brunes, en avant des filières; celles-ci accompagnées de quatre petits
points jaunes; les pieds roux, annelés de noir.
9. æ. Les yeux du même individu avec le bord facial du thorax, dont ils sont
séparés par un bandeau très-étroit : ils débordent des deux côtés la ligne
extérieure des forcipules.
9. E. La bouche du même vue par sa face postérieure, offrant les forcipules c,
les mâchoires d , et la lèvre sternale e', que le labre ne dépasse point.
9. g-l. Les mesures comparatives des pieds du même.
II. 10. E p e ir a apoclisa, Epéire apoclise. W a l c k .
M. Savigny observe que l’Epéire apoclise varie beaucoup, non-seulement
par ses couleurs, mais encore par les proportions des pieds, tantôt plus
longs et plus robustes, tantôt plus grêles et plus courts, comme on le
voit en comparant les figures qu’il donne. On ne peut distinguer de ces
variétés quelques espèces voisines que par l’examen attentif du dessin
de l’abdomen, et par celui de la structure des palpes, dont le dernier
article présente dans les mâles des différences notables. Cette espèce
se trouve en Europe et aux environs de Paris.
1 o. 1. Individu mâle non adulte grossi. 1 , grandeur naturelle.
Des environs de Rosette. — Il avoit en dessus le thorax roussâtre,
pubescent ; Xabdomen cendré, orné du dessin d’une feuille ovale-
oblongue, festonnée, comme interrompue par la suppression partielle
de ses trois lobes, effacés antérieurement, à disque brun mêlé,
plus foncé postérieurement, bordé de noir et liséré de jaune p â le ;
à nervures d’un cendré rougeâtre, la nervure longitudinale très-
large , simple ; la première nervure transverse très-courte ; la seconde
également courte, donnant à la base de la longitudinale une forme
triangulaire; la troisième complète, oblique et sensiblement arquée;
les suivantes exactement transverses, très-peu visibles : en dessous,
le sternum brun clair; les côtés de Xabdomen ondulés obliquement
de noirâtre ; le milieu noir, compris entre deux bandes longitudinales
d’un jaune pâle, dilatées et foiblement courbées en dedans
vers le bout, suivies de quatre petits points jaunâtres qui entouroient
les filières; les p ied s roux, plus pâles sur les deux premiers tiers des
cuisses ; à jambes et tarses sans anneaux sensibles.
1 0 . i f . E t palpe du même individu, dont le renflement terminal atteste que
l’organe excitateur est prêt à se déclarer.
10. 2. Individu femelle grossi. 2 , grandeur naturelle : les pieds repliés.
Des bords du N il, aux environs de Rosette. — Il avoit en dessus le
thorax
thorax roux; Xabdomen d’un jaune safrané, rayé obliquement de
brun, orné, sur le milieu du dessin, d’une feuille oblongue festonnée,
comme interrompue par l’absence" de ses troisièmes
lobes à demi effacés; à disque brun, bordé de noir et liséré de
jaune clair; à nervures safranées ; la nervure longitudinale double;
la première nervure transverse très-courte et peu visible; la
seconde également courte, large, coupant la longitudinale, dont
la base triangulaire étoit marquée successivement de deux points
jaunes; la troisième complète, large, oblique et sensiblement
arquée; les suivantes complètes, exactement transverses, étroites,
presque imperceptibles vers l’anus : en dessous, le sternum brunie
dessous de Xabdomen coloré, comme dans l’individu précédent;
les pieds de meme, mais d un roux plus foncé.
■ o. -m . Un des deux orifices postérieurs de l’épigyne du même et son crochet.
Il existe après les crochets deux lobes membraneux, et, avant eux,
un petit tube intermédiaire fort semblable à celui de l’Épéire
armide, mais plus court, et dirigé immédiatement en arrière. Ces
parties n ont. pas été représentées.
10. 3 , Autre individu femelle grossi, vu en dessous. / , grandeur naturelle.
De 1 île de Rosette. — Il avoit en dessus le thorax d’un gris livide ;
Xabdomen cendré clair, offrant le dessin d’une feuille oblongue
festonnée, interrompue par l’absence complète de ses troisièmes
lobes ; à disque noirâtre bordé de noir et liséré de blanc; à nervures
cendrées ; la nervure longitudinale double, imparfaite; la
première nervure transverse très-courte; la seconde courte, coupant
la longitudinale, dont la base pyramidale renfermoit un
point blanc; la troisième nervure indistincte; la quatrième complète,
étroite, exactement transverse, ainsi que les suivantes, qui
devenoient presque imperceptibles vers l’anus : en dessous, le
sternum rougeâtre ; Xabdomen coloré, 'comme dans les deux individus
déjà décrits; les pieds d’un cendré livide, annelés de brun
à chaque articulation et sur le milieu des jambes et des tarses
des deux paires antérieures.
H. N. T O M E ).«, 4.. partie.