
 
        
         
		79°  R  A  N 
 - onts,  deux  batterie*  complettes, un  gaillard,  un  
 arot  en - avant du grand cabeftan, un  château  d’avant  
 de 23  pies de long. 
 Les frégates depuis 30 jufqu’à 32 canons ont deux  
 ponts, une batterie  complette fur le deuxieme pont,  
 un gaillard jufqu’au  grand  cabeftan, un château d’avant  
 de  20 pies de long : on peut faire une frégate de  
 ce rang qui n’auroit  qu’un  pont,  une batterie  complette  
 , St un  gaillard avec un  château d’avant,  qui  
 l'eroient  féparés  au  milieu ,de  la diftance  néceflaire  
 pour placer la chaloupe fur le pont. 
 Une frégate de 28  canons a deux ponts, &  la plus  
 grande  partie  du  canon  fe  place  fur  le  deuxieme  
 pont ; il n’y  a fur le premier  que 8 canons, 4  de chaque  
 côté, un  gaillard  prolongé  de  trois  barots  en-  
 avant  du  mât  d’artimon, St un château  d’avant  de  
 19 piés de longueur. 
 Depuis  quelque  tems  on a changé  cet  ufage,  St  
 maintenant  une  frégate  de  28  à 30  canons  n’auroit  
 qu’un  pont,  fur  lequel  il  y   auroit 24  canons,  St 4  
 ou 6 fur fon  gaillard  d’arriere. Cette  difpofition  eft  
 bien meilleure quand les frégates ont leurs batteries  
 élevées ;  car  les 8 canons qu’on mettoit  fur le  premier  
 pont étant  fort  près  de  l’eau,  étoient prefque  
 toujours hors de ferviee. 
 Une frégate dp 22 à 24 canons n’a qu’un pont,  un  
 gaillard ,  St un  château  d’avant  de  18  piés  de  longueur. 
  . 
 Au-deffous de 20 canons, ce ne font plus des frégates  
 ; on les nomme corvettes, qu’on diftingue  comme  
 les frégates, par le nombre de leurs canons. 
 Une  corvette  de  16  canons  n’a  qu’un  pont,  un  
 gaillard  de trois barots en-avant  du grand cabeftan,  
 &  un château  d’avant. 
 Une corvette  de  12  canons a un pont, un gaillard,  
 deux barots en-avant  du  grand cabeftan, St un  château  
 de 15  piés de longueur. 
 On  a trouvé  plus  commode  de faire à ces  petits  
 bâtimens un pont coupé à l’avant St à l’arriere, pour  
 que les logemens y  foient plus  praticables,  de forte  
 que le  canon n’occupe que le milieu. 
 Les bâtimens de  charge fe diftinguent par le nombre  
 des  tonneaux qu’ils portent ; les flûtes de 600 ou  
 de 800 tonneaux ont deux ponts, un gaillard jufqu’au  
 grand fep de drifl'e, un  château  d’avant  de  28 piés,  
 une dunette de  14. 
 On ne donne toutes ces diftinftions  de vaifleaux,-  
 que comme des  chofes qui  fe  pratiquent  affez  communément, 
   mais  dont  il  eft  fouvent  à  propos  de  
 s’écarter, fuivant la deftination des bâtimens, car il  
 n’y   a aucune raifon  folide  qui  doive  aftreindre  les  
 conftrufteurs  à  fuivre  fervilement  ces  réglés ;  au  
 contraire on verra dans  la fuite qu’ils font  très-bien  
 de s’en écarter, St même qu’ils s’en font écartés avec  
 fuccès  dans  la  conftruûion des  grands  vaifleaux  de  
 74.  canons,  qui  font  fort bons  pour  la  marche  St  
 pour la guerre. 
 On  a propofé de divifer les vaifleaux  du  premier  
 rang en quatre ordres ; favoir, 
 Premier ordre aura des canons de 36 à fa première  
 batterie, du  2 0 à la fécondé,  du  12   à  la  troifieme,  
 avec des gaillards. 
