
 
        
         
		quel font affeiïiblés-le faîte L  , 1e fous-faîte S , 6c lents  
 liens N T   font les folives des planchers  qui  traver-  
 fent  d’une  poutre  B   à l’autre ,  ou  d’un  entrait E  à  
 l’autre. 
 Lorlque  les combles, fig.  y8 .  6c  demi-combles,  
 fig.  7 9 .  font  petits,  6c que les chevrorts ne font pas  
 trop longs pour ne pouvoir fe foutenir d’eux-mêmes  
 fans le lecours  des pannes ;  alors on les fupprime, 6c  
 on  place  les fermes  de manière  ,  que  les  chevrons  
 étant diftribués,  comme  nous venons de le voir fur  
 la  longueur  du  faîte  L ,  les  arbalétriers G peuvent  
 fervir  en même tems de  chevrons lorfqu’ils  fe rencontrent  
 ;  ces fortes de fermes font compofées de ti-  
 rans B ,  appuyés fur les murs C, de poinçon D , d’en-  
 trait F  6c  d’arbalétriers G ;   on y  place aufli  comme  
 aux précédentes des faîtages, fig.  80. pour les entretenir  
 , coinpofés de poinçon D , de faîte L ,  de fous-  
 faîte S ,  6c de liens N. 
 La deuxieme maniéré à un 6c deux égouts, fig. 81.  
 6c 82. 83  6c 85.  6c faifant fervir pour ainfi dire chaque  
 chevron  A   d’arbalétrier  ,  qu’on  appelle  alors  
 maître-chevron à autant de fermes dont les bois font à  
 la  vérité  plus  petits  &   plus  légers  que  les  autres,  
 mais qui/iéanmoins multiplient beaucoup les façons,  
 fans procurer pour cela plus de folidité ;  chacune de  
 ces  petites fermes eft çompofée  de maîtres  chevrons  
 A ,  de  tirans B   appuyés lur les murs C , de  poinçon  
 D , 6c de contrefîches E  affemblées à tenons 6c mortai-  
 fes dans  chacun des chevrons A ,  qui enfemble n’ont  
 pas befoin de faîtage ponr être entretenus, mais feulement  
 d’entretoifes V ,   affemblées à tenons 6c mor-  
 taifes par chaque bout au fommet des  poinçons D ,  
 6c par en-bas dans les tirans B  ;   ces entretoifes font  
 inutiles  pour  les  demi-combles, fig. y 6.  l’extrémité  
 des  chevrons A   6c des  tirans B   le  trouvant arrêtés  I  
 fuffifamment dans les murs C. 
 La fig. 8 3 . eft. un grand comble fans exhauffement,  
 compofé  de  poutre ou  tirant  B  ,  fcellé  par  chaque  
 bout  dans, les murs C ,  furmonté  d’un  poinçon  D   
 qui  peut  comme  celui, figure y  G.  6c pour  la même  
 raifon,  fe terminer fur le grand entrait F , fur lequel  
 vient  s’appuyer une maîtreffe ferme,   çompofée  des  
 chevrons  A   ,  garnis  de  coyaux  Q  ,  foutenus  d’un  
 bout à l’autre d un petit entrait ƒ ,  d’un grand entrait  
 F ,  garni  d’effeliers*0 6c de jambettes P ,  appuyées  
 par  leur  extrémité  inférieure  fur  des  blochets  JT ,  
 entaillés de leur épailfeur dans des fablierës M  allant  
 d’un bout  à  l’autre  du mur C ,  6c entretenues de  fix  
 piés  en lix piés fur la longueur  d’entretoifes  Y ,  af-  
 iemblées à tenon 6c mortaife dans l’une 6c dans l’autre  
 ,  comme on  peut le  voir fur le plan au bas  de la  
 fig-  84. 
