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 »  de  r  qiie  les Romains  ayent  foin de fediftifiguer  
 »  dans le métier de la guerre ; qu’ils'leaehent de plus,  
 >>  &  qu’ils en-inftruifetit leur do fiente -',  que rien ne  
 »  fera capable de  rélifrer-àla force  de  leurs armes  :  
 »  à ces mots il s’ eft élevé dans les airs ».  'Gé difcours  
 fitfur lé peuple  romain  l’impreffion •défiree ;  il  ne  
 douta plus de la divinité de Romulus &'du culte qu’il  
 falloit lui rendre.  ( D . J .   )  :  .  , 
 Q U  I R I S ,   ( Uythol. )   Junon  fut  ainfi  nommee  
 par les  nouvelles  époufes dans  le  tèiiis  qu elles  fè  
 mettoient fous fa proteélion. On dit qu’une des céré-  
 mohies du mariage étoit de peigner la nouvelle mariée  
 avec une efpece de peigne qui s’appelloitCuris ;   
 mais  fi  l’origine  du mot eft douteufe ,  il  ne l’eft pas  
 que Junon préfidoit au mariage  6c  qu’elle en étoit la  
 déeffe tutélaire. ( D . J . )   '  .  , ;;.. 
 Q U IR IT E S  ,   fim  (A n t iq .rom J  nom  que prirent  
 lès Romains dans  l’aèeord que pafferënt Romu-  
 lus  6c  Tatius,  oïi  il  fut arrêté  que Tun  6c  l’autre  
 reoneroient  dans  Rome  avec  un  pouvoir  égal.  La  
 Ville  retint le  nom  de  Rortiulus  fon  fondateur,  le  
 peuple refcut  le  nom  de Quirites,  que portoient les  
 habitans de Cures  capitale  de  l’état fabin. 
 V Les auteurs font partagés fur l’étymologie du nom  
 de Cures 6c de  Quirites.  Quiris ,  en langue  fabine ,  
 fignifie tout à la fois un javelot &   une divinité guerrière  
 armée d'un javelot.  Les uns veulent que ce fut le dieu  
 Mdrs  les- autres un dieu particulier qui préfidoit à la  
 «merre  •  foit  donc.que le  dieu  eût fait ainfi nommer  
 îé javelot,  foit que  le javelot eût donné fon nom au  
 dietïmême ,  le nom Quiris fut honoré à Rome, juf-  
 qu’à-. ce que RomulïrS’  ayant  difparu  aux  yeux  des  
 Romains ,-reçut les honneurs divins  fous  le’ nom de  
 Quirinus -,  &  prit la  place  du dieu  Quiris.  Ovide',  
 liv.  IL  de faji.  a lui-même touché  les  drverfès. opinions  
 fur le mot de Ciires &  de Quiris. 
 Sive quod hajla Qùiris prifeis eft dicta Sabinis.; 
 Bellicus  à  telo  yenit  ad ajhra Dius. 
 Sivejuo  régi  nomen pofuere Quirites. 
 S  eu  quia Romanis junxerat  ille  Cures. 
 »  Soit que les anciens Sabins ayant donné au javelot  
 »  le nom de Quiris,  le  dieu  delà  guerre  ait pris  le  
 „   fien  du  javelot;  foit  que  les  Quirites  ayent  ainfi  
 »  nommé leur roi ;  foit  que  ce  nom vienne de ce-  
 »  lui oui joignit les Quirites aux Romains. 
 Au refie je trouve  quiris  au fingulier dans Horace  
 &   dans  Perfe,  pour  défigner  un  citoyen  romain.  
 (D . J . )   .  ; 
 QUISAMA  ou  Q u i s s a m a   ,  ( Géog. mod.)  province  
 maritime  d’Afrique ,  le  long  du  bord méridional  
 de la   Coanza ;  elle  fait partie  du  royaume  
 d’Angola,  appartient  aux  Portugais  &   abonde  en  
 mines de fe l,  cire 6c miel.  Sa  latitude prife  le  long  
 de la mer commence au q. d.  25. 6c finit au  10  d. 50.  