 Second ordre du 36 à la première  batterie, du  18  
 à la fécondé, du 12   à la troifieme, avec des gaillards. 
 Troifieme ordre du 36 à la première batterie,  du  
 18 à la féconde, du 12   à la troifieme, fans gaillard. 
 Quatrième ordre du  36 à la première batterie, du  
 18 à la fécondé, du 8 à la troifieme, fans gaillard. 
 Les  vaifleaux  du  fécond  rang  peuvent  aufli  fe  
 divifer  en quatre  ordres;  favoir, 
 Premier ordre portant du  36 &  du  14 , percés  de  
 feize fabords à la première batterie. 
 ,  •  Second ordre portant du  36  &   du  1 8 ,  percés de  
 quinze  fabords. ‘ 
 R  A  N 
 Troifieme ordre  portant  du  36 & d u   18 ,   percés  
 de quatorze fabords. 
 Quatrième ordre portant du  36  St  du  1 8 ,   percés  
 de treize fabords. 
 Les vaifleaux du troifieme rang peuvent fe divifer  
 en trois  ordres. 
 Premier ordre portant  du  24  St  du  12   avec  des  
 gaillards, percés  de treize fabords. 
 Second  ordre portant  du  24  St du  12  ,  avec  des  
 gaillards percés de douze  fabords. 
 Troifieme  ordre  portant  du  2  4 St du  1 2 ,   fans  
 gaillard. 
 Enfin  les  vaifleaux  du  quatrième  rang  peuvent  
 être  divifés  en quatre ordres ; favo ir, 
 Premier ordre portant  du  18 St  du  1 2 ,   avec  des  
 gaillards, percés de douze fabords. 
 Second ordre  portant  du  18  St  du  1 2 ,   fans gaillards  
 , percés de onze fabords. 
 Troifieme  ordre portant du  18 &  du 8 ,   avec  des  
 gaillards,  percés  de  douze  fabords. 
 Quatrième  ordre  du  18 &  du  8 ,  fans  gaillards,  
 percés de douze fabords. 
 En Angleterre il y  a fix rangs de  vaifleaux ; favoir, 
 Premier  rang  portant  100  pièces  de  canon,  &   
 ayant  800 hommes  d’équipage. 
 Second  rang, 90  canons St  750 hommes. 
 Troifieme rang 
 5 80 canons St  
 I 7 0 
 $ 600 hommes.  
 *480 
 Quatrième  rang 
 5 60 5 4 0 0   
 t  300  . 
 Cinquième rang 40  . . . .   . •-Mo 
 Sixième  rang 2 0 .............. .  150 
 Pour ne rien laiffer à defirer fur■ cet article, il faut 
 confulter l’ordonnance de  1689 ?  au t u r e I- X I I I .   
 qui étabit. cinq rangs de  vaifleaux, St admet un  premier  
 &  deuxieme  ordre  dans  le  deuxieme  &   troifieme  
 rang ;   elle  fixe aufli les longueurs, largeurs SC  
 creux  des  vaifleaux  dans  les  différens  rangs &  ordres  
 : ces proportions font très-différentes de celles  
 qu’on  fuit aujourd’hui, St on a très-bien  fait  de  s’en  
 écarter,  car préfque  tous les gros vaifleaux  avoient  
 leur première batterie noyée. 
 R a n g   d e   r a m e u r s , ( Marine.') on appelle  ainfi  
 fur la Méditerranée , St fur les bâtimens de bas bord,  
 le travail des forçats oui  font fur les bancs, St l ’effet  
 des  rames.  Ainfi on dit aller à la voile &  aux rangs,  
 pour dire , aller à la voile & aux rames. 
 R a n g   d ’é c u r i e  , (Maréchal,') c ’eft un nombre de  
 chevaux attachés à un même râtelier. Le grand rang,  
 lorfqu’il y  a plufieurs écuries,  eft celui  où  il  y   a le  
 plus de chevaux, ou les plus  beaux. 
