tres-sinués. L ’entrée du ventricule branchial est garnie de quelques filets m
inégaux, les grands et les petits alternant ensemble; son réseau peu régulier co
posé de vaisseaux ondulés, formant des mailles dont les jours sont intercept''
par des vaisseaux longitudinaux très-grêles. L ’oesophage descend de la base am'
r i P i i V A r ï i i r h A M v . î l 1 . • I r . • ' . . . .
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e u re du thorax; il s u n it au gros intestin p o u r p roduire ce long pédicule auqp i
est suspendu 1 abdomen : il est toujours vide ; ainsi lès alimens ne s’y arrêtent
point. L estomac est médiocre, peu charnu, quoique glanduleux, de même qu’une'
portion de l’intestin, qui m’a paru garni, un peu au-dessous du pylore, de petit!
tubes verdâtres, simples, bifides ou trifides, probablement hépatiques. Cet intestin
se recourbe bientôt en devant, et remonte directement vers l’anus ; il est rempli
dexcrémens d’un gris clair, réduits en fîlamens au-dessous du pédicule, mais an-
dessus moulés en cinq à six petites masses. L ’ovaire est une poche placée dans!
l’abdomen, et entourée par l’anse de l’intestin ; il est attaché à un corps irrégulier
compacte etblanchâtre : les oeufs qu’il contient, et qu’on aperçoit du côté gauche
sont nombreux, petits et lenticulaires. L ’oviductus suit visiblement le pédicule dé
1 abdomen pour se rendre à Tanus.
L espèce que je donne comme' exemple du genre D i s t o m a ( D i s t o m a rubrum), |
parce qu’elle me paroît absolument congénère du Distomus variolosus de Gærtnerlilj
diffère beaucoup de la précédente par l’aspect général, quoique la conformation !
L disposition même de ces petits animaux semblent l’en rapprocher infiniment! |
Elle offre des masses demi - cartilagineuses, irrégulières, aplaties, d’un rouge I
vineux, garnies sur les deux fèces de cellules un peu proéminentes, que lesani j
maux qu’elles contiennent colorent en jaune : ces cellules se présentent à l’extcj
rieur sous la forme de mamelons ovales, pourvus à chaque bout d’un orificeI
pourpre, fendu en six rayons; elles sont tantôt très-pressées, tantôt moins,etI
Ion voit alors qu’elles se disposent par groupes circulaires plus ‘ou moins com-|
plets, mais dont la circonférence est toujours occupée par le gros bout et le grandi
orifice de chaque mamelon.
Les animaux sont grêles, composés d’un petit thorax, auquel un abdomen uni
peu plus grand et en massue tient par un long pédicule qui se recourbe com |
munement en arriéré. L e thorax est cylindrique, oblique à sa base, surmonté d’un|
cou pyramidal, dont l’ouverture est ronde et découpée en six tentacules courts|
et obtus. La tunique a, de chaque côté, quelques nervures musculaires, longitu-l
dmaies, fines et régulièrement espacées. Les vaisseaux du dos sont très-ondulés,I
et le tubercule postérieur paroît plus gros que l’antérieur. La mollesse et les I
sinuosités des parois de la cavité branchiale n’en laissent pas distinguer le tissu;I
cest de sa base antérieure que descend l’oesophage : fi est fort mince, et parvient!
à un estomac charnu, simplement ovoïde. Au-dessous du pylore, l’intestin, d’abord I
un peu renflé, se dirige bientôt en arrière, en formant une autre poche oblongucl
(i) Distomus P variolosus. „„„„„„ , , , . , croceo rubra sunt; smguhnn autem duplici perforatum est ■
trusta ce„acca,Uaax,crasswscula,s„btbs plana, suprà erijich minime ceccinee , qued curgidulus marie, rjmim I
verrues çrebr,s vanarque magnmdms cens,,erra, coleris coloris a,que six dis,h,eus radiis, quasi in m disrim I
velddut, rubicund,, velexcrecee albicantis. fu „ h dmes> c;„g„ . Gærtn. apud'pALL. S icH. p., I
v errucæ seu 1 ubercula maximam parte/n ovalia et ex fasc. x.
