LA F A U V E T T E L O C U S T E L L E , S IL V IA L O C U S T E L L A
( planche 1 3, fig. 3 ).
S. fusco-viridis ; maculis nigricantihus ; subtùs fïavescens; caudâ cuneatâ.
S y n o n ym . Sylvia locustella. L a t h . Ind. Ornith. pag. 248 , n.° 25.
Fauvette tachetée. B u F F . Histoire naturelle, Oiseaux , planches enluminées , 58 1, n.° 3.
L a description n’appartient point à cette espèce.
Fauvette tachetée, Motacilla nævia. C u v . Règne animal, tom. I, pag. 367.
Fauvette locustclle, Sylvia locustella. V i e i l l . Tabl. encyclop. tom. I I , pag. £20.
La locustelle est d’un brun olivâtre en dessus, avec des taches noires plus petites
sur la tête, où elles forment six bandelettes longitudinales, que sur le dos et les
parties postérieures : une ligne fauve étroite passe au-dessus de l’oeil ; cette teinte
règne sur les paupières, la gorge, la poitrine, le ventre et les flancs : la gorge est
tiquetée de petites taches brunes et de forme ovoïde; les couvertures inférieures
de la queue, d’une couleur jaune - roussâtre, présentent des taches brunes qui
suivent la direction des baguettes. La queue est longue et étagée.
La femelle et le jeune diffèrent du mâle par des teintes moins vives.
Cette espèce vit le long des bords des fleuves, dans les pâturages, ou dans les
genêts épineux et dans les bruyères.
Sa nourriture consiste en petits limaçons, en insectes qui vivent sur le bord
des eaux, et en graines de plantes aquatiques. Elle niche au milieu des roseaux
et dans les grandes touffes d’herbes. Le nombre des oeufs et leur couleur ne sont
point connus.
LA F A U V E T T E DE S JONCS , S IL V IA S C H OE N O BÆ N U S
( planche 1 3 , fig. 4 )•
S. capite maculato, suprà testaceo-fusca, subtùs pallidè testacea; remigibus extùs
rufo marginatis; pedibus rubescente-fuscis.
S y n o n y m . Motacilla schoenobænus. L i n n . ; G m e l . Syst. nat. pag. 9 5 3 , n . ° 4 *
Sylvia schoenobænus. L a t h . Ind. Ornith. pag. 2^ 6 , n.° 10.
Fauvette des joncs, Sylvia schoenobænus. V i e i l l . Tabl. encyclop. pag. 4 1 9.
Sedge warbler. L a t h . Syn. tom. I I , pag. 4 3 ° > n.° 2 1 . — Id. Suppl. pag. 180.
Cette fauvette a le dessus de la tête et du corps d’un brun-roussâtre, avec
des taches d’un brun sombre sur la première partie, très-peu apparentes sur le
dos ; la gorge blanchâtre ; les sourcils et les autres parties inférieures d’un blanc
jaunâtre ou roussâtre, mais les flancs plus nuancés de cette dernière teinte; le
croupion et les couvertures supérieures de la queue d’une couleur de tan foncée
chez les vieux mâles; le haut de la poitrine est taché de brun chez les adultes:
la queue dépasse l’extrémité des ailes de plus d’un pouce; elle est arrondie.
La femelle ne diffère point du mâle.
Les jeunes de l’année n’ont point de trait blanchâtre au-dessus des yeux; les
parties inférieures offrent plus de roussâtre , et les pieds ne prennent leur teinte
jaunâtre qu’après là première mile.
Il est très-facile de confondre cette espèce avec la Fauvette de marais [ Sylvia
aquatica, L a th ., et Motacilla aquatica, Linn., Gmel.]: celle-ci se distingue principalement
de celle que nôus décrivons, par la présence constante de trois bandes
longitudinales sur le dessus de la tete, dont deux noires et l’autre d’un blanc jaunâtre
; cette derniere est située au milieu des deux noires : les sourcils sont d’un
blanc jaunâtre.
La Fauvette des joncs se trouve en grand nombre dans toute l’Afrique septentrionale;
elle est très-abondante en Égypte, en Turquie, dans les îles dé l’Archipel,
en Dalmatie, en Italie, en Espagne, en France, en Hollande, en Angleterre.
^ Sa nourriture se compose de petits hannetons, cousins, libellules, et de larves
d insectes.
Elle construit son nid près de terre, entre les roseaux ou entre les racines des
saules, sur Je bord des eaux. La femelle y dépose quatre ou cinq oeufs d’un blanc
sale ou d un cendré fauve, avec de petits points bruns disposés en zone.
Genre R O I T E L E T o u P O U I L L O T
( Regains, C u v . , V i e i l l . ; S ylvia, T em m . , L a t h . ; M o ta c illa , L i n . ; A silus, B r i s s . ).
Caractères principaux.
B e c très-grêle, court, droit, en cône très-aigu, finement entaillé vers le bout
de sa partie supérieure; narines couvertes par de petites plumes décomposées
et dirigées en avant.
P i e d s tétradactyles.
Quatre doigts, trois devant, un derrière.
Pouce articulé au bas du tarse, sur le même plan que les antérieurs.
Les roitelets et les pouillots semblent établir le passage des silvies aux mésanges.
Ce sont de petits oiseaux très-agiles qui se tiennent sur les arbres et y poursuivent
les mouches et divers insectes. On lès trouve en Afrique, en A sie, en Europe
et en Amérique.
E S P È C E .
L E P O U I L L O T A V E N T R E J A U N E , SILVIA TROCHILUS
| planche 1 3 , fig. 2 ).
S. supra ohvaceo-viridis ; subtùs superciliisque flavis; remigibus primariis ad apicem
albido maculatis.
Sy n o n y m . Motacilla trochilus. L in n . ; G m e l . Syst. nat. pag. 9 9 5 , n.° 4 9 1 .
Sylvia trochilus. L a t h . Ind. Ornith. pag. j ; o , n." 1 3 ; .