
Flustra Pouilletii. Les figures 13 et 14 sont également de la mer Rouge : le premier
portera le nom de Flustra Bequerelii, Flustre de Bequerel (1) ; le second, Flustra
Montfcrrandi, Flustre de Montferrand (2).
P L A N C H E I O .
FLUSTRE S .
Les espèces que l’on voit sur cette planche paroissent être la plupart de véritables
Flustres. Nous n’avons pu reconnoître, comme décrite, que celle qui est figurée au
n.° 7 : c’est le Flustra impressa, Flustre comprimé de Lamouroux. Nous dédierons
toutes les autres espèces à des savans distingués de notre époque. La figure 1 sera
nommée Flustra Aragoi, Flustre d’Arago ; la figure 2, Flustra Gayii, Flustre de Gay-
Lussac; la figure 3 , Flustra Thenardii, Flustre de Thénard; la figure 4 > Flustra
Laplacii, Flustre de Laplace ; la figure J , Flustra Poissonii, Flustre de Poisson; la
figure 6, Flustra Brongniartii, Flustre de Brongniart; la figure 8 , Flustra Latreillii,
Flustre de Latreille; la figure 9, FlustraLacroixii, Flustre de Lacroix; la figure 10,
Flustra Savartii, Flustre de Savart ; la figure 11, Flustra Rosse/ii, Flustre de Rossel ;
et la figure 12 , Flustra Dumerilii, Flustre de Duméril.
P L A N C H E I I .
CELLAIRES .
Nous rapportons les quatre espèces figurées sur cette planche au genre Aca-
marche, Acamarchis de M. Lamouroux, caractérisé ainsi par cet auteur : polypier
dichotome; cellules unies, alternes, terminées par une ou deux pointes latérales,
avec une vésicule à leur ouverture. Cependant les figures 2, 3 et 4 . pourroient
en être distinguées ; elles avoisinent, sous plusieurs rapports, le genre Canda de
M. Lamouroux : mais les caractères de ce dernier sont trop vaguement exprimés
pour que nous osions y ranger définitivement ces trois espèces; nous les réunirons
donc aux Acamarches. La figure i appartient évidemment au genre Acamarche
c’est l’Acamarchis, assez improprement nommée Neritina, Néritine, de M. Lamouroux.
1. ï , cette espèce de grandeur naturelle; t. 2 , un des rameaux très-grossi
et montrant les espèces de globules ovifères ou propagules arrondis, auxquels Eilis
a ridiculement donné la figure de petites coquilles; 1. 3 , le même rameau vu par
sa face opposée; 1. 4 , portion d’un rameau excessivement grossie et vue du côté
des propagules sphériques ; 1. / , la même portion vue retournée.
L a figure 2 se rapproche plus que les suivantes des Acamarches proprement
dites. Nous la dédierons au collaborateur distingué de cet ouvrage, M. Jollois,
AaunarcJiis Jolloisii. 2. 1 , individu de grandeur naturelle; 2. 2 , portion du même
grossie; 2. 3 , la même portion vue par la face opposée ; 2.4 , fragment d’un rameau
excessivement grossi ; 2 .3 , le même fragment retourné.
La figure 3 s’éloigne déjà, sous bien des rapports, de l’espèce n.° 1. Nous la
( 1 ) P h y s ic ie n d is tin gu é , membre d e la so c ié té p h ilom a th iqu e . (2) P ro fe s s en t d e p h y s iq u e au c o llè g e d e V e r sa ille s .
dédierons
dédierons a feu Berthollet, Acamarchis Bertholletü. 3 .1 ', individu de grandeur naturelle
, 3.2 , portion grossie ; 3■ 3* L meme vue de face ; 3.4 et 3 .7 , deux fragmens
des deux figures précédentes, excessivement grossis et vus sous leurs deux faces.
La figure 4 frit le passage au genre Crisie. Cette espèce, dont l’organisation
est très - curieuse , sera dediee a notre savant ami M. Geoffroy Saint-Hilaire.
4* r représente \ Acamarchis Gcoffroyi, Acamarche de Geoffroy, de grandeur
naturelle ; 4 . 2 , un des rameaux de cette espèce très-grossi; 4 . 3 , le même vu
par sa face opposée; 4- 4 > portion d’un rameau excessivement grossi et montrant
les espèces d opercules subcrénelés qui ferment imparfaitement les cellules :
on remarque aussi les filamens latéraux, dont un supporte, à son extrémité, une
espece d expansion flabelliforme ; 4. y > la même portion de rameau retournée.
P L A N C H E I 2 .
CELLAI RE S.
Toutes les espèces de cette planche appartiennent au genre Crisie, Crisia,
caractérisé ainsi par M. Lamouroux : polypier phytoïde, dichotome ou rameux ;
cellules a peine saillantes, alternes, rarement opposées avec l’ouverture sur la
même face.
La figure 1 est la Crisiapilosa, Crisie velue de M. Lamouroux. Cet auteur l’a si
imparfaitement caractérisée, qu’il seroit impossible de la reconnoître en s’attachant
a sa phrase descriptive. Heureusement M. Lamouroux avoit donné cette espèce à
M. Bory de Saint-Vincent, et la détermination a été frite sur un échantillon étiquete
de la main de M. Lamouroux. L individu décrit par M. Lamouroux étoit
originaire de la Méditerranée. La figure \. 1 représente cette espèce de grandeur
naturelle; 1. 2 , portion du même individu grossie; r. 3 , la même portion vue
sous son autre face ; 1. 4> fragment d’une tige excessivement grossie: — /3, sorte
de valve op'erculaire masquant imparfaitement l’ouverture de la cellule;— " ic, vésicule
gemmifère. 1 .y , le même fragment vu de profil ; 1.7-, /3, valve operculaire
isolée et vue de face : — /3'~, la même de profil.
■ La figure 2 est la Crisia ciliata, Crisie ciliée de M. Lamouroux, toujours d’après
les échantillons étiquetés de la main de ce naturaliste; car la figure d’Ellis qui la
représente, et la description de M. Lamouroux, sont tellement défectueuses, qu’on
n’y reconnoît aucun des caractères que M. Savigny a frit représenter si parfaitement.
En comparant notre espèce avec une autre figure d’Ellis que M. Lamouroux
cite pour sa Crisia reptans, Crisie rampante, et en s’attachant à la description qu’il
en donne, on croiroit qu’elle se rapporte plutôt à cette dernière; mais l’étiquette
de l’auteur ne permet pas de supposer qu’il se soit mépris lui-même sur sa détermination.
La figure 2. / est sa grandeur naturelle ; 2. 2 , portion grossie ; 2. 3 , la
même portion vue sous son autre face; 2. 4> fragment de la figure 2. .2, très-
grossi : — /3, valve operculaire; —- " K , vésicule gemmifère. 2. y , fragment de la
figure 2. 3 excessivement grossi.
La figure 3 offre quelque analogie avec la Crisia scruposa, Crisie raboteuse de
H. N. T O M E I.or, 4.« partie« h h