 Les Portugais  en  ont  fait  un  gouvernement  fous le  
 nom de  capitainerie félon leur  coutume. (.D .  J J   
 QUISNA,  (Géog. mod.j  riviere  de  laprefqu’île  
 de  l’Inde en deçà  du  Gange ,  au  royaume  de  Gol-  
 condè  ;  elle fe rend  dans  le  golphe  de  Bengale  au  
 midi de Mafulipatan.  (D .  J J 
 QUITEOA  ,  ( Géog. mod. )  ville  d’Afrique  aux  
 états du  roi  de M aroc,  dans  la  province  de Dras.  
 Les habitans font Béréberes.  Il y  a quantité de dattes  
 dans  les  environs  ,  &   on  en  tire  de  bon  indigo.  
 Long.  12. ÎÈ\  latit. 28• 7.  (U . J J 
 QUITO ,  ( Géog. mod. ) gouvernement de l’Amérique  
 méridionale,  au  Pérou. Il a 70 lieues de long  
 fur  o de large. Ses bornes font le  Popayan au nord,  
 l’Audience de Lima au m idi,  le pays des Amazones  
 au  levant, &   la mer  du fud au couchant. Sa température  
 efl plus froide  que  chaude;  le  pays  efl allez  
 peuplé de bourgs &: de villages ,  habités par des e spagnols  
 &   par des  indiens. Il y   a dans ce gouvernementdeux  
 lies icelle de laPlata&celle'de delaPunà.  
 On divîfe le p a ÿ sèn   trois-parties ; le Quito  proprement  
 d it, los-Qtuxos,' &  los-Paçamores. La capitale  
 de  tonte la province  efl  Quito,   qué  les  Efpagnols  
 appellent f i n i  Frahcifcô dél  Quito '.  :: 
 Gélte ville a des fortifications, -un grand nombre  
 dè'COmmunautés'  religieufes,  avec  deux  colleges.  
 Elle,efl fituée dans une va llé e ,  dont le terroir efl fec  
 &  fàblonneux ; eÜè efl habitée par un mélange  d*ef-  
 pagnols, de portugais &  d’indiens , au nombre d’environ  
 trente mille âmes; Son évêque eft fiiffragant de  
 Lima;  Quito  eft  auffi  lè  fiége  du préfident  de  l’audience  
 ,  6c il  eft  en même  tems  •gouverneur  de  la  
 province. 
 Les  denrées font en abondance 6c  à bas prix dans  
 pette  ville ; maisTesmarchandifes  qü’on ÿ   apporte  
 d’Europe,  font d’iin  prix exceflif. Ces marchandifes  
 •Viennent par la m er;dii fud, remontent la rivieré dé  
 Guayaquil, &   fe  transportent  enfuité: par chariots.  
 L o r i g . d A y i   20-f.  I d iii.  'm é r id .  i S   -3-3'' ■ l - (  D .  J .  )  1. 
 QU IT TAN C E , f. f.  ( Jurifprud.) eft  un  a&e par  
 lequel  lé créancier tient fon débiteur quitte de quelque  
 Chofe qu’il lui' devoit foit en argent ou en grains,  
 volailles ou  autres preftations  que  le: débiteur étoit  
 obligé de faire < 
 -  Une quittancefuppqfe ordinairement le payement,  
 ^cependant le eréan'eierpeut valablement donner quittance  
 lans  avoir reçu ; il peut, fans exprimer aucune  
 CaUfe,  déclarer qu’il tient fon débiteur quitte  dé ce  
 qu’il lui devoit ;  en  quoi  la quittance différé de l’obligation, 
  laquelle  eft  nulle s’il n?y-: a une eaufe  exprimée. 
 Le  terme  de  quittance  femble  annoncer-que le  
 créancier tient fon débiteur  entièrement quitte ; il ÿ   
 a cependant des quittances qui ne  font qù’à  compte-,   
 &   d’autres qui  font finales. 
 Une  quittance  peut être donnée fous  feing p rivé,  
 ou pardevant notaire. Celle qui eft fous feing privé-,  
 libéré  aufli bien  que celle qui  eft devant notaire, fi  
 ce  n’eft que la qiiittàhcl devant notaire eft authentique  
 , &  fait plus  pleinement foi,  furtout lorfque  le  
 payement eft  fait à la vue  des notaires &   témoins. 
