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I
§§
»orte le drapeau, & qui aujourd’hui s’ appelle Simplement
enfeigm. Comme le drapeau des Suiflès eft
plus pefant & plus embarraffant que les nôtres, chaque
compagnie marchant en campagne fait porter le
Sien par un bas officier appelle tachni uncher, c’eft-
■ à-dire porte - enfeigne, qui met le drapeau entre les
mains de l’en feigne pour prendre une hallebarde,
quand les -officiers de la compagnie font la parade,
ou dans les autres occafions d’éclat. Il y a auffi des
porte - drapeaux , appellés gentilshommes à drapeaux
dans le régiment des gardes-françoifes. Diction, militaire.
(D . ƒ.)
PORTE-ÉPERON , f. m. terme de Cordonnier, petit
morceau de cuir coufu trois ou quatre doigts au-
deffiis du talon de la botte, pour loutenir l’eperon
du cavalier; ( D . J . )
PORT’ÉTOILES & PERROQUETS, (Hiß.mod.)
nom de deux fa&ions qui fe formèrent à Bâle vers
l’an 12 5 0 , que la nobleffe fut divifée en deux partis
qui fe firent long-temsla guerre. L esperroquet s furent
ainfi appellés, parce que dans leurs enfeignes ils por-
toient un perroquet de finople ou verd dans un champ
d’argent, & l’on donna à leurs adverfaires le nom de
port'étoiles y parce que leurs étendarts étoient chargés
d’une étoile d’argent en champ de pourpre.
PORTE-ÉTR IER , f. m. terme de Sellier y petit
bout de corroie attaché au derrière de la fe ile , pour
troufferles étriers quand on eft defcendu de cheval,
ou que le cheval eft à l’écurie.
PO RTE-FAIX, f. m. ( Ouvrier. ) celui qui porte
des fardeaux à prix d’argent & pour la commodité
du public ; on le nomme plus communément croche-
teur h caufe des crochets dont il fe fert, & fort à caufe
de la force qu’il faut avoir pour cette profeffion.
Porte-Faix d'en-bas, ( Bas au métier.) parties du
métier à bas. Voyez cet article.
PO R T E , fausse , (Littéral.) toutes les maifons
des Grecs Sc des Romains avoient de fauffes-portes ;
ces peuples aimoient trop l’aifance pour, ne pas fe ré-
ferver une fortie toujours libre, & un moyen d’évi-
viter les .importuns qui les iroient affiéger ; mais nos
littérateurs ont confondu d’ordinaire les mots latins
poßicum, poßiculum & pfeudothyrum ; le premier
lignifie une porte de derrière, le fécond le derrière d'une
maifon, & le troifieme une fauffe-porte. ( D . J . )
PORTE-FEU, c’e fl, dans l ’Artillerie, le bois d’une
fiifée à bombe ou à grenade. Il y en a de cuivre pour
les boulets creux. Quand on craint qu’une piece ne ’
cre v e , on met une fiifée à grenade ou un petit porte-
feu de carte fur la lumière ; la compofition lente dont
il elf plein donne le tems au cannonier de fe retirer •
lorfqu’il y a mis le feu.
On appelle auffi porte-feu le conduit où l’on met
de l’amorce pour faire jouer.fucceffivement des fiifées
dans les feux d’artifice , c’eft-à-dire tous les petits
artifices en fiifées ou en étoupilles , qui communiquent
le feu d’un endroit à l’autre. Leur durée fe regle
par la maniéré plus ou moins, vive dont ils font
compofées.
Porte-feu brisé , c’ e ft, dans les feux dyartifice ,
un cartouche plié en ligne courbe par des échancrures
, dont on .rapproche & colle les bords pour les
affujettir à la courbure requife. (Q )
, PORTE-FEUILLE, (Littéral) en latin fcrinium ,
c’étoit anciennement un petit coffret où l’on mettoit
des livres, des papiers, des lettres, & q u i fe fermoit
à clé. Les anciennes médailles nous en préfentent
plufieurs- avec une ferrure : de-rlà vinrent cés quatre
charges delà maifon d'Augufte,magifter fcrinii epifio-
larum , maître du porte-feuille des lettres ; magificr
fcrinii libellorum , maître du porte-feuille des placets ;
magifier fcrinii memoriæ , maître du portefeuille du
journal, & magifier fcrinii difpofitionum, maître du
portefeuille des commandemens. Ces quatre charges
P O R
dépendoient d’un furintendant, qui fe nommoit ma-
giflerfcriniorum, maître des portefeuilles.
