448 D E r È V È Y A U LAC DE THUN, Scc.
tzerlandes-, Berne 1783, qu’il faut chercher une defcription exaétc 8c
intérelfante de ce lac & de fes produisions.
Réfu!-
01 c de ce
chapitre.
§. 1666. J’obferverai, en terminant ce chapitre, qu’il réfulte des obfer-
vations qu’il renferme, que la malfe des montagnes qui féparent le lac
de Geneve de celui de Thun, dans le Geifenay & le Simmenthal, eft
toute de montagnes fecondaires, calcaires pour la plupart, & dont
les couches, fouvent verticales, ont leurs plans prefque tous dirigés
du Nord Nord-Elt au Sud Sud-Oueft , ou du Nord-Elt au Sud-Oueit;
& c’eil aufli la direétion générale des hautes Alpes qui leur correC.
pondent.
g h a p . n.
C H A P I T R E I I .
D E S P I E T Z A G U T T A N N E N .
§. 1667. L e 7 de juillet, après avoir mefuré la profondeur Si la Banc’
température des eaux du lac de-Thun, je me rembarquai pour8ypie
gagner fon extrémité orientale.
A une lieue Sc un quart de Spietz & du même coté, je remarquai
des falaifes blanchâtres, efcarpées au-deffus du lac, j’abordai pour
les examiner; c’étoient des gyples mêlés de terre calcaire, & difpofés
par couches minces & ondées, qui montent de 23 ou 30 degrés
contre l’Oueil Nord-Ouell. Je trouvai là de jolis huilions de Rhododendron
villofum, que je n’aurois pas attendu dans une fituation
aulfi peu élevée.
§. 1658. DeiA , en un bon quart-d’heure, je vins aborder aux bains
de Leenfingen, litués aulfi fur la rive méridionale du lac. On m’avoit Lëeniigen.
prié de les examiner, & je fis en effet quelques épreuves avec les
réaélifs. Mais depuis lors, M. M o r e l l, favant chymifte & apothicaire
de Berne, les a analyfées avec foin, & il a trouvé que leur vertu
rélide principalement dans de l’air hépatique & de la magnéfie. Magasin
fur die mturkunde Helvétiens , T. I , p. 24 f •
D es bains, je vins en une heure à Neuenhaus, grand édifice public,
conftruit au bord du lac, pour l’entrepôt des marchandifes, & o«
fe trouve aulfi une auberge-
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