 Comme la quittance refte entre les mains  du débiteur  
 ,  &  que  le  créancier  a quelquefois  intérêt  de  
 juftifier  le payement qui lui a'été f a it , foit pour empêcher  
 une prefeription-ou pour quelque  autre cau-  
 le ;  en ce cas-,  fi  la  quittance  eft  fous feing privé, le  
 créancier peut fe  faire donner une contre-quittance,  
 c’eft-à-dire,  un  écrit par lequel  le  débiteur recon-  
 noit qu’il a  p ayé; fi la quittance eft  devant notaire ,  
 le  créancier peut en faire  délivrer une  expédition ,  
 &  s’il n’y  en  a pas  de minutes, • on- la peut faire  en  
 brevet double. 
 L es quittances des trois dernier'es années  d’arrérages  
 d’une  rente, emportent la  libération des  précédentes  
 années,  quand même  on  ri’en  rapporteroit  
 pas de quittance. 
 La loi  14 ,  au code  -de  non  ndmeratâ  pecuniâ,  ne  
 donne au créancier que 30 jours pour fe plaindre du  
 défaut  de  numération du  contenu en la quittance. 
 La novelle  100 donne dix ans pour propofer l ’exception  
 non  numérota pecuma  contre la quittance de  
 dot donnée par le mari. 
 Cette exception  eft  reçue  dans lès parlemens  de  
 droit écrit &  dans quelques coutumes ; mais dans l’u-  
 fage commun elle n’a pas lieu. V o y e J D o T   &  Exception  
 N O N  N U M E R A T Æ   P E C V N IÆ . 
 On  peut pendant  30  ans obliger un adjudicataire  
 ou  fes héritiers  de  rapporter  la quittance de  confi-  
 gnation. 
 Pour qu’une  quittance foit valable , il faut  qu’elle  
 foit  donnée  par  le  véritable  créancier, &   qui  ait  
 droit de recevoir, ou par  fon fondé de procuration. 
 Un mineur  ne  peut  donner  quittance  d’un  rem- 
 ..  Q  U T. 
 bourfetiïent, ôü'dû prix  de la vente d’uns fond, fanS-  
 être affifté de  fort tuteur ou curâteurï 
 Une  femme ; mariée  né  peut  en  pays coiïtumief  
 donner  quittance fans  être  autorifée  dé  fon mari, a  
 moins qu’elle ne-foit marchande publique, ou qu’elle  
 ne  foit fépàréè dé biens d’avec fon m ari,  6c  qü’il ne,  
 foit queftiôii' que de fommes mobiliaires ; mais quand’  
 il s’agit de dettes immobiliaires, la femme, quoique  
 fépâree,  ne peut donner quittance valable, fans  être,  
 autorifée  de fon mari, ou par jiiftiçe à fon refus. 
 Toute  quittance  donnée én  fraude d’un  tiers*,  ou’’  
 au  préjudice  dé ^quelque, oppofition  faite  entre, les’,  
 mains  du débiteur, eft nulle.’....... 
 Il faut qiié la  quittance  foit  fignée  du Créancier,  
 quand il fait &'peut ligner;  autremént il faut qu’elle  
 foit  donnée devant notaire ;  une, quittance fous feing  
 privé non lignée'ne  feroit pas une preuve  riïffifante’  
 du  payement, -niais  le  débiteur  leroit  admis  à le  
 prouver par témoins , s’il s’agifloit d’une fom’mé au-  
 deflbüs  de  10 0 'liv. 
 L ’effet d’une quittance ell  d’éteindre  l’obligation ,  
 tellement  qiïé lë'çreàncief ne peut pas obliger le débiteur  
 d’affirmer ;  cependant s’il y  avoit des, faits.'de'  
 dol  6C  de, violence allégués  dë la part du  créancier,:  
 il  dépend dé  la  prudence  du  juge  d’en  admettre  la  
 preuve ,’  d’ordonner  l’affirmation.  Voye^  O b l i g 
 a t i o n ,   R e m b o u r s e m e n t   , 'T n s c r i p t ïÔn   d e 
 FAÜX. ( A  )' 
 Q u it t a n c é  dè F in a n c e  eft celle que le prépofé  
 du  roi donne pour les  deniers  qifun particulier paie,  
 pour acquérir  du roi une rente, une office ,  un  domaine. 
