» un sac oblorig, membraneux, quelquefois vide, mais le plus souvent occupé par
» vingt-cinq à- trente corpuscules oviformes , attaches à deux ou trois cordons
» ondulés. Ces corpuscules sont sans doute des germes, et le sac est un véritable
»ovaire. Il ne paroît pas communiquer immédiatement avec 1 abdomen. Les
» germes inférieurs sont ordinairement les plus gros : à leur maturité le sac s ouvre
» sans doute, et les laisse échapper par un petit canal qui monte avec le rectum.
» On trouve en effet souvent un des corpuscules engagé dans ce canal, et faisant
» saillie au-devant du thorax ( i ). »
( i ) Voytz la figure 5.
EXPLICATION
ïï
PLANCHES DE POLYPES
D E L ’É G Y P T E E T DE LA SY R IE ,
P u b l i é e s p a r J u l e s ^ C é s a r S A V IGN Y , M em b r e d e l ’I n s t i t u t ;
O F F R A N T
UN EXPOSÉ DES CARACTÈRES NATURELS DES GENRES, AVEC LA DISTINCTION DES ESPÈCES,
P a r V i c t o r A U D O U I N ( j ).
O B S E R V A T I O N S P R É L IMIN A IR E S .
L a grande division des P o l y p e s constitue aujourd’h u i, dans la plupart des
méthodes, une grande classe que M. de Lamarck caractérise ainsi : animaux gélatineux,
a corps alongé, contractile, n’ayant aucun autre viscère antérieur qu’un canal
alimentaire à une seule ouverture; bouche distincte, terminale, soit munie de cils
mouvans, soit entourée de tentacules ou de lobes en rayons; aucun organe particulier
connu pour le sentiment, la respiration, la fécondation; reproduction par
des gemmes tantôt extérieurs, tantôt internes, quelquefois amoncelés ; la plupart
adhérant les uns aux autres, communiquant ensemble, et formant des animaux
composés.
M. Cuvier a établi dans cette classe deux ordres, qu’il a subdivisés en familles.
M. de Lamarck en a admis quatre : son premier ordre est celui des Polypes cihés; le
second comprend les Polypes nus; le troisième, les Polypes à polypier; et le quatrième
les Polypes flottons.
M. Savigny paroît réunir sous le nom général de Polypes, et à quelques exceptions
près, les mêmes animaux que M. de Lamarck : il en sépare les éponges, auxquelles
il conserve ie nom général de Zoophytes.
(I) V o y e z c i-d essus, page 3, la N o t e concernant l ‘ E x - fo u r n it p a r M . J. C . S a v i g n y , pour / 'H i s t o i r e n a - p tcation sommaire des p lanches dont les dessins ont été TURELLE DE L’OÜVRAGE.
H . N . T O M E I.w,'4.e partie.