 Ces fortes de  combles ont befoin,  à caufe de leur  
 grande hauteur,  d’être entretenus  par des  faîtages ,  
 fig. 84.  compofés de tirans B  6c de poinçons Z>,dont  
 nous  venons de  parler,   dont  l’intervalle  eft divifé  
 de petites  fermes appellées fermes de remplage,  compofées  
 comme  les  autres,  de  chevrons ,  entraits ,  
 effeliers,   jambettes,  blochets 6c coyaux ;  c es faîtages  
 font aufli  compofés d’un  faîte L ,  d’un fous-faite  
 S ,  fur  lequel font  appuyés  les  petits  entraits f  des  
 chevrons de liernes Z .,  lur lefquels font affemblés  à  
 tenon &  mortaife  les  grands  entraits  F ,  des  chevrons  
 foutenus  6c liés  enfemble avec  croix de  faint  
 André, &c. 6c liens N  *. La même figure, eftle plan de  
 l ’enrayure  (v)  à la hauteur des liernes Z . 
 La fig.  85.  eft  un  grand  comble  exhauflé,  compofé  
 d’une poutre B , fcellée par les deux bouts dans  
 les murs  C d’un  poinçon D   ,  fur  lequel eft appuyé  
 comme dans la figure précédente, une maîtreffe ferme  
 çompofée  de  chevrons A ,  garnis  de  petits entraits  
 ƒ ,   de grands entraits F ,  d’eflelier O  6c jambettes P , 
 (»')  A (Temblage de charpente pofée horifontalement, fermant  
 à  retenir les fermes. 
 dont le pie eft appuyé fur des blochets X ,   entaillés  
 dans  des  fablieres M ,  entretenues  d’entretoifes Y  j   
 tel qu’on le voit en plan au bas de la fig. 8y. 
 Ce comble  eft aufli entretenu de  faîtage, fig. 8G ,  
 compofé de poinçon D , dont l’intervalle eft aufli fub-  
 divifé  de .ferme,  de  remplage, de  faîte L ,  de fous-  
 faîte S , fur lequel font un peu entaillés des petits en-  
 traits ƒ  des chevrons de lierne Z , où font aufli entaillés  
 par deflous les grands  entraits  F  des mêmes  chevrons  
 foutenus &  liés enfemble  avec des  liens  N  *.  
 La même fig. eft le plan de l’enrayure à la hauteur des  
 liernes Z . 
 Tous ces différens  combles fë terminent par leurs  
 extrémités  de  deux maniérés ;  l’une  appellée  à p igeon  
 ^ eft lorfque le mur appellé  alors mur de pignon,   
 montant jufqu’au faîte, tient lieu de ferme à la charpente  
 qui vient s’appuyer defliis.  La  fécondé appellée  
 e* croupe,  eft  lorfque  le  comble  étant  oblique  
 par  fon  extrémité,  fe  termine par des demi-fermes  
 appellées  alors fermes de croupe.  Cette  obliquité  ordinairement  
 plus  grande que  celle des  combles,  eft  
 çompofée  d’une  demi-ferme dans chaque  angle A D   
 dont les arrêtiers^LD&: chevrons^/-/ vont s’aflembler  
 à  tenon 6c mortaife au fommet du poinçon D , 6c les  
 autres qui deviennent  plus courts à mefure  qu’ils approchent  
 de  l’angle,  vont  fe  joindre  aux  arrêtiers  
 A D .  ■ 
 Des combles brifés.  L ’ufage des combles brifés, dits  
 à la manfarde, n’eft pas fort ancien:  c’eft  au  célébré  
 Manfard que nous en  devons l’invention.  Cet  hoirK  
 me admirant la folidité du  ceintre de charpente,/#'. 
 m .  que fit Antonio Sangallo, fous les ordres de Michel  
 Ange, pour la conftruôion du dôme de S. Pierre  
 de Rome,  trouva cette  forme fi belle qu’il en imagina  
 les  combles  dont  nous  parlons,  &  qui  portent  
 maintenant fon nom.  Cette forme femblable en quelque  
 forte à celle d’un  comble à deux égouts, tronqué  
 dans fon fommet, fut trouvée fi agréable dès les premiers  
 tems, qu’elle pafla dans la fuite pour une beauté  
 de décoration  en  architeûure.  L’on  s’en eft fervî  
 aflez heureufement  aux écuries du  Roi à Verfailles,  
 au  château de  Clagny 6c ailleurs,  où  ils  font  d’une  
 fort belle proportion.  Il  eft.vrai que s’ils ont l’avantage  
 de  rendre  l’étage en galetas plus quarré, &  par  
 conféquent plus habitable  que  les  autres, aufli ont-  
 ils le défavantage d’avoir deux pentes inégales ; l’une  
 depuis  le  faîte  jufqu’au  brifis  ( ■ * ),  appellée fau x   
 comble, fi douce que les neiges y  léjournent fort iong-  
 tems ;  6c  l ’autre depuis  le  brifis  jufqu’au  chaîneau  
 ( 7  ) ,  aufli roide  qu’un  talus.  On les  emploie feulement  
 aux bâtimens ou pavillons re£fangulaires, quar-  
 rés ou à pans coupés :  on  les  fait comme  les précé-  
 dens, fans exhauffement &  avec exhauffement; l’un  
 6c Pautre fe font de deux maniérés ; l’une avec ferme, 
 6c l ’autre fans ferme. 
