
 
        
         
		Réfraction dans une lentille  concave.  Si des  rayons  
 parallèles A  B ,  C Z ) ,  &  E   F (fig. 6 4 .) tombent fur  
 une  lentille  concave  G B  f {  l M K ,  le  rayon  A  B  
 perpendiculaire au point B   ira fans fe rompre en M ,  
 oh-demeurant  toujours  perpendiculaire,  il paflera  
 dans  l’air  fans fe  rompre jufqu’en L .  Mais  le rayon  
 C D  qui tombe obliquement  iur la furface du verre,  
 s’approchera de la perpendiculaire N  D O , 6c s avancera  
 vers Q ; le rayon D E  qui tombe obliquement du  
 verre fur la furface de l’air, fe rompra  en s’éloignant  
 de la perpendiculaire, 6c ira vers U  :  on  démontrera  
 de meme que le rayon E  F i e  rompra vers Y  &  de-là  
 vers Z . 
 De-là vient' la  propriété qu’ont  les verres concaves  
 de difperfer les rayons parallèles 6c de les  rendre  
 divergens. 
 Réfraction dans un verre plan. Si des rayons  parallèles  
 E  F ,  G H , /  L {fig. 65. ) tombent obliquement  
 fur un verre plan A B  C D ,  leur  obliquité  étant  la  
 même à  caufe de  leur  paraljélifme ,  ils  s’approcheront  
 tous  également  de  la  perpendiculaire,  6c  demeurant  
 parallèles aux points M , O ,&  <2, ils paffe-  
 ront  dans  l’air  en  s’éloignant  également  de  la  perpendiculaire  
 , &  relieront  toujours parallèles. 
 A in f i  le s   r a y o n s  E  F , G H  , 6c   I  L   en   e n tran t dans  
 le   v e r r e   fe   d é to u rn e ro n t   v e r s   la  p e r p e n d ic u la ir e   au t 
 a n t   q u ’ ils   s ’en   é lo ig n e ro n t   en   fo r tan t  ;   d e   fo r t e  q u e   
 la   p rem iè r e   réfraction e ft   i c i  d é t ru it e   p a r   la   fé c o n d é ,  
 fa n s   q u e   p o u r   c e la   l’ o b je t  p a roilT e   dans  fa   v é r it a b le   
 p la c e   ;   c a r  le   r a y o n   B   1   a p r e s  s ’ ê t re   rom p u   au  p o in t   
 B ,   n e  c o n c o u r r a   p o in t   a v e c   le   r a y o n   l   L ,   ma rs  lu i  
 fe r a   p a r a l lè l e ,  &  la  c o u le u r  d u   r a y o n   d em e u r e r a   la   
 m êm e ,  p u lfqUe   la   fé c o n d é   réfraction  d é t ru it   r é e l le m 
 e n t   la   p rem iè r e .  Y o y e ^  C o u l e u r . 
 Réfra ction agronomique, ou réfraction des afires, c’eft  
 le détour  ou  le  changement de  direction qui arrive  
 aux rayons de ces corps lumineux, quand ces rayons  
 paflent  dans  notre atmofphere ,  ce qui  fait  que les  
 aftres  paroiffent  plus  élevés  au-defius de l’horifon  
 qu’ils ne le  font en  effet. 
 Cette  réfraction  vient  de  ce  que l’atmofphere e ft ,  
 inégalement denfe  dans les différentes régions,  qu’elle  
 eft plus rare, par exemple,7 dans la région la plus  
 é levée, &  plus  denfe  dans  les  couches qui  font les  
 plus  voifmes  de  la terre' ;  &   cette  inégalité dans  le  
 même milieu , le  rend équivalent à plulieurs milieux  
 d’inégale denfité.  Voye^ A i r  & A t m o s p h è r e . 
 M. Newton  a montré qu’un rayon  de  lumière  en  
 paffant de la région fupérieure  de l’atmofphere dans  
 l’inférieure, fouffre la même iéfraction que s’il pafi’oit  
 immédiatement, avec  la même obliquité  du  vuide,  
 dans un air d’une denfité pareille à celle de la région  
 la plus baffe  de  l’atmofphere. 