Porte-feuille , f. m. terme de Relieur, il com-
pofe ordinairement un portefeuille avec deux morceaux
de carton couvert de ve au, de bafane ou de
marroquin , 6c quelques enjolivemens de dorures
fur la couverture , & à chaque côté il y a un morceau
d’étoffe ou de marroquin taillé en pointe ; mais
les Anglois font des portefeuilles fort fupérieurs aux
nôtres, avec de petites ferrures & de petites clés
pour les fermer. (D . J . )
PORTE-FORET , outil des B ijoutiers, confifte en
une platine ronde, percée.de plufieurs trous dans
une ecumoire , dans lefquels on fait paffer le fut des
forets dont les cuivrots relient en-deffiis. Cette platine
eft rivée fur un petit pilier de fer , qui eft lui-
même rivé fur une autre plaque qui fert de pié à
toute .la machine. Voye{ Us fig. Planches du Bijoutier.
Porte-foret , en terme <£ Orfèvrerie , c’efi: un
petit étau ou tenaille à boucle pointu par l’extrémité
oppofée àfes mâchoires. En relâchant la boucle ou la
vis de l’étau, on met dans fes mâchoires un foret de
telle groffeur ou grandeur que l’on defire, quelquefois
même ce n’eft qu’une aiguille dont on a formé la
tête en foret ; on aflîire le foret dans fon porte-foret
•en refferrant la boucle ou la vis , on y adapte une
poulie &c fon archet, & en appuyant la partie pointue
de l’étau contre un clou creux , & le foret contre
la piece que l’on veut percer, on forme fon trou, on
évite par cet outil de faire des forets dans toutes
leurs longueurs, & cela abrégé beaucoup les opérations.
J ’ai repréfenté le porte foret un peu ouvert, afin
qu’on en conçût mieux la méchanique, & j’y ai
mis urre vis comme plus facile à faifir que la boucle.
PO R T E -G LAIV E , PO RTE-ÉPÉE, (Hifi. mod.)
c’ efi un ordre de chevaliers en Pologne, appellés en
latin enfiferi. Voye^ Chevalier.
On les nomme ainfi, parce qu’Albert, évêque de
R ig a , entre les mains duquel les premiers d’entr’eux
firent leurs voe ux , leur ordonna de porter pour habit
une robe de ferge blanche avec la chape ou manteau
n o ir , fur lequel ils portoient du côté de l’épaule
gauche une epée rouge croifée de noir, & fur
l’eftomac deux pareilles épées paffées en fautoir.
Cet ordre fut confirmé par le pape Innocent III.
Il l’envoya en Livonie, pour défendre les prédicateurs
de l’Evangile contre les infidèles dans les com-
mencemens de la converfion de cette contrée^ Mais
n’étant pas affez forts pour exécuter ce deffein, ils
s’unirent aux chevaliers teutoniques par-l’autorité
du pape ; & aulieu de chevaliers de l'épée, on les nomma
chevaliers de la croix. Mais ils en furent féparés
en 15 4 1 fous Univivus leur grand-maître , ou félon
d’autres en 15 2 5 , lorfqu’Albert de Brandebourg renonçant
à la grande-maîtrife de l’ordre teutomque
embraffa le Luthéranifme.
Quand les chevaliers teutoniques furent dépoffé-
dés de la Pruffe & q u è le s porte-glaives eux-mêmes
vinrent à donner dans les opinions de Luther , leur
ordre tomba en décadence; car en 15 57 ils fe brouillèrent
avec l’évêque de Riga de la maifon de Brandebourg
, parce qu’ il ne vouloit pas embraffer leurs
opiniçns ; & que , pour mettre ion propre bien en
f i i r e t é , i l l i v r a l a v i l l e d e R ig a a u x P o ïo n o ïs .