 L a  première ,fig. 8y. eft çompofée d’une maîtreffe  
 ferme, çompofée  elle-même  d’une  poutre ou tirant  
 B , appuyé par chaque bout fur des fablieres M , po-  
 fées fur les murs C , de jambes de force R , avec leurs  
 grands effeliers 0 0 ,  de chevrons de brifis  a, 6c leurs  
 coyaux Q ,  furmonté d’un  entrait F ,   fur  lequel  eft  
 appuyé  l’affemblage d’une  autre ferme ou fermette ,  
 çompofée de poinçon D , fur lequel  font  affemblées  
 les  contrefîches E , qui  avec  les  jambettes  P , appuyées  
 fur l’entrait F ,  foutiennent les arbalétriers G.  
 Les  chevrons de  faîte aa font  appuyés par un bout  
 fur le faîte L , 6c par l’autre fur les pannes de brifis h,  
 affemblées par chaque bout dans  les  entraits  F ,  qui  
 avec  le faîte L , aflemblé aufli par  chaque bout dans  
 les poinçons D ,  fervent  à entretenir les fermes. 
 La  fécondé  maniéré, fig. 88.  fort peu  en  ufage , 
 (*) Endroit  où  le  comble  eft brifé. 
 (y). Chaineau eft une rigole de plomb, pofée aux piés des  
 chevrons des combles. 
 feri néanmoins quelquefois, fur-tout lorfque les riiufS  
 font minces ;  c’eft un affemblage de  fermes d’un bois  
 menu& léger,  fort  près  les  unes  des  autres, dont  
 chaque  chevron de brifis a. &  de faîte aa tiennent lieu  
 d’arbalétrier; femblàbles en quelque  forte à ceux de  
 la deuxieme maniéré,  à un &  deux égouts ,f i g .   8 3 .  
 Sc 8 5 .  Ces fermes  font  compofées  chacune d’un tirant  
 B , appuyé  fur des fablieres  M ,  pofées  fur les  
 murs  C,  de  chevrons  de  brifis a ,  garnis  chacun  de  
 leurs  effeliers O ,  jambettes P ,  &   coyaux Q , fitr^  
 montés  d’une fermette  çompofée de poinçon D , de  
 contrefîches  E ,   d’entrait  F ,   de  jambettes P ,  &  de  
 chevrons  de  faîte  a a ,  entretenus  d’entretoifes  V ,  
 comme  celles  de  la fig.  8 1.  dont  nous  avons  déjà  
 parlé. 
 La fig> 8c). eft l’élévation d’un comble à la manfarde  
 fans exhauffement, pour un pavillon à l’extrémité  
 d’un  corps de  logis ,  couvert d’une  autre manfarde  
 plus  élevée,  çompofée de fermes 6c fermettes  avec  
 pannes de long, pan H ,  taflëaux I ,  &  chantignoles  
 K , le faîte L  du pavillon fervant de panne .fifau corps  
 ;îe  logisten  retour;  l’un  &   l’autre  font  féparés par  
 une eljpece d’arreftier appellé noué, placé dans l’angle  
 rentrant qu’ils forment  entre eux. 
 La fig .  c) o . eft le plan de ce pavillon,  dont un côté  
 *  eft celui de  l’enrayure à la hauteur de l’entrait F ,   
 compofé de  coyers b  &   de  goufl’ets c , &   l’autre +   
 celui du faîte où l’on voit  l’arreftier A D ,  fur lequel  
 viennent s’appuyer des chevrons d’arrête a &  aa. 
