femelles. L ’ordre des Névroptères a été divisé par le naturaliste Français en trois
familles : la famille des Subulicornes, comprenant les Libellules et les Ephémères;
la famille des Planipennes, renfermant les Panorpes, les Fourmilions, les Hémérobes,
les Semblides, les Raphidies, les Termes, les Psoques et les Perles; enfin la famille
des Plicipennes, qui contient seulement les PhryganeSj
M. Savigny n’a pas figuré tous ces genres, mais il en a fait représenter quelques-
uns dans chacune des trois familles.
P L A N C H E I .
L IB E L LU L E S .
La plus grande partie des espèces représentées dans cette planche appartient
au genre des Demoiselles ou Libellules ; les autres sont des Agrions. Les figures i -17
sont des Libellules ou bien des Æshnes. La principale distinction est fondée,
comme on le sait, sur la lèvre inférieure : dans les Libellules proprement dites, la
division mitoyenne de cette lèvre est beaucoup plus petite que les latérales, qui se
joignent en dessus et ferment exactement la bouche. On voit ce caractère dans les
détails des figures i, 6 et 4 - A u contraire, dans les Æshnes, le lobe intermédiaire
de la lèvre est grand, et les deux autres sont écartés et armés d’une dent très-forte,
avec un appendice en forme d’épine, comme on le remarque dans les figures 15
et 16.
Les autres Libellules, depuis 18 jusqu’à 22, sont des Agrions.
P L A N C H E 2 .
L I B E L L U L E S , É PH ÉMÈ R E S , N ÉMO P T È R E S .
Les petites espèces de Libellules qu’on voit figurées sous les n.°" 1, 2 et 3, sont
des Agrions.
Les figures 4 > 5 » 6, 7 et 8, appartiennent au genre Éphémère : ces individus
sont tous grossis.
Les deux insectes représentés sous les n.°! 9 et 1 o constituent un nouveau genre,
que M. Latreille nomme Embie (1), et qu’il place à côté des Termes. M. Savigny
a établi aussi ce rapprochement : il a mis dans la planche ce petit genre tout près
des Termes,
On a désigné sous le n.° 1 1 une larve que nous croyons appartenir à l’espèce
de Termes qu’on voit au n.° 1 2.
Les figures 13, 14 et 15. sont des Némoptères; les n.9‘ 13 et 14 représentent
sans doute une même espèce, et le n.° i 5. 2 est probablement le même individu
que la figure 15. /, où il seroit, représenté grossi.
(1) L a tre ille , Familles du règne animal, page 437-
P L A N C H E 3 .
A S C A L A P H E S , F O U RM I L IO N S , HÉMÉROB E S .
Les Ascalaphes se voient aux n.°' i, 2 et 3.
Les Fourmilions, nommes aussi Myrméléons, sont représentés sous les n.°‘ 4-i4 :
les figures 4 - 2 , y. 2 et 6. 2, montrent trois larves appartenant aux espèces 4 - r>
5. 1 et 6. /.
Les figures 1 5 , 1 6 et 17 , sont des Hémérobes tous grossis. Le n.° 18 est une
petite espèce voisine des Sialis, et qui pourroit bien constituer un nouveau genre.
Enfin la figure 19 représente une très-petite Phrygane.
INSECTES. — HYMÉNOPTÈRES.
La grande classe des Hyménoptères constitue, dans la méthode de M. Latreille ( 1 ),
le neuvième ordre des Insectes, et se distingue essentiellement par les caractères
qui suivent : quatre ailes nues ; des mandibules propres ; mâchoires en forme de
valvule; lèvre tubulaire a sa base, terminée par une languette, soit en double, soit
repliée, ces parties se rapprochant pour former une sorte de trompe propre à
conduire des substances liquides ou peu concrètes ; ailes veinées, de grandeur
inégalé, les inférieures toujours plus petites; une tarière ou un aiguillon dans les
femelles.
M. Savigny a représenté un grand nombre d’espèces dont la détermination est
réellement impossible lorsqu’on est privé de notes et de dessins coloriés. Nous
avons dû nous borner à distinguer les espèces par des numéros qui permissent de
les citer (2).
P L A N C H E I .
A B E I L L E S , A N T H O P H O R E S .
La figure 1 est une Abeille Égyptienne : 1. / est un individu neutre ; \. 2, le
mâle; 1. y , la femelle. Toutes les autres figures de cette planche peuvent être
considérées comme des Anthophores. Ce genre, qui correspond aux Magilles de
Fabricius et aux Lasies de Jurine, peut être caractérisé ainsi : premier article des
tarses postérieurs des femelles dilaté vers l’angle extérieur de son extrémité; second
article inséré près de l’angle interne du précédent ; pattes postérieures toujours
pollinifères ; divisions latérales de la lèvre, ou paraglosses beaucoup plus courtes
i 1 ! Î T ' an" " al de c,,vier ■ l0me ln ' P**e « 9- «ton, il ne nous a pas 'été possible d'arriver d'une
(2) Nous avons eu recours, pour la partie des
Hyménoptères, à l’extrême obligeance de MM. Ser-
ville et Le Peletier de Saint - Fargeau ; mais, bien
que nous ayons consulté avec eux leur belle collec-
H‘ N, TOME I.cr, 4.« partie.
maniéré certaine à des déterminations spécifiques ,
et nous avons mieux aimé y renoncer que d’offrir un
travail nécessairement incomplet et peut - être très-
fautif.
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