   y o y e j D o m a in e  ,  O f f i c e ,  R e n t e . (A ) 
 QUITTANCÉ ,.açlj. •( Jurijprüd. fe dit de quelque  
 a£le obligatoire, comme une promeffe ou  billet  fur  
 lequel  on  a donné quittance,  foit  au dos ’oü au  bas  
 du billet. F o y e iB i l l e t , O b l ig a t io n ,  P r o m e s s e ,  
 Q u it t a n c e . (A ) 
 Q U IT TAN C ER , ( Commerce.  ) donner une  quittance  
 , un reçu , un acquit au pié ou au dos de l’aéle,  
 par lequel le débiteur  étoit obligé  à  fon  créancier»  
 On quittance des mémoires  &   des  parties  arrêtées  
 de  marchandifes  fournies  ,  lorfqu’on  en  reçoit  le  
 payement. Les obligations &• autres  aéles  obligatoires  
 qui ont minute , fe quittancent au .dos de la minute 
 ,  &   la  grofie  fe  rend  à  ceux  qui  les  acquittent..  
 Quand la quittance fe donne féparément, &  non fur  
 l’aéte  qui  obligéoit  le  débiteur, on dit  Simplement  
 donner quittance.  Diçlionn.  de commerce. 
 QUITTE ,  (  Commerce. ) celui  qui  ne  doit rien ,  
 qui a-payé tout ce qu’il doit.  Je vous envoyé  quinze'  
 cens livres pour relier quitte avec vous. Diçlionn.  de  
 Commerce,  tom.  I I I . pag,  togg. 
 Q u i t t e ,  ( Jurifprud. ).fc dit de celui qui  eft  libéré  
 de  quelque charge  ou dette. L e  créancier,  en  recevant  
 fon dû, tiént le débiteur  quitte.  Voyt1  Q u i t t 
 a n c e . 
 Dans les  contrats de vente  le vendeur déclare ordinairement  
 l’héritage franc & quitte du paffé jufqu’à  
 ce jour ; c’ eft-,à-dire,  qu’il  n’eft  dû aucuns arrérage^  
 de cens,  rentes ou autres  charges. Voye^ A r r é r a g 
 e s ,   C e n s ,   C h a r g e s ,   F r a n c  e t   Q u i t t e . 
 Un homme qui fe marie, ou qui s’oblige, fe déclare  
 aufli quelquefois lui-même franc & quitte :  ce  qui1  
 fignifie qu’il  ne  doit rien. (A') 
 QU ITTEM EN T,  f. m.  (Jurifprudj fignifie quelquefois  
 décharge, quelquefois il fignifie dclaijjement,  
 comme le délaiffement  d’un héritage,  v ^ ^ D é la is sem 
 i -* )   HH  ■ ■ i Q U IT T E R , y . a.  ( Gram. )  il  fe dit pour  fe réparer  
 en t   ,  D ég uer pissem ent   ,  D és ist em en t . 
 de quelqu’un  ou de  quelque  chofe; il a  quitté le  
 pays ; je l’ai quittée à  moitié chemin; il a quitté fafem-  
 me. Pour fe décharger d’une dette; ce  teftateur  lésa  
 quittés de  ce  qu’ils  lui deyoient. Pour  exempter qu 
 Q  U  O  7 * 7 
 fëjëtté.r i j e ÿoùs.quitte  de vos complîmens ; je  .vous  
 quitte^  çle yps vïfites. Pour fe d é ifie r , fe départir; j’ax  
 y u it ié jù k  ; il  z quitté ,c;e deffein. Pour  céder au jeu;  
 je quitte | le pari  eft trop fort pour moi..Pd!;r,  anan--  
 dpnnef aux autres ; j ’en quitte ma part  aux chiens.’" 
 Q u it t e r ,   donner quittance ,  ou  déclarer.qu’on  
 ne demandera  rien d’une  dette. Je  l’ai qtfitt^^po.ur ja   
 moitié de ce qu’il me devoit. Diçlionn. de Commerce%  
 ibidem. 
 Q u it t e r   lès é t r i e r s ,  ( Maréchal, j  ç V ff otef  
 fes pies de dedans de gré ou de  force ;  car lorfqiî’ûn  
 cheval  emporte le  cavalier ,  celui-ci  doit  quitter les  
 étriers ,  ou pour  fe  jetter à  terre,  ou  afin  que fi  le  
 cheval tombe ,  il n’ait pas lés  piés  engagés  dans les  
 étriers : cë qui  eft fort dangereux. Le peu de férme-  
 té  du  cavalier  lui  fait  fou vent  quitter les  étriers,   
 lorfque  fon  cheval trotte ou galope. 