 Voici comment  on peut concevoir l’effet de'cette  
 réfraction.  Suppofons que  Z v (  PL. aftronom.  fig. 5y.  
 n°.  2. )  foit  le  quart d’un  cercle  vertical  décrit  du  
 centre de la terre  T , au-deffous  duquel eft un  autre  
 quart de cercle  A B ,  qui repréfente la furface de la  
 terre , Sc G H un quart de cercle qui eft la furface de  
 l’atmofphere : fuppofons aufli que S  E   foit un rayon  
 de lumière  qui paffe de l’aftre S   ,  6c  tombe  fur l’at-  
 mofphere au point E .  Ce rayon fortant  d’un  milieu  
 cthéré plus rare que notre a ir , 6c peut-être d’un vuide  
 parfait, &  tombant fur la furface de l’atmofphere,  
 s’approchera  de la  perpendiculaire ;  6c puifque...l’air  
 fupérieur eft  plus rare que celui qui eft vers la terre,  
 &   devient  d’autant  plus denfe qu’il  s’en  approche,  
 ce rayon fe rompra toujours en avançant, &  parviendra  
 à  l’oeil fuivant la  ligne  courbe  E  A .  Suppbfant  
 donc <jue la ligne droite A  Q foit tangente à l’arc A  E   
 au point A ,  le  rayon entrera dans  l’oeil A  ,  fuivant  
 la direction  A  Q.  Et puilqu’on voit  toujours les objets  
 dans  la ligne,  fuivant la direction de laquelle les  
 rayons entrent dans l’oeil, l’aftre paroîtra dans la ligne  
 A  Q  ,  c’eft-à-dire  au  point Q du  c ie l, qui  eft  plus  
 proche  du lénith que  l’aftre  ne  l’eft  en  effet. 
 De-là naiffent les phénomènes du crépufcule ,voyeç  
 C r é p u s c u l e .  .. . 
 C ’ e ft  c e   q u i   fa it   au fti  q u e   la   lu n e   p a r o î t   q u e lq u e fo 
 i s   é c l ip fé e   ,  q u an d  e l le   e f t  a u -d e f fo u s  d e  l ’h o r i lo n  ,   
 6c q u e  le   fo le il   e f t  a u -d e ffu s .  Voye\ E c l i p s e . 
 Plufieurs obfervations  aftronomiques  faites  avec  
 la derniere  précifion  ,  prouvent  que les aftres fouf-  
 frent une  refraction réelle.  La plus  fimple  dé toutes  
 c es obfervations eft que le foleil &   la  lune fe lèvent  
 plutôt 6c fe couchent plus tard qu’ils ne doivent faire,  
 fuivant  les tables, &  qu’ils paroiffent encore fur Fho-  
 rifon dans le tems qu’ils doivent être au-deffous. 
 En  effet,  comme  la  propagation  de la lumière fe  
 fait  en  lignes  droites ,  les  rayons  qui  partent  d’un  
 aftre qui eft au-deffous  de l’horifon, ne peuvent parvenir  
 à l’oeil, à-moins qu’ils ne .fe détournent de leur  
 chemin en entrant dans notre atmofphere. Il eft donc  
 évident  que  lés  rayons  fouffrent  une  r é f action  en  
 paffant  par  Fatmofphere ;  6c  c’eft  ce  qui  fait  que  
 les  aftres  paroiflent  plus  élevés qu’ ils ne  le font  en  
 effet  ; de forte qu’il eit néceffaire, pour réduire leurs  
 hauteurs  apparentes  aux vraies ,  d’en  retrancher la  
 quantité de la réfraction.  Voye^ FI au t eu r . 
 Comme les anciens, n’avoient  aucun égard à la réfraction  
 ,  il  n’eft pas lurprenant qu’ ils  ayent commis  
 quelquefois  des  erreurs ; confidérables  pour  avoir  
 compté fur de trop grandes hauteurs. 
