Eau de
St. Paul.
8 D' A N N E C Y
Chaux aérée . V • • • • * • • • ■
Fer environ . . ■ • • | ........................
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1
Parties extraitives une petite quantité.
Gas hépatique contenant un peu d’air fixe| à peu-près le tiers du
volume de l’eau.
Le même volume de l’eau de St. Paul, improprement appeüée eau
d'Alun a donné,
Alkali minéral ou fel vitriolé de Glauber . 6 grains.
Magnéfie vitriolée ou fel cathartique
6
C h a u x vitriolée ou félénite . . . . ..
18
Sel marin à baze de magnéfie . .. •
4
Chaux aërée ou fpath calcaire difious
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2
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Chaux muriatique ou fel marin calcaire . 12
Parties extractives animales une petite quantité.
Gas hépatique particulier, uni à de l’acide vitriolique libre, envir
o n le tiers du volume de l’eau.
Toutes ces dénominations font celles qu’a employées M.Bonvoisin.
Les amateurs de Chymie liront avec le plus gran d intérêt les détails
de ces analyfes dans la II. partie des Mémoires de l’Acadenue royale
A«Çrienres de Turin, pour les années 1784—I78f-
T’ai mefuré plufieurs fois & eh diverfes faifons, ' la chaleur de ces
taux, & je l’ai toujours trouvée à très-peu près la même; favoir,de
A A ï X. Chap. I l $f
?5 degrés dans celle du foufre, & de 3<S \ ou 36 > 7 ^ns ceUe de
St- Paul-
Malgré la chaleur de ces eaux, on trouve des animaux vivans dans
fes baflins qui les reçoivent; j’y ai reconnu des rotiférès, des anguilles
& d’autres animaux des infuiions., J’y ai même découvert en 1790,
deux nouvelles efpeces de tremelles, douées d’un mouvement fpon-, .
tanée. On peut voir leur defeription dans le journal de phyfique de
décembre 1790» pag. 401.
Ces fources Portent l’une & l’autre d’éntte les couches d’un foc
calcaire compacte ou de marbre greffier, d’un gris blanchâtre. Ces couches
font inclinées de 10 degrés en defeendant à l’Eft Nord-Elt. &
entremêlées de couches argilleufes qui fe décompofent. J’ai trouvé àu> u ■
nord de la ville d’A ix , dans le roc calcaire compacte fur lequel les ........ ;;;
vignes font plantées, d’affez beaux fragmens de pinnes marines.'
L a fource fulphureufe eft celle dont on fait le plus grand ufage. Le
Roi de Sardaigne avoit fait conftruire, il y a quelques années, fur cette
fource un bâtiment demi-circulaire , décoré d’une archite&ure très-
noble & très-élégante, avec des cabinets très-commodes; pour les
bains & pour les douches,
§. 1x69. La ville d’Aix eft dominée à l’Ëft par une cime affey éle-
vée, qui fe nomme la montagne d’Azi & qui forme une des limites
occidentales d’une grande maife de montagnes qui porte le, riom général
de Bauges. J’allai me promener fur cette montagne le i ei de feptem-
bre 1790. On y va achevai en quatre heures & demies depuis Aix. Elle
eft calcaire & ne préfente rien de curieux pouf le Miriéralpgifte ; mais
la vue que l’on a» foit- en montant au Nord du côté, de Genève, foît
du chalet du marquis d’Aix du côté de l’Oueft, efttyés-^lle &fire?-
étendue. On découvre de ce chalet toute la VâUée'd’A.îx V toù't le
lac duBourget, les grandes prairies fituées à fes extrémités, les moiî-
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