
G E N R E II, H a l i t H e a ,
B o u c h e : Trompe couronnée, à son orifice, ri un cercle de tentacules composes
très-subdivisés et en forme de houppes,.
Mâchoires cartilagineuses, minces, peu visibles.
Y e u x distincts au nombre de deux, .< ■ ‘
A n t e n n e s incomplètes :
L e s mitoyennes n u l l e s ( o u h a b i t u e l l e m e n t r e n t r é e s e t p o i n t v i s i b l e s ) ;
h impaire petite, subulée;
L e s extérieures g r a n d e s .
P i e d s à deux rames séparées : la rame dorsale avec deux grands fa is c e a u x oui
rangs de soies roides, inclinées en arrière ; la rame ventrale pourvue '
d’un faisceau de deux à trois rangs de soies simples ou fo u r c h u e s . I
Cirres, tant les supérieurs que les inférieurs, coniques, et terminés in sen si-l
blement en pointe : lès cirres^ supérieurs insérés derrière la base dul
second faisceau de soies roides des rames- dorsales.
Première paire de pieds g a r n i e d e q u e l q u e s s o i e s ; la dernière s e m b l a b l e a u x autres J
B r a n c h i e s facilement visibles, dentelées, cessant de disparoitre et reparoîtrel
alternativement à chaque segment, après la vingt-cinquième paire de i
pieds,
E l y t r e s au nombre de treize paires, pour le corps proprement dit : la trei«
zième paire, qui Correspond nécessairement à la vingt-cinquième pair J
de pieds, est ordinairement suivie de quelques autres paires d’élytres |
surnuméraires, maintenues, ainsi que les précédentes, par les soie*
des rames dorsales.
T ê t e convexe en dessus, à front comprimé et saillant, sous forme de feuillet!
entre les antennes.
C o r p s ovale ou elliptique, formé d’anneaux peu nombreux,
E S P È C E S .
I . " T r i b u . H a l i T H E j È SIMPLICES.
Antennes mitoyennes n u l l e s ,
Rames dorsales ayant toutes des rangs de soies roides semblables; la bas*
inférieure de ces mêmes rames portant de plus deux faisceaux, et lal
supérieure, mais sur les segmens squamifères seulement, un troisième!
faisceau, de soies longues excessivement fines et flexibles; ces soies*
celles du faisceau le plus inférieur exceptées, s’unissant en partie au*
soies correspondantes du côté o p p o sé , p o u r former sur le dos une
voûte épaisse e t feutrée qui recouvre entièrement les élyttes-.
Rames ventrales p o rtan t trois rangs de soies simplement pointues.
i. H a l i t h e a atuleata. Halithée hérissée.
Physalus. S w am m e r d . Bibh natur. tab, to , f g . g.
Hystrix marina. R e d . Opusc. t u , pag. 2 7 6 , tab. 2y.
Aphrodite aculeata. B a s t . Opusc. subs■. part. I I , Mb. I I , pag. ¿ 2 , tab. S, f g . 1 - 4 .__
L in n , Syst, nat, cd. ¡ z , tom. I , pag. t o S y , n.‘ 1.
Aphrodita aculeata. P a l l . Mise-, zool, pag, 7 7 , tabl. 7 , fg-. s - i j . __ B r o c .
Encycl. me'th, Dict. des vers, tom. t , pag. 8y, t t° i , et p l. 6 1 , f g . 6 - 1 a .
Aphrodita aculeata. C v v . D ict. des scieitc. nat, tom. I I , pag. 282; et Règn, anim.
tom. I l , page y8y.
Espèce des mers d’Europe commune à l’Océan et à la Méditerranée.
C o r n long de quatre à cinq pouces, elliptique ou plutôt ovale-ob long, rétréci
en arrière, Composé de trente-neuf segmens, et pourvu de quinze paires
délytres sur trois individus que j’ai examinés, le Vingt - huitième- et le
trente-unième segmeps portant les deux paires d’éiytres surnuméraires;
Mâchoires h peu près nulles. Êlyires molles, glabres, sous-orbicuiaires,
petites aux deux extrémités du dos, sur-tout vers la tête, légèrement imbriquées
dans rieur jqnction sur sa ligne moyenne : on ne peut les apercevoir
quen coupant la voûte épaisse sous laquelle elles sont renfermées. Cette
voûte grise, glacée de v e r t ‘brillant, est percée de tous côtés par les soies
roides et brunes des rames dorsales. Les soies des rames ventrales, également
brunes, sont disposées, sur trois rangs, dont le supérieur, composé des
soies les plus grosses et les moins nombreuses, est seul transverse, relativement
au corps. Acicules dun jaune doré; celui de la rame dorsale associé
à son rang de soies roides inférieur, eomme si le rang supérieur n’étoit
que surnuméraire. Couleur du corps, du ventre en particulier, blanchâtre,
avec des reflets légers! celle des écailles, orangée en dessus, marquetée de
brun. Les fines èt longues soies des rames dorsaleÎont beaucoup d’éclat, et
forment autour du corps Une épaisse frange d’un beau vert qui se nuance
de toutes les vives teintes de l’iris,
L HALtTHEA sericeâ. îlaüthée soyeuse>
Petite âphrodite voisine de {’hérissée. Collect. du M u s .
Espèce nouvelle fort Semblable à la précédente , mais plus petite des deux tiers.
Coups plus ovale, plus brun en dessous. Même nombre, même disposition de pieds
et d’écailles, Ces dernières sont blanches et sans taches. Les soies du rang
inférieur des rames ventrales sont plus fines et plus nombreuses. Les longues
soies des rames dorsales sont d’un vert éclatant au-dessus du dos! mais celles
qui forment une frange flottante autour du corps, sont de couleur blonde.
H- Nt TOME I.«, 3.« partie, c
?