S E C O N D E F A M IL L E .
L E S L U C l ES, LUCIÆ.
L U C I E S S O C I A L E S .
G e n r e X I V , PYROSOMA.
Corps commun gélatineux, c reux , moins cylindrique que coniq ue, ouvert à sa grosse extrémité, et
formé d’un seul système, dont les sommités, toutes saillantes à la surface extérieure, sont
nombreuses, pressées et inégales. Animaux perpendiculaires à leur axe commun, et superposés
les uns aux autres par rangs circulaires. Orifices, privés de rayons : le branchial ouvert sous
la pointe souvent appendiculée des sommités extérieures, et Y anal dans le tube intérieur.
Sac branchial non plissé, précédé d’un anneau membraneux et irrégulier placé immédiatement à l’entrée
de l’orifice supérieur.
Abdomen inférieur aux branchies, dont il n’est d’ailleurs séparé par aucun étranglement, beaucoup
plus court. Foie distinct, globuleux, attaché à l ’anse de l’intestin.
Ovaires : d eu x , opposés, situés vers l’extrémité supérieure de la cavité branchiale.
E S P È C E S .
I. Pyrosomata yerticillata. Animaux verticiilés, ou disposés par anneaux réguliers,
plus saiilans de distance en distance.
1 . P y r o s o m a elegans. Pyrosome élégant.
II. Pyrosomata paniculata. Animaux non verticiilés, formant des cercles très*
irréguliers, et dont les sommités sont par-tout inégalement saillantes.
2 . P y r o s om a giganteum. Pyrosome géant ( pag. 2p ).
3. P y r o s om a atlanticum. Pyrosome atlantique.
PREMIER MÉMOIRE
PR EMIE R MÉMOIRE.
OBSERVATIONS
SUR L E S A L C Y O N S G É L A T I N E U X
A SIX TENTACULES SIMPLES (■),
L U E S À L A C L A S S E D E S S C I E N C E S DE L’ iN S T I T U T .
L a classe des Polypes est la moins connue peut-être de celles que comprend le
règne animal, et cependant aucune n’est étudiée avec plus d’ardeur : mais les
H 1“ eIie oPP0se aux progrès de la'science sont innombrables. Le Polype,
retire au sein des eaux, souvent au fond des mers; presque toujours infiniment
petit; mou, irritable, contractile; changeant de forme au moindre mouvement;
quelquefois libre, mais plus ordinairement engagé, enveloppé dans un corps
commun a plusieurs individus ; le Polype jouissant de la vie et de ses facultés
échappe de mille manières à l’oeil et au scalpel de l’observateur. Le Polype mort
est 1 objet dun examen plus facile sans doute, mais aussi plus stérile. Ces
nombreuses dépouilles qui encombrent nos cabinets, réduites aux parties solides,
mcomplètes, altérées , ne donnent, sur les êtres auxquels elles sont substituées, que’
des notions imparfaites : les méthodes qui en résultent, quelque belle ordonn
é e quelles présentent, n’étant point fondées sur des principes absolument certains,
reunissent quelquefois dans un même genre les êtres de la nature la plus
opposée. Les Alcyons décrits par les zoologistes modernes nous en offrent un
singulier exemple.
U y a, dans ce genre, des espèces qui n’ont ni estomac, ni bouche, ni tentacules,
qm ne sont ni des Polypes composés, ni des Polypes simples, et auxquelles
onpourron, a bon droit, contester jusqu’à la vie animale; il y a des espèces
emment douees de cette vie et qui se présentent sous la forme de vrais
des organes encore peu nombreux et des facultés
dnnr I’lmitee-S ’ . " d ^ a des espèces pourvues de facultés plus étendues, et
organisation est déjà même tellement compliquée, que, si l’on avoit égard au
«Ktere essentiel de la classe des Polypes, il faudroit les en retirer, et les associer
animaux d un ordre plus élevé.
Le Polype, dit M. de Lamarck, est un petit animal à corps alongé, gélal'
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H:N- tome i.-, parlie. ‘ b