Ces roches
ont
été prîtes
pour des
laves.
atgilleuft , comme le quartz ou le feldfpath clans on granit; en for te
qu’on doit la conlîdérer comme une roche çompplêe, de la claife des
glanduleufes ou amygdaloïdes.
En continuant de fuivre le lit du ruiffeau, je trouvai des bancs, de
poudingues. greffiers affis fur la roc.he que je viens de décrire. Ces
poudingues font compofés de fragments anguleux de porphyre ,, de
quartz & des grès argilleux, que j’ai décrit plus haut.
Q u an d on fort de ce vallon pour- aller à Eréjus , 011 voit des Bancs
confidérables de la roche glanduleufe. Qn en revoit encore, fous, fe
chemin auprès du 61' mille,
§.1447. J ’ a r r iv a i d’e bonne heure à Fréjus , & comme M. D arluc
dit dans fon Hiftoire Naturelle de la Provence , tome III, p, 317 ;
que Cette ville ejl conftruite fur le cratere de ' quelque volcan éteint jè
fis le tour de la ville pour chercher les traces de ce volcan. Il eft bien
Vrai que la ville eft bâtie fur une petite éminence au. milieu d’une
plaine un peu inégale; mais dans tout le tetrein qui l’entoure & qui
lui fert de bafe, je ne vis rien qui eût l'apparence volcanique, fi ce
ii’eft des roches argfileufes à glandes de fer ipathique exactement, fetn-
btables à celles que j'ai décrites.
E t il paraît bien que ce font ces roches que M. D a r lu c & M. de
L a m a n o n , .cité par M. D a r lu c , ont appeltéés dés pierres fùtifflées^
& qu’ils diiènt que l’on trouve jufqu’à une lieue au-delà- de Eréjus,
a u Nord, a u bas des montagnes, de l’EftereL
D ’a i l l e u r s , là v ille p a r o ît b â tie fu r d e s b a n c s d e g rè s d e diverfes:
q u a lité s & d e d iv e rle s c o u le u rs ; le s fq ffé s , q u i fo n t trè s -p ro fo n d s , font:
e n tiè re m e n t c re u fé s dans c e s grès,.
, Je terminerai ce chapitre par la deieription de deux pierres remarquables
que j’ai trouvées aux environs de Eréjus..
e 1448. L ’une eft un porphyre qui, à ce que je crois, n’a encore 4Pc°rrpfta7uf®
H ’décrit par aucun lithologifte. J’en trouvai un fragment au bas de defe,d
Z montagne de l’Efterel; ce fragment étoit arondi, & avoit environ pathbku,
quatre pouces de diamètre.
E x t é r ie u r em e n t la pâte de ce porphyre eft d’un brun qui tire fur
le violet, râboteufe, parfemée de quelques cavités , & fon afped e
terreux & fans éclat. Au-dedans cette pâte a la couleur du chocolat,
l’on grain eft très-fin, un peu brillant, fa caffure eft très-fine, prefque
m a t t e , quoiqu’un peu fcintilleute, & tire un peu fur le conchoide.
Elle eft denfe, fort dure, fenfiblem.ent plus que le porphyre ordinaire’^
l’acier au lieu de la rayer, y laiffe fa propre trace comme du
crayon.
L es' grains que renferme cette pâte font fort nombreux & de grandeurs
inégales ( les plus grands ont trois lignes de longueur, fur une
largeur d’une ou deux lignes; on en voit auffi de beaucoup plus petits
leur forme générale eft celle d’un parallelipede alonge , mais mv^n
la maniéré dont ils fe piéfèntent,; & quand leurs angles font emouffes
ils paroiffent plus ou moins arrondis. Tous font brillants d un
vitreux, très-vif; quelques-uns paroiffent d’un bleu changeant en vralet
extrêmement beau & velouté; comme celui de la plus belle pierre
Labrador.
C es ' couleurs brillent fur-tout au folèil ; mais on les voit cependant
trës-biëïj l'ombre \Sf ittêmeaUx lumières’ : lorfqu’on détaché ces cry -
taûx iH p^terenvtrrj:r irencs, .comme le èryftai le plus net; leur caffure eft plane & lamel-
ÎeüfèAahs'ua'fens , 1 ? ébttèliôïde dans Eâutre ; ç’eft dans ce si qu
¿es'cryftaux doritient leur belle'coilleür , car quand on les voit iur le
éclar n’eft coloré que qüâûdîa
parfaite des lames M W j g F l W I I
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