E n fu it e le s M o f c o v it e s a y a n t p r is fu r le s c h e v a lie
r s la p lu s g r a n d e p a r t ie d e la L i v o n i e , c e u x - c i fe
m ir e n t fo u s la p r o te é l io n d e S ig ifm o n d -A u g u fte , r o i
d e P o lo g n e , e n 1 5 5 9 . M a is G u i lla um e d e F u r ftem -
b e r g le u r g ran d -m a ît re a y a n t é t é t r a h i p a r f e s p r o p
r e s g e n s o u m e r c e n a ir e s , q u i le l iv r è r e n t a u x M o f -
e o v i t e s , G o th a r d K e t l e r , fo n fu c c e f fe u r , fu iv a n t
l’ e x em p le d’A lb e r t g ran d -m a ître d e P ru ffe , t ran fig e a
p o u r to u t l’o r d r e a v e c S ig i fm o n d : il fu t a r r ê t é q u e S i-
îfifm o n d p o u r r o it d i fp o fe r d e l’o rd r e d an s le c h â te a u
d e R i g a ; o n lu i r em it la c r o i x , le fc e a u d e l’o r d r e ,
le s c h a r t e s & le s b r e fs d e s d iffé r e n s p a p e s & em p e r
e u r s q u i l e c o n c e r n o ie n t , c om m e a tiffi le s c lé s d e
l a v i l l e Sc d u c h â te a u d e R i g a , la d ig n it é d e g ra n d -
m a î t r e , le s d r o it s d e m o n n o ie , & to u s le s p o u v o i r s
& : p r iv ilè g e s q u i y é to ie n t a t t a c h é s ; & p a r r e t o u r ,
R a d z i v i l , p lé n ip o te n t ia ir e d u r o i , fit p r é fe n t à G o th
a rd K e t l e r d u d u c h é d e C u r la n d e , p o u r l u i , p o u r
fe s h o i r s , & à p e r p é tu it é .
P O R T - G R E V E , f . m . ( H iß . mod.) c ’ é to it a u t r e fo
is le p r in c ip a l m a g ift ra t d’u n p o r t d e m e r o u d’ u n e
•ville m a r it im e . G e m o t v i e n t a u f a x o n p o r t , u n port
o u u n e a u t r e v ille , & g e re f, u n g o u v e r n e u r ; le s A n g
lo is l’é c r i v e n t q u e lq u e fo is port-reve. Voyeç B a il -
LIF.
C am b d e n o b f e r v e q u e le p r em ie r m a g ift ra t d e L o n d
r e s s’ a p p e llo it a u t r e fo is port-greve ; R ic h a r d I . é ta b lit
d e u x b a illifs e n f a p la c e ; & b ie n tô t a p rè s le r o i J e a n
d o n n a a u x c it o y e n s u n m a ir e p o u r le u r m a g ift r a t ann
u e l. y y y ^ i Ma i r e .
L a c h a r t e d e G u i lla um e le C o n q u é r a n t à l a v i l le
d e L o n d r e s s’ e x p r im e a i n f i : « G u illa um e r o i , fa lu t à
» G u illa um e é v ê q u e , à G o d e f r o i port-greve, & à
» to u s le s b o u r g e o is d e l a v i l le d e L o n d r e s , f r a n ç o is
» & a n g lo is : J e v o u s d é c la r e q u e m a v o lo n t é e ft q u e
» v o u s v i v i e z t o u s fo u s l a m êm e l o i , fé lo n la q u e lle
» v o u s é t ie z g o u v e r n é s d u t em s d u r o i E d o u a r d ;
» q u e m a v o lo n t é e ft a u ffi q u e to u t e n fa n t fo it l ’h é -
» r i t ie r d e fo n p e r e , & q u e je n e fo u f fr ir a i p a s q u e
» l’o n v o u s fa ffe a u c u n t o r t ; & q u e D ie u v o u s a it
» e n f a fa in t e g a rd e » .
P O R T E -H A U B A N S ou È C O T A R D S , ( Marine. )
o n a p p e lle a in fi d e lo n g u e s p iè c e s d e b o is m ife s en-
r e b o r d & e n f a i l l i e , & q u i fo n t c lo u é e s & c h e v i llé e s
d e c ô t é à l’a r r ie r e d e c h a q u e m â t fu r le s c ô t é s d u
h a u t d’u n v a if f e a u p o u r fo u t e n ir le s h a u b a n s & le s
m e t t r e a u l a r g e , a fin d’ em p ê c h e r q u ’il s n e p o r te n t
c o n t r e le b o rd a g e . L e s ècotarts q u i fo n t fu r l’ a v a n t
d u v a if fe a u v e r s le s b o ffe u r s , f e r v e n t a u ffi à p la c e r
l ’a n c r e : le s m a t e lo t s v o n t s’y r e p o fe r d e b e a u tem s .
Voye^ P I . I . f ig . 2 . n ° . 2 7 . le s porte-haubans.