 Il  fuit dé  la  dodrine que nous  venons  d’établir,  
 que nous ne voyons jamais le véritable lever ou coucher  
 du foleil,  6c que nous n’en apperçevons que le  
 phantome ou  l’image,  cet  aftre  étant  pour  lors au-  
 deffous  de  l ’horifon. 
 Les aftres qui font au zénith ne font fujets à aucune  
 réfraction.  Ceux qui  font  dans l’horifon fouffrent  la  
 plus grande  refraétion pofîible. La  réfraction  diminue  
 continuellement  depuis l’horifon jufqu’au zénith ; 6c  
 cela vient de  ce  que  dans  le premier  cas les  rayons  
 font perpendiculaires ,  qu’ ils font plus obliques dans  
 le fécond ,  6c  que  cette obliquité va toujours  en diminuant  
 dans le  troifieme. 
 Le foleil &  les étoiles fouffrent la même  réfraction  
 quand ils font egalement élevés .au - deffus de l’hori-  
 fon ; car les rayons ineidens ont les mêmes  inclinai-  
 fons à hauteurs égalés  :  mais  les  finus des  angles de  
 réfraction font  aux  finus  des  angles  d’inclinaifon  en  
 raifon confiante  : donc,,  &-c. 
 Tycho Brahé qui a le premier déduit les réfractions  
 du foleil,  de la  lune &  des  étoiles fixes  , des obfervations  
 qu’il avoit faites,  fait les réfractions  folaires  
 beaucoup plus grandes que celles des étoiles fixes ; 6c  
 les.  réfractions  lunaires  quelquefois  plus  grandes  6c  
 quelquefois plus  petites que celles des  étoiles.  Mais  
 on n'étoit point encore  au  fait dans  fon  fiecle  de  la  
 théorie des réfractions, dont nous fommes redevables  
 à Snellius,  comme nous l’avons obfervé. 
 M. de la H ire nous a donné une table des réfractions  
 des  corps  céleftes  dans  leurs  divers degrés  d’élévation  
 fondée fur  les  obfervations  les  plus fîires &C les  
 plus exafles :  la  voici. 
 Table 
 R  E  F  R  E  F  899 
 Table des r é f r a â îo n S  des corps céleftes à leurs diférens degrés d ’élévation. 
 Haut. R fraft. Haut. R ftaû. Haut. '  Réfra R. •Haut. Réfraft.  '• Haut. Réfraft. Haut.' Rcfraéh 
 O 3 2 ' 0" 16 3 y  
 ,  3 
 26" 3 1 y   5 h 4 6 I '  M 6l 1  o/  40" 76 o7  1 8" 
 3 1 . 
 4 3 
 H 2 3 3 2 1  4 7 4 7 1  7 . 3 9 7 7 
 3 1 2 H ,  1  4 3 4 8 i   6 6 3 3 7 7 8 Î 5 
 4 
 M 
 1 2 
 4 4   
 2 6 ï '9 . 
 2 0 
 j 
 2 5 1 
 3 4 
 35 
 1  4 0   
 1  3 6 4 9 
 5 0 
 1  4   
 1  2 
 64m 
 r  3 5   •  
 3 3 
 7 9   
 .  8 0 
 * 4 
 ï  i 21 2 4 4 3 6 1  3 3 51 1  tV ô à jï 66 81 
 9 2 2 2 E s 3 7 1  3 0 5 2 0   ç 8 67 3.1 8 2 7  ; 23 2 ,3A   1 3 ? i   2 7 53 5^ 6 8 3 0 B 8 
 7 2 4 2 4 3 9 1  2 4 5 4 n 6 9 2 8 8 4 
 1 0 s 
 l 7  .  
