
O b s e r v a tio . In nucibus Palm arum monospermis, et instar Cocos y -ocellatis,
foramen superest mapusculum, lobo germinante, pervium. Puncta duo lignea occluduntm
materia, et semina rotidem abortiva compressaque locttlamenta indie ani ; foramen vero
supposiro embryoni favens , fragili obtegirur tympano. Cucifera affini s inde structura,
cu/us embryo in molitore fructus apice reperìtur.
Drupa interdttm duæ seu tres basì coadunata fructttm rèfirunt lobatunt.
Arbor caudtce dichotomo ; folìis plicatìs , palmato -flabclliformibus , filamentosis,
periolis margine acìileatis.
Habitat in Ægypto superiore, Nubia et Arabia. Fructus idem cum Hyphane crinita
Gartnerì. Hyphoenes c o ria c e * , forma obconìcà pracìpuè discrepantis ; flores y arbor a
habìtatio adhuc ignoti.
E X P L I C A T I O N D E S P L A N C H E S .
Voye^ H. N . Botanique.
P l a n c h e I.rc — Un Doum femelle portant des fruits.
P l a n c h e id. Fi g. 2. Un chaton de fleurs mâles.
ü 3. Fleurs mâles détachées.
Fig. S Fleurs fènieliés dont les ovaires ont commencé à së développer.
Fig- 5- Le fruit scié en dèux parties égales dans sa longueur.
Fig. 6. L’amande séparée.
P l a n c h e II. -— Une feuille avec une portion du.pétiole, et une grappe de fruits où l’on
voit la disposition des rameaux: et des spathes.
T o u te s ces figures, à l’exception de ia première, qui représente une vue de
l’arbre en perspective , so n t de grandeur naturelle.
RÉFLEXI ONS
S U R
QUELQUES POINT S DE COMPARAISON
À É T A B L I R
ENTRE LES P L A N T E S D ’ÉGYPT E
E T C E L L E S D E F R A N C E ;
P a r f e u M. C O Q U E B E R T (i).
S ’i l est vrai, comme la physiologie des plantes nous l’apprend, que les producr
tions du règne végétal doivent varier selon le sol où elles croissent et le climat
qu’elles habitent, on jugera d’avance que celles de l’Egypte diffèrent absolument
de celles de France. Pour avoir un point de comparaison, il seroit peut-être à
propos de faire ici le tableau de l’aspect que présente la nature dans les régions
tempérées de l’Europe ; mais je me contenterai de rappeler la variété des sites qui
embellissent la France , la quantité de rivières et de ruisseaux qui l’arrosent, les
montagnes, les plaines fertiles, les gras pâturages qui font sa richesse, enfin les
forêts antiques qui contribuent à l’orner. On sent qu’un pays aussi diversifié doit
être riche en végétaux. La France étant située vers le 4 î- ' degré de latitude, et
s’étendant de plusieurs degrés au nord et au sud de cette ligne, réunit dans son
sein des plantes de ia nature la plus opposée. Les marais et les bois de la France
septentrionale, ainsi que les hautes montagnes dispersées sur son sol, offrent au
botaniste des productions naturelles à l’Angleterre, au Dancmarck, à la Suède, et
même à la Norvège; d’un autre côté, le ci-devant Dauphiné est fertile en plantes
de Suisse, du Piémont et d’Autriche; enfin les rochers des ci-devant provinces de
Languedoc et de Provence, ainsi que les pics escarpés des Pyrénées, fournissent
une abondante moisson de végétaux communs à l’Espagne et à l’Italie.
On sent encore que, dans le même canton, il doit régner souvent une grande
diversité dans les espèces que recueille le botaniste. Il cueillera, par exemple,
sur des collines arides, les cistes, les thyms, les lavandes, qui font l’ornement de
l’Europe australe : près de là, s’il se trouve un marais fangeux, il verra les carex,
les joncs, les pédiculaires, les cirophorum, croître en foule et rappeler les climats
septentrionaux. Ces exemples pourroient être multipliés à l’infini. Voyons si
l’Egypte peut rivaliser sur ce point avec la France.
Toute 1 étendue de 1 Egypte est divisée en deux sortes de terrains qui n’ont
(i) L auteur avoit destine ce Mémoire a etre lu aux pour rendre .un hommage à la mémoire de ce naturaliste,
séances de l’Institut d’Égypte; il se proposoit aussi de enlevé, à la .fleur de son âge, par l’épidémie d’Égypte
compléter ses recherches et de développer les réflexions de 1801.
que l’on y trouve. On a cru devoir en publier cet extrait . .
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