
grandeur naturelle, et fixée sur un fucus : M. Bory de Saint-Vincent l’a reçue de
Toulon et d’Alexandrie, i. 2 , un rameau grossi : — "K; vésicules geihmifères.
t . y , portion terminale d’une branche, très-grossie : — "K, la vésicule gemmifère.
1. 4> deux Cellules réunies, et vues en dessous pour montrer l’insertion de leur
tige centrale,
La figure 2 doit être rapportée à la Dynamena disticha, Dynamène distique de
M. Lamouroux : la conhoissance de bette espèce est due à M. Bosc, qui en a
donné une figure, et l’a nommée Sertuldire distique (t) : ce,savant naturaliste nous
a fourni des renseignemens sur l’animal qui habite les loges. Voici ce.qu’il dit du
polype et. du polypier : « Cette coralline, d’environ cinq millimètres de haut, èst
» extrêmement commune sur 1 e, fucus nalans dans la haute mer, où elle a été ob-
» servée par Bosc. Il a paru à ce naturaliste que la même souche serpentoit sur
» toutes les feuilles de la même trochée de fucus, et qu’il s’en élevoit des milliers
» de tiges, qui, ayant chacune six à huit paires d’hydres, formoient un animal im-
» mense, dont on ne peut pas së faire une idée. » La figure 2. 1 représènte la
grandeur naturelle : Je polypier, est fixé, sur une espèce de fuciïs qu’on trouve
dans la mer Rouge. 2, 2 , rameaux -grossis et montrant la manière dont la tige
commune est rampante; 2 . / , paires de cellules très-grossies. et vues, de face;
2. 4 , une paire de cellules Vue en-dessous pour montrer l’axe d’insèrtion.
Le genre Aglaophénie, Aglaophenia de M. Lamouroux [Plumulaire, L am.),
est caractérisé ainsi : polypier phytoïde, corné; rameaux munis, dans toutë leur
longueur, et sur le même côté, de cellules axillaires ou isolées. Ce genre est
nombreux en espèces, et les figures qu’en ont données les auteurs sont généralement
trop mauvaises pour que la comparaison avec celles qu’on voit ici
puisse conduire à une détermination rigoureuse.
La figure 3 paroît être!’Aglaopheniapennaria, Aglaophénie pennaire de M. Lamouroux.
M. de Lamarck la distingue de sa Plumulariapinnata. Esper en a donné
une figure détestable. La figure 3. /' représente cette espèce de grandeur naturelle;
3. 2 , fragment d’un rameau, très-grossi; 3. 4> deux articulations vues de
face; 3 . / , fragment de la tige principale montrant l’organisation externe, et, à
l’endroit de la section, les tubes ou cavités intérieurs; 3. 6 , le même fragment
vu sous la face opposée.
La figure 4 semble être K Aglaophenia myriophyllum, Aglaophénie myriophylle
de M. Lamouroux ( Plumularia myriophyllum, L a m .) .\ la figure 4 - ' ' représente,
de grandeur naturelle, plusieurs rameaux groupés sur une feuille de fucus; 4- -2,
une portion grossie; 4- 3> fragment de l’individu précédent : on voit que le bord
des cellules est denté; ce caractère paroît avoir échappé aux naturalistes. 4- 2>
deux cellules vues de face; 4- / , fragment d’un rameau vu de face et montrant
l’insertion des cellules.
( 1 ) B o s c , Histoire naturelle des vers, tome I I I , pa g e 1 0 1 , p la n ch e 2 9 , fig. 2.
PLANCHES D HYDROPHYTES 1
DE L’ÉGYPTE ET DE LA SYRIE,
P u b l i é e s p a r J u l e s - C é s a r SA V IG N Y , M e m b r e d e l ’I n s t i t u t ;
O F F R A N T
UN EXPOSÉ ÜES CARACTÈRES NATURELS DES GENRES, AVEC LA DISTINCTION DES ESPÈCES,
P a r V i c t o r A U D O U I N (2).
O B S E R V A T I O N S P R É L I M I N A I R E S .
L a plus grande partie des plantes cryptogames aquatiques ont d’abord été toutes
confondues sous le nom d’Algues : elles ont été ensuite nommées Algues submergées
par Correa de Serra, Hydralgues par Roth, Hydrocarées par Roussel, Fucées par
Richard, Thalassiophytes et ensuite H y d r o p h y t e s par Lamouroux. Nous adoptons
cette dernière dénomination générale.
La famille des Hydrophytes correspond à la division des Algues de M. Agardh,
et renferme un grand nombre de genres très-différens. M. Sàvighy én a représenté
quelques-uns que nous avons essayé de reconnoître en nous aidant des
conseils de quelques botanistes de nos amis. Les mêmes difficultés que nous
avions éprouvées ailleurs se sont reproduites ic i; c’est-à-dire qu’il nous a été
souvent difficile d arriver a une détermination précise, parce que nous n’avons
eu à notre disposition ni les objets en nature, ni les dessins qui les représentent,
et qu’il a fallu étudier les gravures en noir.
(1) V o ir les deux planches portant le titre d ’ALGUES, plication sommaire des planches dont les dessins ont été
à la fin du volume II des planches d’Histoire naturelle, fournis par JVl. J. C . SAVIGNY pour ¿ 'H i s t o ir e NA-
(2) V o y e z ci-dessus,page 3 , la Note concernant V Ex- t u r e l l e d e l ’ o u v r a g e .