 4 i 2 6 1 2 
 4 ° 
 4 1 
 1  2 2 
 1  H   • 
 55 
 5^ 
 5 2 
 5° 
 .  7 °   
 7 1 
 2 6   
 •   2 5 
 8 5 
 8 6 
 6 
 1 2 
 5 
 4 4 6 
 2 7   
 .  2 8 2 
 73 
 4 2 
 4 3 
 1  17  
 1  M 
 57  
 .  58 
 4 8 
 46 -  7 2  
 7 3 
 2 4 
 2 3 
 8 7 
 8 8 
 32 
 n 4 2 5 2 9 5 9   ■ 4 4 1  13 :  5 9 4 4 7 4 21 8 9 ! 
 m 
 4 
 3 
 7 
 f i 
 3 0 1 55 4 5 1  1 i 6 0 4 2 7 5 2 0 9 0 O 
 M.  "Bbuguer  a  depuis  perfectionné  cette  table. 
 Voyei  les mémoires de Tacadèmie de 1 J 2 < f&   17 4 $ . 
 Tycho  Brahe veut que les réfractions, du foleil s’é-  
 vanouiffent  à la hauteur dé 46* ; celles' de la lune  à  
 celle.de 4 5 e1,  Sc celles  des étoiles fixes  à  zod  :  mais  
 Caffini a trouve qu’elles s’étendent jufqu’affez près du  
 zenith. Tycho fait les réfractions beaucoup plus petites  
 qu elles ne le font en-effet, fi l’on en excepte l ’ho-  
 rifontale  qu’il a faite  trop' forte-  car il  fait  celle-ci  
 de  34' dans le fole il,   de 3 3 ' pour  la  lune  Sc  de 30'  
 pour les  étoiles fixes. De la Hire 6c Caffini la font de  
 § §  Pour tous  les corps céleftes. Tycho fait la réfraction  
 à\x  foleil à  la hauteur de  33 d  de  j * "  '-;  aü-lieu  
 qu’ elle n’eft, fuivant Caffini que de  1 ' 43". 
 La  réfraction d im in u e   le s  â fe e n fio n s  d ro ite s  &  Obliq 
 u e s  d ’u n   a ft r e   ,   &   a u gm e n te   f e s   d e fc e n fio iis .:  e l le   
 au gm e n te   lâ  d e c lin a ifo n   fe p t e n t r io n a le   ,   &   d im in u e   
 la  m é r id io n a le ,  A s c e n s io n   D e s c e n s io n   
 &c. 
 La réfraction dans la  région orientale  du ciel diminue  
 la. longitude d’un aftre, mais elle l’augmente dans  
 la région occidentale ;• elle diminue la latitude méridionale  
 ^ &  augmente la feptentrionale.  Foyer L o n g 
 i t u d e   &  L a t i t u d e . 
 ^  ------^ -----punr ae^ 
 terminer avec précifion les. phénomènes des rnouve-  
 mens  céleftes ; &   il  ne faut  point  s’étonner que les  
 anciens aftronomes , qui  n’y  faifoient aucune  attention, 
  foient tombes dans un grand nombre d’ erreurs.  
 V0Y&1 AstRON O MIE. 
 Obferver  la réfraction  d’un aftre.  i ° .   Gbfervez fa  
 hauteur méridienne  lorfqü’il ferà près du zénith ;  la  
 latitude du lieu étant connue, il fera facile d’avoir fa  
 declinaifon, l’aftre n’ayant pour lors aucune réfraction  
 fenirble.  Voyeç D éclinaison.. 
 7.0. Obfervez la hauteur du même  aftre dans  quel-  
 ■ qiLautre  degre  &£ marquez^en  le  tems  au moyen  
 d une pendule bien réglée.  30  Calculez  fa véritable  
 hauteur pour le tems donné par le m oyen de fa dëcli-  
 naifon.  H a u t e u r . 
 L ’ayant trouvée moindre que la hauteur obfervée  
 il  ne  faut plus  que  retrancher  l’une de l ’autre pour  
 avoir la réfaction que l’on cherche. 
