P L A N C H E B.
GUE P E S S O C I A L E S , EUMÈNE S o u G U Ê P E S SO L I T A IR E S .
Toutes les espèces figurées sur cette planche sont des guêpes pour Linné.
Ce genre, d’abord très-nombreux, a été beaucoùp restreint.
Les Guêpes sociales constituent le genre Guêpe proprement dit, Vespa; les
Guêpes solitaires forment aujourd’hui le genre Eumène, Eumenes. Ces deux
coupes restent voisines, et ne sont distinguées que par des caractères de peu
d’importance.
P L A N C H E 9 .
G U Ê P E S S O L I T A I R E S , M A S A R I S .
Les Guêpes solitaires se continuent sur cette planche jusqu’au n.° 17 inclusivement;
elles appartiennent plus spécialement au genre Odynère de M. Latreille.
Les figures 18 et 19 font seules partie du genre Masaris de Fabricius, et sont
des Célonites pour M. Latreille.
P L A N C H E I O .
C E R C E R I S j P H I L A N T H E S .
L e genre Cerceris a été démembré par M. Latreille du grand genre Philanthe
de Fabricius. Il existe donc entre ces deux coupes génériques de grands traits
de ressemblance ; toutefois les Cerceris peuvent être reconnus aux caractères
suivans : antennes grossissant insensiblement vers leur extrémité , insérées au
milieu de la face de la tête, très-rapprochées à leur base; mandibules ayant une
saillie dentiforme au côté interne; yeux sans échancrure ; seconde cellule cubitale
des ailes supérieures, pétiolée. Les Cerceris, qui partagent plusieurs des caractères
des Philanthes, en diffèrent cependant par les antennes très-rapprochées a la
base, et grossissant d’une manière insensible, ainsi que par les mandibules dentées.
Les Cerceris ont en outre la tête plus épaisse, et le corps proportionnellement
plus long; les anneaux de leur abdomen sont étranglés à leur point de jonction,
et chagrinés à leur surface saillante : celui qui paroîf suivre immédiatement le
thorax, et qui n’est cependant que le second, ainsi que nous l’avons établi dans
nos recherches (1), a la forme d’un noeud ou d’une poire. La plupart des especes
figurées ici sont des Cerceris. En effet, on peut regarder comme tels les individus
représentés depuis le n.° , jusqu’au n.° 24 : les n.“ 25 et 26 sont deux especes
du genre Philanthe.
’ (1) Annales des sciences naturelles, par MM. A u d o u in , Brongniart et Dumas.
P L A N C H E I I .
P H I L A N T H E S , C R A B R O N S .
Le genre Philanthe, dont on voyoit quelques espèces à la planche précédente,
se continue ici aux n.°svi , 2 , 5 , 4 , y, 6 et 7.
On pourrait regarder aussi la plupart des autres espèces comme des Philanthes,
et en rapporter quelques-unes au genre Crabron ; mais un examen plus attentif
permet d établir des rapprochemens plus précis. Ainsi les figures 8, 9 , i o et i 1,
font partie du genre Melline, que M. Latreille caractérise ainsi : point de pieds
pollinigères ; ailes toujours étendues; premier segment du tronc très-court,
linéaire, transversal; tête forte, large; antennes filiformes, insérées près de la
bouche, point ou peu coudées; le premier article ovale; mandibules tridentées
dans les femelles, fiidentées dans les mâles; palpes maxillaires beaucoup plus
longs que les labiaux ; languette à trois divisions très-distinctes ; abdomen elliptique,
pédiculé; une cellule radiale, alongée; trois cellules cubitales, toutes sessiles, et
souvent le commencement d’une quatrième, la première et la troisième recevant
chacune une nervure récurrente.
La figure 12 paroit constituer un nouveau genre, qui prendrait place à côté
des Gonxes de Jurine, ou Palares de M. Latreille; il est remarquable sur-tout
parla singulière protubérance du derniçr article du palpe maxillaire, de laquelle
naissent deux espèces de corps vésiculeux.
Le n.° 14 appartient réellement,au genre Gonie, et la figure 13 s’en rapproche
singulièrement.
Les n.°s 15 , 16, 17 , 18 et 19, représentent des espèces du genre Oxybèle,
qui se distinguent nettement parce que leur écusson est épineux à sa jonction
avec | abdomen. On voit sous la lettre D cette particularité représentée avec soin.
Les figures 20 et a i sont des Crabrons proprement dits.
Le n." 22 est un Stigme.
Les n.°: 2 3 et 24 sont des Gory.tes pour M. Latreille.
P L A N C H E 1 2 .
M E L L I N E S , L A R R E S .
On peut réunir toutes les espèces figurées ici aux deux grands genres Melline
et Larre, tels quils ont été institués par Fabricius; mais, si l’on desire rapporter
ces espèces à des genres plus récemment établis aux dépens de ceux de Fabricius,
il sera encore possible de faire quelques distinctions.
Ainsi le n.;. 1 serait un Alyson pour Jurine; le n.° 2, un Trypoxylon de
M. Latreille; les n. 3 et 4 seraient des Gorytes pour Je même auteur; le n.» y
se rapprocherait beaucoup de ce dernier genre, mais on pourrait encore l’en
distinguer; les figures 6, 7 , 8 et 9 représenteraient des Astates; le n.° 10 en est