 La fig .  o/. eft un comble à la manfarde  fans tirant  
 ni poutre, pour y  contenir une  voûte  en maçonnerie  
 , compofé d’un fort entrait F ,  fefutenu par chaque  
 bout de jambes de  force R ,   &   chevrons de brifis a,'  
 garnis de  coyaux  Q ,  appuyés  fur  les  blochets  X ,   
 fablieres M ,  &  entretoifes Y , pofées fur les murs C ;  
 l’entrait  F   eft  furmonté  d’une  fermette  garnie  de  
 poinçon Z ), d’arbalétrier G , de jambettes P ,  de chevrons  
 de faîte a a , de pannes de longs  pans H, pannes  
 de brifis h  &  faîte  L , avec leurs liens  qui entretiennent  
 les fermettes  enfemble, &  pour foutenir la maçonnerie  
 de la voûte.  L’intervalle des maîtrefles fermes  
 eft fubdivifé  d’environ  deux  en  deux  p ié s,  de  
 petites fermes dont  la principale, aflemblée dans les'  
 jambes de  force  R , &   dans  le  grand  entrait  F ,  eft  
 compofé de grand eflèlier 0 0 ,fur lequel eft aflemblé  
 à tenon  &  mortaife  un  petit  entrait ƒ ,   foutenu de  
 liens  N ,   &   de  petits  efleliers  O ,  entretenus  enfemble  
 d’entretoife b'. 
 La fig . 9  z . eft un comble  à la m anfarde, exhauflé  
 avec maîtrefle  ferme  çompofée de poutre  B  fcellée  
 par chaque bout dans les murs C de jambes de force R ,  
 &  leurs grands efleliers 0 0  de  chevrons de brifis a ,  
 leur coyaux Q   &  fablieres M   furmontés d’une  fermette  
 çompofée d’un  entrait F ,  de poinçon D ,  d’ar-  
 balêtrier G ,  de jambettes P , de pannes de longs pans  
 H ,  pannes de brifis h , chevrons de faîte aa entretenus  
 d’un faîtage L  6c les liens. 
 D e s  combles  en tour.  Les combles  en tour à l’ufage  
 des  pavillons, peuvent  être  circulaires,  quarrés,  
 ovales ou à pans coupés par leur plan ; les circulaires,  
 fig. S)3 .  &  9 4 . difpofés en forme de cône ou pain de  
 fucre parleur élévation, font compofés d’un tirant B   
 en forme de  croix par fon plan,  appuyé de part  &   
 d’autre fur des fablieres M  pofées fur les murs Cfur-  
 montés de  chevrons  A  garnis  de leurs efleliers O  ,  
 jambettes P ,  blochets X  6c coyaux Q ,  d’un grand  
 entrait F ,  d’un petit f 6 c  d’un poinçon D .   * eft  le  
 plan de l’enrayure à la  hauteur  du grand entrait F ,   
 &  +  , celui de l’enrayure à la hauteur-du petitf . 
 Les autres ne different de ce dernier que par leur  
 plan. '.  v 
 D es  combles à  Vimpériale. Les combles à l’impériale  
 aufli à l’ufage des pavillons  , ne different en  aucune  
 façon les uns des autres  , que par leur plàn qui peut 
 e t r e  c ir c u la ir e   ,   q u a r r é ,   ô v a l e ,   r e â a n g u î a i r e   ,   o ü   à   
 p a n   c o u p é . 
 L e s   q u a r r e s   ,fig.  § 5 .  6c  ÿ  G.  fo n t   c om p ô fé s  d e   
 jam b e s   d e  fo r ë e   R  g a rn ie s  d é b é l ie r s  O  ,  d e jam b e t t e s   
 P ,  6c d e   b lo c h e t s  X  a p p u y é s   fu r  d e s  f a b l ie r e s  M  e n t 
 re t e n u s   d ’e n t r e to ife s   Y  p o fé e s   fu r   le s   m ii r  s C ,   d e   
 c h e v r o n s  c o u r b e s  a, le u r s  fu p p o r t s  T &  e n t r e to i fe s  V ,  
 d ’u n  e n t r a it  F  fo rm a n t  u n e   e n r a y e ü r e   ,   Comme o n  l é   
 v o i t   d an s  le   p la n   e n   *  fig .  1 o 5 .  g a rn is  d e  c o y e r s  b 6 t  
 g o u fle t s c  fu rm o n té s  d ’u n  a ffem b la g e  d e  p iè c e s  d e  b o is   
 e n   p y r a m i d e ,   a u   p l il ie u  d u q u e l  e ft   u n   p o in ç o n  D   
 p o u r  fo u t e n ir  u n e  b o u le  d   ,  p om m e   d e   p i n ,   c r o ix   
 f le u r s - d e - l is ,   &c. 