 Le rang, en terme d ’Académie, eft l’endroit du manège  
 où les académiftes  à  cheval  fe tiennent  à côté  
 l’un de l’autre, &  dont ils fortentpour travailler tour-  
 à-tour. 
 RANG AMATI,  (Géog. mod.)  ville  des  Indes, à  
 l’extrémité des états du grand-mogol, du côté de l’orient  
 ,  à  27  degrés  de  latitude nord.  Le'  voyage  de  
 Daca à Rangamati eft dangereux, à  caufe de  la violence  
 des  courans  du  Gange,  des  pierres  à  fleur  
 d’eau, St  des bancs de fable.  Le P. Barbier, millionnaire  
 jéfuite,  a décrit  cette  route  au  tome V i l .   des  
 Lettres édifiantes.  (D . J .) 
 R A N G É , R é g l é  , (Synonym.) on  eft réglé par fes  
 moeurs &  fa conduite, on eft. rangé dans fes affaires &   
 dans fes occupations. 
 L ’homme réglé ménagé fa réputation &  fa perforine  
 , il a de la modération, St il ne fait point d’excès ;  
 ■l’homme  rangé ménagé fon tems  St fon bien, il a de  
 l’ordre St il ne fait point de diflipation. 
 A l’égard de la dépenfe à qui l’on applique fouvent  
 ces deux épithetes, elle  eft  réglée par les bornes  que  
 l’on y  met, St rangée par la maniéré dont on la fait. Il 
 R A  N 
 faut la régler fur  fes moyens, St la ranger félon le goût  
 de la fociété où l’on  v it, de façon néanmoins que  les  
 commodités domeftiques ne fouffrent point de l’envie  
 de briller.  Synon. 
 R  an  G É,  en terme de Blafon, fe di t de plufieu rs chofes  
 mifes  fur une même  ligne en chef, en  fafce, ou  
 en  bande.  Turin à Paris,  de  gueules  à  trois  étales  
 d’or rangées en çhef.- 
 RANG É E , f. f.  (Gram.)  fe  dit d’une flûte de plufieurs  
 objets placés fur une même  ligne ; une rangée  
 d’arbres, une rangée de tentes, une rangée de caroflcs. 
 Rang paroît  fe  dire  des  chofes St des perfonnes ;  
 St  rangée feulement des chofes. 
 R a n g é e ,  en terme d’architecture  civile, eft le côté  
 d’un ouvrage qui va droit fans être  coupé par des angles. 
   On le ncfmme aufli rangée courante. 
 R a n g é e   d e   p a v e s  ,   f.  f.  (Maçon.)  c’eft un  ran^  
 de pavés d’une même g ran deur, le  long d’un ruiffeau,  
 fans  c an iv e au x ,   ni  con tre-jumelles,   ainfi  qu’On  le  
 pratique dans les petites cours.  (D . J . ) 
 RANG ER , v .  a£t. c’eft placer les  chofes félon leur  
 rang. Voye[ Üarticle R a n g . 
 On dit ranger des pierres, ranger fes liv re s,  ranger  
 en bataille, ranger fes affaires, fe ranger foi-même, fe  
 ranger d’un parti, ranger \a côte, fe ranger autour d’une  
 table, ranger un enfant à fon devoir,  &c. 
 R a n g e r  , (Marine.) c’eft paflër auprès de quelque  
 chofe. Ranger la terre, c’eft  pafler auprès delà terre.  
 Ranger la côte,  c’eft naviguer  terre  à  terre, en côtoyant  
 le rivage. 
 R a n g e r  le vent, c’eft cingler à  fix   quarts de v e n t,  
 près  du  rumb  d’où  il  vient.  On  dit  que  le   v e n t  fe  
 range de l’av an t, lo rfque le  vent prend le  va ifîe au par  
 p ro u e ,  St qu’il d e v ien t  contraire à  la  route,; q u’il  fe  
 range au n o rd , au fu d , &c. quand il v ien t àfouffler du  
 c ô té  du nord ou du fud. 