L e s g ra n d s porte-haubans d o iv e n t a v o i r d e lo n -
o u e u r u n e c in q u ièm e p a r t ie d e la lo n g u e u r d u v a i f fe
a u , le u r la r g e u r d o it ê t r e d e l’ é p a iffe u r d e l’é t r a v e ,
le u r é p a if fe u r d o it ê t r e d ’u n t ie r s d e l’ é p a iffe u r de
l’ é t r a v e . L e s porte-haubans d u m â t d’a v a n t d o iv e n t
a v o i r u n p e u m o in s d e lo n g u e u r , d e la r g e u r & d’ é -
p a ifl'eu r . L e s porte haubans d u m â t d’a r t im o n n e doi-,
v e n t a v o i r q u e l e t ie r s d e l a lo n g u e u r & d e la la r g
e u r d e s g ra n d s porte-haubans, m a is ils d o iv e n t a v o i r
a u t a n t d’é p a if fe u r q u e c e u x d u m â t d ’a v a n t . L e s
c h a rp e n t ie r s q u i o n t r é g lé le s p r o p o r t io n s d’u n v a i f fe
a u d e 1 3 4 p ié s d e l o n g , d o n n e n t 2 8 p ié s & d em i
d e lo n g a u x g ran d s porte-haubans, 1 7 p o u c e s d e la r g e ,
3 p o u c e s & d em i d’ é p a is . L e u r b o u t q u i r e g a rd e T a -’
v a n t d o it ê t r e a u n iv e a u d u d e v a n t d u g r a n d -m â t , &
p o r t e r fu r l a p lu s l ia u t e c e in te . L e s lifte s q u i fo n t en-
d e h o r s d o iv e n t a v o i r 3 p o u c e s & d em i d e la r g e , &
2 p o u c e s & d em i d’ é p a is . I l y a f e p t c a d e n e s ; la p r e m
iè r e e n a v a n t e ft a u ffi a u n iv e a u d u d e v a n t d u m â t ;
le s c h e v i lle s d e s c a d e n e s d o iv e n t a v o i r 2 p o u c e s d é
d iam è t re .
• L e s porte-haubans d u m â t d’a v a n t d o iv e n t a v o i r
2 2 p ie s 3 p o lic e s d e lo n g , 1 6 d e - la rg e & d ’é p a if fe u r ,
L e u r b o u t q u i re g a rd é l ’a v a n t p a ffe d e 6 p o u c e s le
d e v a n t d u m â t , & p o r te fu r la l ifte d e v ib o rd . L e u r s
lifte s - d o iv e n t a v o i r 3 p o u c e s d e la r g e & 2 d’é p a is .
I l y a f ix G ad e r ie s , d o n t la p r em iè r e d u c ô t é d e l’a v
a n t e ft a u n iv e a u d u m â t ; le s c h e v i l le s o n t a u ffi
2 p o u c e s de~ d iam è t re . . '
L e s porte-haubans d u m a t d’a r tim o n d o iv e n t a v o i r
1 0 p ié s d e lo n g , 9 p o u c e s d e la r g e , 2 p o u c e s & un
c in q u ièm e d e p o u c e d’é p a is . L e u r b o u t q u i re g a rd e
l ’a v a n t e ft a u n iv e a u d u d e r r iè r e d u m â t , & p o r te fu r
la l ifte d e v ib o rd . L e u r s lifte s o n t 2 p o u c e s & d em i
d e la r g e , & 2 p o u c e s d’ é p a is . I l y a q u a t re c a d e n e s ,
d o n t la p r em ie r« e ft au n iv e a u d u d e r r iè r e d u m â t ;
le s c h e v i lle s o n t u n p o u c e & d em i d e d iam è t re .
P O R T E -H U I L E , p e t it o u t i l , voye^ nos P I, d 'Horlogerie
, d o n t f e fe r v e n t l e s Horlogers p o u r m e t t re
d e l ’h u ile a u x p iv o t s d e s r o u e s d’u n e m o n t r e o ù
d ’u n e p e n d u le . I l n e c o n fift e q u ’ e n u n e p a r t ie T , q u i
a u n e p e t it e c a v i t é dan s fo n m i l ie u , & u n e t ig e M fo r t
m e n u e . P o u r q u ’il fo it b ie n f a i t , la t ig e c o n t r e la p a r t
ie T d o it ê t re la p lu s d é lié e q u ’i l e ft p o ffib le . L a fig
u r e d e c e t o u t il e ft fo n d é e fu r le s lo is d e l’ a t t ra c t
io n d e c o h é fio n de s flu id e s . O n ‘ fa it q u e , fé lo n le s
lo is , le s f lu id e s s ’a t ta ch en t t o u jo u r s a u x p a r t ie s d’ u n
c o r p s , o ù le m êm ë v o lu m e d e flu id e p e u t t o u c h e r
e n m êm e t em s le p lu s g ra n d n om b r e d e s p a r t ie s d u
c o r p s ; p a r c o n fé q u e n t l iip p o fa n t u n e g o u tte d’h u ile
e n t r e M & T , e lle m o n t e ra v e r s T , la fu r fa c e d e c e
c o r p s é t an t p lu s g ran d e v e r s c e p o in t ; a in fi e n t rem p
a n t c e t o u t il d an s l’ h u ile - , o n P en r e t i r e r a ch a rg é
d ’u n e p e t it e g o u t t e q u i f e r a to u jo u r s fix é e a u b o u t T.