 Nous avonspemarqué ci-deffus que les^anciens n’a-  
 voient aucun egard ,à la réfraction  dans  les calculs astronomiques  
 ; mais il paroît qu’on.n’en ignoroit point  
 la caufe dès de xj.  fiede. ; On peut  voir ce qui eft  dit  
 lur ce -lujet dans Voptique de Alhayfen, auteur arabe ,  
 qui a çompofe auffi.un.traité  fur les crépufcules.  Vi-  
 tellion écrivit  enfuite fur  le même fujet : 6c cepen-  
 Tome X I I I ,   r 
 d a n tn ilu i,  ni Copernic,  ni  plufieurs  autres n*ont  
 pas jugé à propos  d’en  tenir co.npte  dans  les  obfervations  
 aftronomiques  ,  foit  parce  qu’ils  n’ont  pu  
 parvenir à en trouver la quantité *  foit parce qu’elle  
 n’étoit pas  encore  affez  connue  vers l’horifon.  T y cho  
 Brahé y  réuffit enfin ; mais il a fuppofé que les réfractions  
 ceffoient à  environ  45 degrés de  hauteur  ,  
 comme Fon a déjà  remarqué ci-deffus ; en quoi il  fe,  
 trompa ; car à 45 degrés elles font encore d’une minu-l  
 te. Le premier <piia publié quelques obfervations fur1  
 les réfractions a été Bernard Walterus de Nuremberg^  
 &  néanmoins  ni lu i,  ni fes fucçeffeurs  n’en  ont fait  
 , aucun ufage pour corriger les hauteurs méridiennes^  
 M.  Caffini  détermina  les  réfractions  premièrement  
 avec un  gnomon de  80 pies de hauteur ; enfuite par  
 d’autres  obfervations  faites  avec des  quarts  de cercles  
 Sc de fextans  garnis de lunettes.  Car après l’appareil  
 extraordinaire, & ’les. fommes prefqu’immenfes  
 que Tycho avoit  employées à  conftruire  les  infini-  
 mens les plus parfaits , il n’auroit guère été pofîible,  
 fans la réglé dont  nous venons de  parler ,  ou fans la  
 découverte qui fe fit bien-tôt après des lunettes qu’on  
 appliqua aux quarts de cercles * de parvenir  à s’affu-  
 rer s’il y  avoit effeflivement  F  de réfraction à la hau-f  
 t.eur du pôle d’Uranibourg.  Aufli ne .doit-on pas être  
 furpris fi la tablé de M. Caffini ne fut pas d’abord adop?  
 fée » mais au retour d’un voyage fait à-l’île de Cayenne  
 par M. Richer en  16 7 z , la réfraction d’une minute  
 à la hauteur du poie fut généralement reconnue ; &   
 après quelques légères eorre&ions, M. Caffini  a  publié  
 la table dont on fe fert encore aujourd’hui. Cette  
 table eft affez conforme aux moindres réfractions éFhi-  
 ver.  Dans ce tems-là M.  Ricard s’apperçut aufti, en  
 obfervant  d’abord le foleil à Paris, &  enfuite au cap  
 deSette,  que. les  réfractions horifontales étoient variables  
 6c inconftantes. On remarqua dé plus que les  
 obfervations faites en Fîle de Cayenne  ,  prefqùe  au  
 milieu  de la zone torride ,  donnoient de plus petites  
 réfractions qu’en  France, proche de  l’horifon ; car on  
 les y  a foupçonnées être les deux tiers &  un peu plus  
 de  celles de  notre  climat.  Ces  deux  dernieres  découvertes  
 n’ont  point  été  reçues dans  ces,  derniers  
 tems ,  foit qu’on les ait négligées, ou autrement ;  jü f   
 qu’à ce qu,e  la màtiere ayant été traitée .avec plus de  
 foin  pendant  les deux  voyages faits  au Nord.&  au-  
 Pérou,  il a été  conftaté par des obfervations  déciû-  
 ves que  les  réfractions  étoient  plus  petites  pendant  
 l’é té , .comme on peut s’en convaincre  par ce qui  eft  
 rapporté dans le volume de l ’académie de iygQ, &  dans  
 Fkifioire  célefte de M. le Monnier. M. Bouguer nous  a  
 donné une table des réfractions, conflruite fur les ob^ 
 ï  Y y y y