 RANGER  LA  l a in e  A  PIE ,  en  terme de Tondeur de  
 draps, c’eft la  demêler  jufque dans le p ié , ou jufqu’à  
 la  corde du drap. 
 RANGNIT ,  (Géog.  mod.)  petite ville de Prufle,  
 •dans le cercle de Samland, fur le bord méridional du  
 Niémen, aux confins de la Samogitie.  Long. 40. Æ   
 lat. 6 4 .58. (D .  J .) 
 R A N G U E ,  (Marine.)  commandement  de  faire  
 ranger des hommes le long d’une manoeuvre, ou fur  
 quelque autre corde. 
 RANGUILLON  ou A r d il lo n  , f. m. (Imprimer.)  
 on  appelle  ranguillon  en  terme  d’imprimerie, une  
 petite  pointe de  fe r,  attachée à une petite  lame de  
 Fer, quelquefois  longue d’un  demi-pié, St qui  avance  
 fur le  tympan :  le ranguillon eft au bout de cette  
 lame.  Il y  en a deux, un de chaque côté du tympan,  
 &  en perçant  le  papier,  St  la  feuille  qu’on  tire du  
 premier côté ,  ces deux ranguillons  font deux petits  
 trous qui tiennent le regiftre  égal,   quand  on  tire la  
 feuille de l’autre côté.  (D . J .) 
 RANIM ER , v. aéh  rendre  la  v ie ,  la vigueur,  la  
 chaleur, l’ame.  Il faut  ranimer la  ferveur  d’un  néo-  
 phite ,.le  courage du foldat, l’efpérance d’un  amant;  
 le printems ranime toute la  nature  que  l’hiver  avoit  
 engourdie ;  on ranime  le  feu qui  s’eteint,  des  couleurs  
 qui fe paffent,  &c. 
 RANINES  ou R a n u l a ir e s  ,  Anat.)  ve ine s  ra-  
 nines, ce  font deux ve ine s qui font fous la langue, St  
 qui  prennent leur  origine  de  la  jugulaire  e xterne,  
 &   font  fituées  le  long  de- la  partie  m o yenn e de  la  
 langue. Voye^ L a n g u e . 
 On ouvre ces veines avec fuccès dans l’efquinan-  
 çie.  Elles font ainfi  appellées  à caufe  que  dans  leur  
 état  elles  reflemblent  à une petite  grenouille, que  
 l’on nomme  en latin ranula,  St qu’elles  ne  font  jamais  
 fans  eau. ^ On  donne  aufli  ce  nom à la branche  
 d artere  qui  vient de  la carotide  externe , &  qui  fe  
 diftribue à la langue, d’où on la nomme encore artere  
 fublinguale. Voyt{ L a n g  UE. 
 R  A  O  791 
 RANNIR,  v. neuf,  terme de  Potier d?étain, ancien  
 terme des ftatuts des maîtres potiers d’étain ; c’ eft ce  
 qu’on appelle préfentement verniffer. 
 RANR AN,  (Géog. mod.) province des  Indes,  au  
 royaume de la Cochinchine, dans fa partie méridionale. 
  La capitale de cette  province  en  porte le nom. 
 (D . J . H 
 RANULAIRES,  aclj.  (Mc./ec.)  R a n in e s . 
 R A N U L E ,  terme de Chirurgie ;   tumeur  qui  vient  
 fous  la langue,  St  qui  eft produite  par la  dilatation  
 du conduit excréteur des canaux falivaires inférieurs.  
 Voyei G r e n o u il l e t t e . 
 La faigriée des veines ranules a été fort préconifée  
 par  les  anciens dans. les  efquinancies ;  ils  la re^ar-  
 doient  comme un fecours dérivatif,  capable  d’évacuer  
 immédiatement  le  fang  qui  caufe  l’inflammation. 