 D e s  combles en dôme.  L a d e r n i e r e   e fp e c e  d e  c om b lé   
 fo n t   c e u x   e n   d ô m e ,  o u   c a lo t e s .  I l  e n   e ft  c om m e   le s   
 p r é c é d o n s ,   d e  q it a r r é s   ,   c i r c u l a i r e s ,   o v a l e s ,   r e ft â n -   
 g u la ir e s  o u  à  p a n s  c o u p é s  p a r le u r  p la n   fu r b a if fé s , c ir c 
 u la i r e s  o u  p a r a b o liq u e s   ( ç )   p a r  l e u r  é lé v a t io n   :  i l  e ri  
 e ft  d e  p l u s g r a n d s ,  6c p a r  C o n fé q u e n t  p lu S  c om p l iq u é s   
 le s   u n s  q u e   le s   a u t r e s .  C e lu i  ,f ig .  c^y.  6c  Cf 8.  e ft  ü ri  
 c om b le  fu r b a if le   ,   q u a r r é  p a r   fo n  p la n  d ’e n v ir o n   4 0   
 à   5 0  p ié s  d e   d iam è t r e ,   c om p o fé  d e  p lu fie ü r s  t ir a n s  B   
 e n t r e la c é s   p o u r  e n t r e t e n i r   le s  m u r s  C   a v e c   c o y e r s  b  
 6c g o u ffe t s  c a p p u y é s  p a r  c h a q u e  b o u t  fu r  d e s  f a b lie r e s   
 M  e n t r e t e n u e s   d’ e n t r e to ife s  T  p o fé e s   f u r i e s  m u r s   C,   
 fo u t e n u e s  d a n s   lé  m i l ie u  d e   m o n t a n s  e q u i  v o n t   ju f q 
 u ’ a u   fom m e t   d u   c om b le   ,   e n t r e t e n u s   d e   c r o ix   d e   
 fa in t   A n d r é ,   &c.  A u x  e x t r ém it é s  d e s  t ir a n s   B ,  fo n t   
 d e s  jam b e s  d e   fo r c e   R   a p p u y é e s  fu r  d e s  b lo c h e t s  X   
 p o f é s  fu r  le s  f a b lie r e s  M  ;  6c l ’e n t r a i t / c o m p o f é  d ’u n e   
 e n r a y u r e ,   e ft  fo u t e n u  fu r  fa   lo n g u e u r ,  d ’e f fe lie r s  O   '  
 &  c o n tre fîch e s . E ,  6c fu rm o n té  d ’a r e b o u t a n t  g  fo u t e n 
 u  d e  j am b e t te  P  6c a u t r e s  c o n t r e f îc h e s  E  ; fu r  le s   a r c -   
 b o u t a n s  g  &   le s  jam b e s  d e   fo r c e  R  fo n t   a p p u y é s   d e s   
 fu p p o r t s  y  p o u r   fo u t e n i r  le s   c h e v r o n s  c o u r b e s  a  g a r n 
 i s   d’ e n t r e to ife s  V  :  a u  fom m e t   d e   c e   c om b le   e ft  u n   
 p e t it  p o in ç o n  D  fo u t e n u  d e  p e t it s  a r e b o u t a n s  o u  c o n -   
 t r e f ic h e s   ,  à  d e f fe in  d e   p o r t e r   ,   c om m e   c e   d e r n ie r  ,   
 u n e  b o u le ,  p om m e   d e  p in   ,  f le u r -d e - lis  ,   &c. 
 La^fig.  C)C).  e f t   l ’é lé v a t io n  p a r a b o liq u e  à  c e l le   10 0   .   