C e t o u t il ; q u o iq u e d e p e u d e e o n fé q u e n c e , e ft fo r t
u t ile dans le s m o n t r e s , p a r c e q u ’o n e ft fo u v e n t o b l ig
é d e m e t t re d e l’ h u ile à c e r t a in e s p a r t ie s , fan s e n
m e t t re à c e lle s q u i l’ e n v ir o n n e n t ; c a r fo u v e n t e l le
f e r o i t f ö r t n u i f ib le , c dm m e f i e n e n m e t fan t a u p i v o t
d ’en-b as d u b a l a n c ie r , o n en m è t to it à la p a le t te ; d e
p lu s , c e t t e h u ile d é p la c é e f a i t f o u v e n t e x t r a v a f e r
■ c e lle q u e l’o n a m is d an s l ’ e n d ro it o ù e l le é to it n é -
c e fla ir e .
P O R T E - L A M E , ( Tijferand.) e ft u n e p ie c e d e b o is
d e la la r g e u r d u m é t ie r , a p p u y é " d e s d e u x b o u t s fu r
le s t r a v ë r fe s la t é r a le s d u h a u t d u m é t ie r q u i fo u t ie n t
l a c o r d e à la q u e lle fo n t fu fp e n d u s le s p o u l ie t s & lé s
p o u l ie s q u i fo n t h a u ffe r & b a iffe r le s lam e s p a r le. m o u v
em e n t d e s m a r ch e s .
P O R T E - L A N T E R N E , (H iß . na t .) in fe é le d’A m
é r iq u e d’u n e c o n fo rm a t io n t r è s - fin g u lie r e . M . d e
R e a um u r l ’a m is au n om b r e d e s p r o - c ig a le s p a r r a p p
o r t à la fo rm é d e fa t rom p e . C e t in fe é le e ft t r è s -
g ran d ; o n lu i a d o n n é le n om d e porte Lanterne p a r c e
q u ’i l e ft t rè s - lum in e u x p en d an t la n u i t , & q u e la lu -
, m ie r e q u ’ i l r é p a n d , f o r t d e la p a r t ie a n té r ie u r e d e l a
: t ê t e , & n o n p a s d e d e ffo u s le v e n t r e c om m e d an s
l’ in f e û e q u e n o u s n om m o n s ic i ver luifant. M . M e »
r ia n , Mètamorp. des inf. de Surinam, d it q u e la m o u -
: e h e porte-lanterne d’A m é r iq u e je t t e a ffe z d e lum iè r e
T p o u r q u e l ’o n pu ifl’e l i r e la n u it à f a c l a r t é , la g a z e t te
d e H o lla n d e . L e s y e u x fo n t à r é fe a u . L e s a île s fiip é -
; r ie u r e s o n t u n e c o u le u r v e r t e ja u n â t re m a rq u é e d e
p e t it s p o in t s b la n c h â t re s ; i l y a a u ffi p r è s d e le u r
b a fe q u e lq u e s p e t it e s t a c h e s n o i r e s ; e lle s n e fo n t q u ’à
d em i-t ran fp a ren te s . L e s a île s in fé r ie u r e s o n t c h a c u n
e u n e g ra n d e ta ch e r o n d e , à -p e u -p rè s fem b là b le à
; c e l le s d û p a p il lo n p a o n , a u x q u e lle s o n a d o n n é le
! n om àéyeux ; c e s a île s fo n t p lu s t r a n fp a r e n t e s , m o in s
lo n g u e s , m a is p lu s la r g e s q u e le s p r em iè re s a île s .
Mém .fu r les infectes , p a r M . de R e a u m u r , iom. V.
; Voye^ Insecte.
P O R T E - L A U R I E R S , fê te , ( Jn t iq . grecq.) o n ap -
: p e l lo it a in fi la f ê t e q u ’o n c é le b ro it to u s le s n e u f a n s
! e n Béô jtie à l’h o n n e u r d’A p o llo n I fm é n ie n . S o n n om
1 g r e c é to it Aaq>vnçop/ct. In d iqU ü n s? e n l’o r ig in e . -L e s
I
I