 QUITTUS  ou Q U IC TU S ,,%$).  eftun terrne.de  
 la  baffe  latinité,  qui  fignifie  quitte.  Il  eft ûfité  à  la  
 chambre des  comptes  du r o i &   vient dè Panciea  
 ûfage de la  chambre,  du tems  que  l’on y  faifpities  
 expéditions  en latin ;  on mettoit à la fin du dernie»  
 compte,  qüiclus hic  receptor;  on  fe. lert  encore à la  
 chambre  dé ce  terme quitus, pour exprimer .la  décharge  
 filiale que  l’on donne  ap  comptable.  Aucun  
 officier  comptable  n’eft. reçu  a  réfigner fon  office,  
 qu’il n’ait fon quittus. Fpye{C6Q\jiLLE.furîa co'utur,  
 me  de Nivernais ,,c/i. x ÿ . art.  2. (A J. 
 QUIXÔS  LOS ,  ( Géog. mod’. ) contrée, de l ’Amérique  
 méridionale,  au  Pérou,  dans l’audience  de  
 Quito ,  ail nord de los-Paçamôfès. ,Le lieu principal,  
 dé cette province  s’appelle Baeça ,  &  le gouverneur  
 y  réfide. La partie orientale dë ce canton eft nommée  
 le pays de la  cannelle,  parce qu’il abonde-en  arbres  
 de la grandeur d’un o liv ie r, &  qui produifent de pe-,  
 tites capfules avec  leurs fleurs, qui  étant broyées  ,  
 approchent  de  la  canelle  pour l w m  i ■■ ■e  g foûKt &M pour  l’o- QU1Z A , (  Geog.  a ne. ).ville  de  la Mauritanie ce-  
 farienfe.  Antonin,  qui en'fait  un municipe *  la met  
 entre Portas inagnus &  Arjcnaria, à quarante milles  
 pas dé l’une &  de l’autre. Quelques favans. foupçon*  
 nent que c’eft  cette  ville  qui  eft nommée qüidienft.jj  
 dans les notices eceiéfiaftiques-. On  croit que.lenom.  
 moderne  eft  Arej'gol. ( D. J .   ) 
 QUIZOMAINTHI, fi m. ( Jftjl- nat> ) c ’eft le nom  
 que les habitans de l’île de Madàgafcar donnent à une  
 efpece de  réfine  noire  comme  de  la poix ,  dont  ils  
 fe  fervent pour  fixer  leurs  dards,  &  les attacher à  
 leurs manches. Ils ont une autre  réfine  noire  appel-1  
 lee hingue qui eft très-aromatique. 
 QUOCOLO,  fi  m.  (  Verrerie»  )  c’eft  la  même  
 pierre que Ferrand imperatus  décrit,  L.  X X IV .  c.  
 x vj.  fous le nom  de cüogolo. Les  François appellent  
 ordinairement  cette  pierre  pierre  à   verre  ,  parce  
 qu’elle" fert  à faire  le  verre. 
 Le quocolo, ou pour mieux dire, cuogolo, reffem-  
 ble.au marbre  blanc; il a quelque  tranfparen.ee,  la  
 dureté du caillou, fait  feu , 6c ne fe  calcine point au  
 fourneau. Cbtte pierre tire fur le verd clair,,comme  
 la  ferpentine. On la trouve enTofcane &  dans plu-r  
 fleurs autres lieux  d’Italie ; on  la  ramaffe au fond des  
 rivières 6c des torrens ;  elle  eft  enveloppée de talc.  ,  
 Jettée  au feu elle perd fa tranfparence j devient plus,  
 blanche 6c plus  légère;  6c  fi  l’on pouffe  le  feu bien  
 fo r t, elle fe vitrifie ;  c’eft poür cela qu’on l’emploie  
 dans quelques verreries. ( D . J J 
 QUODLIBETAIR E  0« Q U O D L IB Ê T IQ U E   
 Q u e s t io n  , termé ufité parmi les philofophes &  les  
 théologiens fcholaftiques du douzième 6c  du treizième  
 ficelé, pour figniner  une  thèfe  ou un-problème  
 qu’ils  propofoient  à difeuter,  plûtôt  par  curiofité  
 6c par forme d’exercice,  que  pour  approfondir des  
 m atieres  utiles, 6c  parvenir  à  l’éclairciffement d$