De Final
à Loano.
Beau
point de
Yue.
J70\ : J \D E , G E r A % S ■ | \
de mica & de quartz,,, fouvent verdâtre, dont les couches font ici
ondées & en zig-zag', là planes, verticales, dirigées comme l’arrête-
dqnt ;je ;yjen& de.parler.-; sué
■ En- paifant -à ■ Final s, on-vffi,it un-, château b â ti % , un roc calcaire.tf j }
dans les, creyaffes duquel croiffent une quantité; d’opuntia ou figues
d’Inde de la grande forte.
. .i:35§.;;Ii,a,pla}-ne;au bofd-jdfijfe..mer où eft.bâtie la.-.ville, de-.Fiiiat
n’a qu’un quart, de lieuq .^¡lqrgeun Apre# f’gvqir,traverfée, omcommence
à gravir par un chemin rapide & en zig-zag , une montagne de
pierre .calcaire bleuâtre ,, fur la:.furfàce-de,laquelle; on voit-des,bancs
d’une breche toute calcaire à jragmens, anguleux , phénomène important
& que j ’ai fouvent çbftr-yé. §. p M p K
( .On arrive. en’ ?o-namu^e| à ïa Tcnue-cI^^ceüte petite,,inpotagne , &
on 'jouit de là d une très-belle vue de, tput le golfe renfermé entre le
( i ) On tropve dans les mon.tagnes
fituèés fur Iesr dérrieVes de Final, une pTêrré;
câfcâîrè, prèfiju “ehtiél'eTiien t ■■'côrh pTifétraè -
débris de coquillage. M. S ç a l l a n z a n i
a décrit cette pierre dans les Mémoires de
là Société Italienne , t. I I y p. 86 f y '& n n
échantilldft'qiie ni’a e n v o y é l e , 0 ®étepr
R o s s iN l , fous le nom de Piétra a Luma-
cheile, o pettiniti commuai aï Finale, eft
bien confofmeà la defcripiion-dfeiCe grand
obfervateur. Mais fans doute ijwe.les mon-
tagnes.:compofées de cette pie.rte coquiU,
lierc né s’avancent pas jufqu?ausbord dela
mer, du moins n’ai-je, rien vu dejpareil- dans
toute la route que j’ai faite fur ce. rivage ;
& ©rfque depuis mon retour , j ’ai obfervé
de nouveau les échantillons que j ’ai rapportes
, ' je n’y ai rien vu qui eut la moindre.
irefiïêmbl'ance'aveb f a ‘pieTrè coq'ülllîére de
Final dont il eft ici queftion. Ail refte,
lorfqnr M. S p a l l a n z a n i obferve que-
‘ceftè'pfôffe&eft qnÉiérç^jènt compbfée de
débris.de peôinltes j i t a iaifan; d’y .joindre
une petite réferve, en difânt, tutto ô quafi
tutta. En effet, lorfque je l’ai obfervée avec
foiny j ’y ai reconnu des débris de corail
articulé , des fragmensr de quartz-, de"
fchiftes micacés ,, de -.ftéatioes & de fpafh-
calcdrre oorifufement cryftalh’fe * qui s’eft
formé dans les interftices^de ces fragment
& qui ¡les unit ;entr’eux*
cap de Noli & celui delle Mette, om’-rèconnéit les villes ou bourgs de
Piétra, Loano , Borghetto , Albenga-, j’isle Gâllinara, Alaffio , & enfiti
le cap delle Melle qui termine ce magnifique -baffin , dont quelques
parties; fout, d’une richefte & -d’une fertilité adniteblesv
A p rè s i i minutesde defcènte , je renCOhtr-à-ideS'feuillets- de fchiftes
micacés, mêlés de quartz; la pierre calcaire recommence immédiatement
après, & continue jufqu’au bas de la dêfc'éinte , -qui eft :en tout
de iS minutes., Les bancs de cette pierre calcaire ibhfr inclinés en def-
cendant vers la mer , & font fréquemment coupés par des fentes perpendiculaires'
à l’horizón r d’après-iefe principes1 ¡que j’ai ‘p d e ë , §. ia-i 8 ,
cette politimi prouve que ces rbeh-ers-fCnt-ïa'dàtis leur fituatioii primitive.
• Vfp’i
Au bas de la montagne , on fe trouve dans un terrein parfaitement
plat,'couvert des plus hèâtte'ôliViifSvqiti'rioHnent uhe'forêt , au travers
de; laquelle oii vient1 en ig ïir inivtes ' là ' -'viïl e - r/e la Piél¥a ,■ &de
là'-i-eu'- demi-heure, toujours en plaine» & .toujours a 11-timbre dès oliviers,
à Loano , où nous dînâmes. On compte 14 milles de Spiotorno
à Loano-,;-nous?leS'finies'eiï qttàirt!to;âfléfc'& ~
§. 1369. La belle pleine de Loano dure encore une petite demi
lieue juiquesùiin peu au-delà1 dë 'Borghetto ; lâ, --par un chemin en a Alatfîo.
corniche au-delfus de là- i-ii-er f ou niiverie-inie-colline- calcairepour
venir traverfer la longue & vilaine ville de Cereale,
u- hijoo fe-ch c.rt -- •)?. osic'.b 1; y. i c , y. 1iu m A JnBhiibtiSo i 3
Drxa ,. par une plaine irfche &;fêrt'ifecohime cèlle: 'de.'.î.ôàno y on
vient dans une- petite heure^à-.Ja;;-viUe-:ld’Alberiga y-ou! nOus-:né‘ nous
arrêtâmes que pour prendre un guide P'qùf iiôus: cOndUifit‘3-Alafiiot
Cette précaution étoit néceifaîre , parce que le fentier a mulet, qui
porte le: iióiit-de grande toute ^avôit ètéfOtóipù & etìtriuiié-par Aés toi-
rens effroyables-quinze jours auparavant.' '
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