   Hippocrate ,  Alexandre de T ralle s, &  parmi  
 les modernes, Riviere, le Pois ,  ( Nicolas Pifon )  St  
 Sydenham,  dont l’autorité eft d’un  fi grand poids en  
 pratique,  s’accordent  tous à  faire tirer  du iàng  des  
 veines fubliriguales, après quelques faignées faites au  
 bras.  M.  Van  Swieten  expofe  la  doârine  de  ces  
 grands  maîtres fur  le choix  des faignées ,  en  adoptant  
 la précaution des faignées préliminaires au bras,  
 fans laquelle celle des ranules feroit,  dit-on,  dan«e-  
 reufe ,  parce qu’elle  attire le fang fur les parties enflammées. 
   A  ces  raifons,  tirées  de la  connoiflance  
 de la  circulation du  fang,  S t  de la  diftribution des  
 vaifleaux;  pour expliquer cet effet, M. Van-Svieten  
 joint l’expérience de Tulpius,  qui  condamne l’ufage  
 prématuré  de  la  faigriée des  ranules  ,  dont il  a bb-  
 fervé des  inconvéniens très-fâcheux.  Il convient de  
 rapporter une  autorité plus ancienne ;  c’eft celle de  
 Lanfranc,  qui profefloit  la Chirurgie  à Paris à la fin  
 du treizième  fiecle :  voici ce qu’il dit au chapitre  de  
 l’efquinancie,  dans fa grande  Chirurgie.  « Qu’on  fe  
 »  donne bien  de garde  de fuivre  le confeil  de ceux  
 »  qui' prefcrivent  d’abord  la faignée  des veines  qui  
 »  font  fous  la langue :  il arrive fouvent  que le ma-  
 »  lade périt  par cette  faignée qui  n’a point été pré-  
 »  cédée de  celle du bras-,  principalement fi le fujet  
 »  eft pléthorique »; cette réfléxion ne porte que fur  
 la faignée des ranules faite prématurément.  Quoique  
 les auteurs anciens y  ayent eu grande confiance lorf-  
 qu’elle  étoit placée  à propos ;  nous  rie devons  pas  
 blâmer  la  pratique  de  nos  jours  où elle  eft  abfolu-  
 ment  négligée.  La faignée  des veines  jugulaires auroit  
 tous  les  avantages  que  les  anciens  tiroient  de  
 celle  des ranules.  Alexandre de Tralles dit expreffé-  
 ment, que  n’ayant  pu  découvrir  les veines  fublin-  
 guales,  il fe détermina à ouvrir les jugulaires, St que  
 cette faignée eut tout le fuccès poflible.  Joubert préfume  
 à  cette  occafion,  que  la  difficulté de  faigner  
 les ranules venoit de la tuméfa&ion  confidérable des  
 parties de la bouche.  Quoi qu’il en foit, l’ouverture  
 de  ces veines  eft  d’une foible reflourçe,  St  a  beaucoup  
 d’inconvéniens ;  elles  fourniflent  rarement  la  
 quantité de  fang  qu’on  defirerbit,  St  dans  d’autres  
 circonftances ,  on peut  être fort embarrafle à en  arrêter  
 l’hémorrhagie ;  il y  en a des exemples frineftes.  
 Cette  difcuflion  fe  trouvera  quelque  jour  expofée  
 dans  les mémoires  de l ’académie  royale de Chirurgie  
 ,  dans une  diflertation qui  aura pour titre.......... 
 du choix des faignées ,   & du danger de la métaflafe fur  
 le poumon, par l ’effet des faignées du pié dans les efquinancies  
 inflammatoires.  ( Y ) 
 RAOLCON D A ,  (Géog. mod.) lieu des Indes ,  au  
 royaume de Vifapour ,  dans la province de Carrari-  
 c a ,  à  50 lieues de Golconde.  Il  eft remarquable par  
 une riche  mine de diamans des  plus eftimés  de l’A-  
 fie ,   S t dont Tavernier à  fait un  détail  curieux dans  
 fes  voyages, liv. I I . c. xv. Long.  04. g S . lat.  14.  28. raB|  I  ,  a  ■ R  AO N,  ( Géog. mod.) ou Raon-l'Etape,  en  latin