 3. y donne le détail tres-grossi de l’une des cinq divisions qui entourent
1 ouverture centrale inférieure ; le n.“ 3. q représente une portion de la
surface inférieure d un rayon dont la gouttière est fermée.
P L A N C H E j .
A S T ÉRIE S .
La seule espèce figurée sur cette planche se rapproche évidemment de l’Asterias
reticulata, Astérie réticulée des auteurs; mais elle s’en distingue par les tubercules
epineux, ranges en serie sur le milieu de chaque rayon. Sous ce rapport, cette
belle espèce ressemble à une très-petite astérie figurée par Seba (1), et qu’il désigne
sous le nom d Étoile de mer a mamelons. Nous la croyons identiquement la même,
et nous la nommerons, a cause de cela, Asterias mamillala, Astérie à mamelons.
:. -,La figure 1.1 montre cette espece en dessus, et la figure 1.2 la représente en
dessous; 1 . 3, deux tubercules de la face supérieure très-grossis et vus de profil;
'• 4> portion supérieure d un rayon, grossie; y.y, un des angles inférieurs de l’ouverture
centrale, très-grossi ; 1. 8, moitié d’une portion inférieure d’un rayon,
tiès-giossie; y. y et 1.8 , portions des bords de la gouttière, très-grossies, prises
sur le disque central et sur une des branches.
P L A N C H E 6 .
OURS INS .
Les Oursins, vulgairement nommés Hérissons de mar, constituoient autrefois un
genre très-étendu, que plusieurs naturalistes, et, entre autres, M. de Lamarck, ont
partagé en divers, sous-genres. Ce dernier auteur a créé à ses dépens ceux de Scu-
telle-, de Clypéastre, de Fibulaire, d’Êchinonée, de Galérite, d’Ananchite, de
Spatangue, de Cassidule, de Nucléolite, d’Oursin proprement dit, et de Cidarite :
quelques-uns de ces sous-genres ont été figurés par M. Savigny.
Lespece unique quon voit sur cette planche appartient au genre Cidarite,
dont les caractères sont : corps régulier, sphéroïde ou orbiculaire déprimé, très-
herisse; a peau interne, solide, testacée ou crustacée, garnie de tubercules perforés
au sommet, sur lesquels s articulent des épines mobiles, caduques, dont les plus
grandes sont bacilliformes; cinq ambulacres complets qui s’étendent, en rayonnant,
du sommet jusqu a la bouche, et bordés chacun de deux bandes multipores presque
parallèles; bouche inférieure centrale,armée de cinq pièces osseuses, surcomposées
postérieurement; anus supérieur, vertical.
(1) Loco citât o , tome I I I , tab. v , f i g . 5 et 6.
■ H. N . T O M E I.cr, 4.° partie. q j