qui I
qui 0CCUPe Je fond de ra,)d°men : il se relève ensuite, monte sur le côté droit
de l’estomac, suit le pédicule ou l’oesophage, et va s’ouvrir un peu plus haut sous
un tube cylindrique, dont l’ouverture et les tentacules imitent parfaitement èeux
de l’orifice thoracique. L ’ovaire est latéral, comme dans le genre Diazona, mais
il est place a droite ; e t, au lieu detre compris dans l’anse intestinale, il la
recouvre entièrement - les oeufs sont grands, au nombre de quinze à vingt, et
disposés par lignes régulières. On en voit souvent de plus gros que les autres
qui sont déjà engagés dans la base de l’oviductus. Celui-ci monte avec le rectum,
et le dépasse: son bout supérieur est presque toujours occupé par un de ces gros’
germes, qui fait saillie sur le devant du thorax, au-dessus de l’anus.
Cette espèce m’a offert un phénomène que j’ai aussi remarqué sur quelques
autres, notamment sur les Aplidium, dont les cellules sont profondes A l’ouverture
du corps gélatineux, on voit souvent avec surprise que les petits animaux
quil contient sont à plusieurs lignes de distance de la surface extérieure
comme s ils navoient aucune communication au dehors. La véritable cause dé
ce phénomène me paroît exister dans la contraction violente et subite de ces
animaux plongés dans l’a lco o l, contraction qui rompt leur adhérence avec les
oscules de 1 enveloppe et qui les repousse au fond des cellules. Un accident
analogue arrive quelquefois a 1 Ascidia intestinalis.
Le genre que j’appelle S i g i l l i n a s’éloigne plus des Ascidies que les précédens:
n conno,s de même qu’une seule espèce ( S i g i l l i n a australis) Elle a été
trouvée sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, à une profondeur de
.vingt brasses. Elle consiste en des cônes alongés, gélatineux, demi-transparens
supportés et fixés par des pédicules plus grêles. Il paroît que ces cônes sont souvent
rapprochés et groupés en faisceaux. Leur surface est garnie de mamelons
ovales, colorés par les petits animaux qu’on aperçoit au travers, et pourvus de
deux orifices fendus en six parties. L ’orifice inférieur, ou le moins éloigné de
la base du con e , répond à la bouche, et est toujours le plus grand des deux
g , Le thorax, plus court du double que l’abdomen qui le termine, a la forme
dun demi-globe ou d’un globe aplati en dessus, comprimé par les côtés II est
roux et opaque. Sa partie plate, qui est entourée d’un large anneau blanc-laiteux 99 il ü 0nfices un Peu wbuieux de la bouche et de l’anus et les deux tuber-
eues. L orifice de la bouche occupe le centre; il est couronné de six tentacules,
arron is. L orifice de I anus, découpé en six dents obtuses, est sur le bord antérieur -
,CP S Pj tU tube:CU,C est entre ,es deux orifices ; et le plus gros surle bord postérieur’
Les cordons colorés et ondulés qui. partent de c e lu i-c i, décrivent deux demiü
SSI!Ians avant de gagner l’abdomen. Le ventricule branchial a quatre ou cinq
gr s vaisseaux circulaires, qui s’unissent par des vaisseaux longitudinaux très-'
es. bon entrée est garnie de douze filets tentaculaires, disposés sur deux rangs
surmontes dun anneau membraneux; les filets supérieurs sont plus courts que
nnimeurs, avec lesquels ils alternent. A l’extérieur, le contour du thorax est
que e vingt-quatre nervures musculaires, qui descendent de son sommet et
t en convergeant aboutir au pharynx. Celui-ci, percé au fond du sac branchial esr
HN- tome i.« *|1§Î§
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