 L e  p la n   q u a r r é   d ’u n   c om b le  d i fp o f é   in t é r ie u r em e n t   
 e n   v o û t e   d ’ e n v ir o n   fo ix a n t e  à   q u a t r e - v in g t  p ié s   d e   
 d i am è t r e ,   t e l  q u e  p o u r r o it  ê t r e   c e lu i d u  p a v i l lo n  d e  la   
 p r in c ip a le  e n t r é e  d e s  T u i le r ie s   à   P a r i s   ,   c om p o fé  d e   
 jam b e s  d e  fo r c e  R   a p p u y é e s  fu r  d e s  b lo c h e t s  A fp o fé s   
 fu r  d e s   fa b lie r s  M  e n t r e t e n u s  d’ e n t r e to i fe s   Y  fu r   le f -   
 q u e l le s  e ft   a p p u y é e   l ’e n r a y u r e   *  d ’u n   g ran d   e n t r a it   
 F  c om p o fé   d e  p lu f ie u r s t i r a n s  e n t r e la c é s  a v e c   c o y e r s   
 b  6c g o u ffe t s  c ,   fo u t e n u   d e  g r a n d s  &   p e t it s   e f fe lie r s   
 0 0 6 c O  d i fp o fé s  e n  m a n ié r é  d e  v o û t e ,fu rm o n t é  d a n s   
 l e  m il ie u   d e  m o n tan s  e q u i v o n t   ju fq u ’a u   fom m e t  d it  
 c o m b l e ,   e n t r e t e n u s  d e   c r o i x  d e   fa in t  A n d r é ,   &c. 6c  
 p a r   c h a q u e   b o u t ,   d ’a u t r e s   jam b e s   d e  fo r c e   R   q u i   
 p o r t e n t  u n  p e t it  e n t r a i t / fo u t e n u   d’ e ffe lie r s  O 6c c o n -   
 t r e f i c h e sE   :  c e  p e t it  e n t r a it  ƒ  e ft  fu rm o n té  à   fo n  t o u r   
 d ’a r e b o u t a n s  g  fo u t e n u s   d e  jam b e t t e s  P  ;   c ’ e ft   fu r  le s   
 jam b e s  d e  fo r c e  R  6c  le s  a r e b o u t a n s  g ,   q u e  fo n t   a p p 
 u y é s   le s   fu p p o r t s ^  q u i c o n t ie n n e n t   le s   c h e v r o n s   
 c o u r b e s   a  e n t r e t e n u ^  d’ e n t r e to i fe s  V .  L e   fom m e t  d é   
 c e  c om b le  e ft  fu rm o n té  d e  p lu f ie u r s  c h a flis  k 6c / a v e c   
 p o t e le t s  m ,  d o n t  u n   l  p o r t e  d e s  f o r t e s   f o l iv e s   n   p o fé 
 e s  h o r i fo n t a lem e n t ,  à  d e ffe in  d e  p o r t e r  urt f é f e r v o i r . 
 L e s  fig.  1 0 1.6 c   10 2 . fo n t   l ’é lé v a t io n  6c l e  p la n  d’u n   
 c om b le  a p p e l lé  p lu s  p r o p r em e n t  dôme o u  caloie,  c ir c 
 u la ir e  p a r  fo n  p l a n ,  &  p a r a b o liq u e  p a r  fo n  é lé v a t io n   
 q u i e ft   la   fo rm e  p o u r  a in fi d ir e   r e ç u e  p o u r  ces  fo r t e s   
 d e   c om b lé s   fa i t s   o rd in a ir em e n t   p o u r   r e c e v o i r   d e s   
 v o û t e s   in t é r ie u r em e n t   :  il s   n’o n t  p o in t  d e  t ir a n s   ,   6c  
 fo n t  c om p o fé s  d e  jam b e s  d e  fo r c e  A ,  a p p u y é s  fü r  d e s   
 b lo c h e t s  AT p o fé s  fu r  d e s  fa b lie r s   / / e n t r e t e n u s   d ’e n t 
 r e to ife s   Y  fu r   le fq u e l le s   e ft   a p p u y é e   l ’ e n r a y u r e   * 
 ( ç   )  F i g u r e  m a th é m a t i q u e ,  o u   f e& io n   d ’u n  c ô n e  (   e f p e c e   
 d e   p y r am i d e   e n   f o rm e  d e   p a in   d e   f u c r e  )f  p a r a llè le  à   l ’u n e   
 d e  f e s  p a r t i e s  in c lin é e s .