C o r p s long de dix à quinze lignes, ovaie-elliptique, déprimé, constamment
formé de v in g t-n e u f sëgmens, et recouvèrt de treize paires d’élytres
le vingt-septième segment portant la paire surnuméraire, de sorte qu’il ya
trois segmens et trois paires de pieds entre la douzième paire d’élytres et
la treizième. Tête fort petite à yeux rapprochés sur les côtés. Trompe
grosse , coitionnée de vingt-huit tentacules. Mâchoires tridentées. Antennes !
mitoyennes menues; leur premier article égal à la moitié du second, celui-
ci presque sétacé. Antennes extérieures grandes, un peu renflées au-dessous
de leur pointe. Un petit mamelon conique sur la jonction de la tête et
du premier segment. Elytres placées obliquement sur le dos, auquel elles]
tiennent par de larges mais très-délicats pédicules , profondément imbriquées,
grandes, réniformes, échancrées à leur bord supérieur, réticu-l
iéesi frangées dans leur contour, et garnies de quelques courtes épinesI
vers leur bord postérieur \ les deux premières, presque ovales, sont les!
plus petites de toutes. Cirres tentaculaires avancés, dépassés néanmoins!
par les antennes extérieures. Pieds cachés sous les élytres. Faisceaux supé-1
rieurs appuyés sur le devant des inférieurs, à soies blondes, fines I
flexibles, très-inégales et très - divergentes ; la loupe les fait paroître anne-1
lées. Faisceaux inférieurs à soies ferrugineuses, très-roides, un peu dilatées)
sous leur pointe, qui est légèrement courbée. Acicule supérieur jaune;!
l ’inférieur brun, beaucoup plus grand tant dans cette espèce que dans les)
suivantes. Ventre blanc, avec de beaux reflets. Le dos est revêtu d’une peau]
délicate et incolore sous les élytres, qui sont brunes, marquées longituJ
dinalement d’un trait noirâtre.
II.C Tribu. P O L Y N OÆ S IM P L IC E S . ^
Antenne impaire aussi grande ou plus grande que les mitoyennes.
Elytres coriaces ou simplement membraneuses, celles de chaque rang s’im-|
briquant rarement avec celles du rang opposé,
Deux styles ou filets postérieurs,
Corps plus ou moins linéaire,
t. P o l y n o ë squamata, Polynoé écailleuse.
Aphrodita squamata. Pall, Mise» i°ol. pag. pi, tab. y , fig. ij..
Aphrodita squamata. CuVt Dict# des scienc. nat. tonu I , pag. 283 ; et Reg«\
anim. tom. I I , pag# J2j.
Espèce des mers d*Europe, communiquée par M. Cuvier.
C o r p s long de dix à douze lignes, oblong - linéaire, obtus aux deux bouts,!
formé, dans trois individus, de vingt-sept segmens, dont le d e rn ie r porta
les filets, et recouvert très - exactement par douze paires d’élytres, sann
aucune paire surnuméraire. Téte aplatie. Yeux rapprochés sur les cotes*!
Trompe de grandeur moyenne , couronnée de dix-Ii’uh tentacules. Mâchoires
non dentées. Antennes mitoyennes ressemblant beaucoup aux cirres supérieurs,
et par conséquent renflées vers le bout avec une petite pointe; l’impaire
de même, plus grande. Antennes extérieures épaisses. Élytres situées obliquement
et croisées sur le dos, auquel elles sont fortement fixées, coriaces, ovales,
légèrement échancrées à leur bord supérieur, finement tuberculeuses, frangées
dans leur pourtour; elles ne diminuent point de grandeur vers l’anus :
les deux premières, parfaitement elliptiques, sont, comme à l’ordinaire,
les plus petites dé toutes. Pieds découverts ; seconds cirres tentaculaires
diiiges naturellement vers la bouche. Faisceaux supérieurs à soies flexibles,
tomenteuses, formant au-dessus des inférieurs un bouquet roussâtre peu
garni. Faisceaux inférieurs composés de soies assez épaisses, roides, âpres
et un peu dilatées près de la pointe, qui est aiguë et foiblement courbée;
elles sont dun jaune foncé. Acicules ferrugineux. Couleur du ventre, gris
nacré; celle des élytres, gris vineux pointillé de brun, relevé d’une tache
roussâtre.
La forme et la disposition des élytres rapprochent un peu cette espèce
cel,e flui P ^ è d e ; mais tous ses autres caractères la rejettent parmi les
suivantes.
Po lyno ë floccosa. Polynoé houppeuse*
Espèce nouvelle des côtes de l’Océan.
Cours long de neuf à dix lignes, oblong-linéaire, rétréci en pointe vers l’anus,
formé de quarante segmens, dont le dernier porte les filets, et muni de seize
paires d’élytres caduques; les vingt-six, vingt-neuf, trente-deux et trente-
cinquième segmens portant les quatre paires surnuméraires, qui laissent
par conséquent toujours deux segmens et deux paires de pieds entre elles.
Trompe de grandeur moyenne. Mâchoires dentelées. Antennes mitoyennes et
extérieures comme dans l’espèce précédente; l'antenne impaire étoit rentrée.
Je ne puis décrire les élytres, qui étaient tombées et que je n’ai pas vues.
Faisceaux supérieurs à soies flexibles, cylindriques, tomenteuses, formant
de petites houppes d’un gris tacheté de brun. Faisceaux inférieurs à soies
plus longues, roides, hérissées et légèrement coudées au-dessous de leur
pointe, d’un jaune ferrugineux. Acicules jaunes. Couleur du corps, gris de
lin tirant au violet, avec des reflets légers.
£ Polynoë foliosa. Polynoé feuillée.
Aphrodita imbricata. L inn, Syst. nat. ed. 12, tom. I , pag. 108y , n.‘ 4 Gmel.
Syst, nat. tom. I, pag, po8, n.° ¿p.
Espèce des cotes de l’O c é an , communiquée par M. Latreille.
¡ P f | Io" g | § vingt à vingt-deux lignes, oblong-linéaire, peu déprimé, composé
de quarante-deux segmens, et muni de dix-huit paires d’élytres caduques, les
vingt-six, vingt-neuf, trente-deux, trente-cinq, trente-huit et trente-neuvième