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 4S  P  O  N 
 •qui  entretient deux jumelles  R  boulonnées par en-  
 bas fur le  devant de la fourchette £ ,  8c le long  desquels  
 gliffe le mouton E . 
 Lafig.  138 . PI. X X I I I .  eftun mouton d’une autre  
 ■ efpece, mu par  des leviers horifontaux A , traversant  
 un  arbre  en deux parties B  &cC autour duquel  
 s’enveloppe  en  C le cordage D  qui  enleve le mouton  
 E ;   cet  arbre  B   porte  avec  foi par en-bas un  
 pivot de fer appuyé fur une piece de bois  F  butante  
 d’un côté à une  plate-forme G fur laquelle  font appuyées  
 deux jumelles H  8c deux contre-fiches I  couvertes  
 d’un  chapeau K   Surmonté d’un  petit  affem-  
 blage pour porter la poulie £  &  de  l’autre  affemblé  
 quarrement  dans  une  piece de bois M ,  entretenue  
 avec  la platte-forme G de deux entre-toifes N  formant  
 chaflis furmontés d’un fupport O avec  fes liens  
 P  portant l’extrémité d’une piece de bois Q renfor-  
 cie au milieu pour Soutenir  l’effort  du  tourillon  de  
 l’arbre B , 8c à fourchette par l’autre bout, affemblée  
 dans les deux contre-fiches / , 8c dans un fupport R ,  
 portant une  autre  poulie  pour  renvoyer  le  corda-  
 Ke D - 
 Ce mouton a , fig. 735)  ,  fretté par chaque bout,  
 eft fiirmonté d’un valet b , portant l’un 8c  l’autre de  
 chaque côté  une  languette k , fig.  140 ,  gliffant  de  
 haut en bas le long d’une rainure pratiquée  dans  les  
 jumelles c,fig.  1 3 le valet b porte dans fon épaif-  
 feur  des pinces de  fer  à croiffant d’un  côté  d ,  8c à  
 crochet par l’autre e , dans  l’intervalle defquelles eft  
 un  reffort pour  les  tenir  toujours  ouvertes  par 'le  
 haut, 8c fermées par le bas. 
 Lorfque le mouton a  8c  fon valet  b  font montés  
 enfemble parle Secours du cordage/,prefqu'auhaut  
 de  la machine , les  croiffans d   des pinces viennent  
 toucher  aux taffeaux obliques  g  ,  8c fe refferrant  à  
 mefure qu’il fe leve, la partie e qui fe trouvoit accrochée  
 au  crampon h du mouton a ,  s’ouvre 8c laiffe  
 tomber  tout-à-coup  le  mouton  fur  le  pieu s ,  fig.  
 J 3 8 , ce qui l’enfonce en raifon de fon poids, &   de  
 la hauteur d’oîi il  eft tombé ;  aufli-tôt après  on  appuie  
 fiir le  petit levier  T , même figure  ou  l , figure  
 j 4 1 , qui fait defeendre le grand pêne/rc ,8c le faifant  
 Sortir de fa cavité  /z, donne le moyen au  rouleau c,  
 Jig .  138  , de tourner avec liberté, 8c  au cordage D ,  
 de fe défiler par le poids du valet, jufqu’à ce que, retombant  
 avec rapidité fur le mouton E , les deux crochets  
 e de la pince, fig.  13$) , viennent en s’ouvrant  
 embraffer l’anneau du mouton  8c fe  refermer aufli-  
 tôt; enfuite on lâche  le  petit levier  /,  figure  141 ,  
 dont  le grand pêne m s’empreffe  de  rechercher  fa  
 cavité n , par le fecours d’un reffort placé au-deffous,  
 &  remet les chofes dans l’état oh elles étoient précédemment  
 , après quoi on remonte le mouton comme  
 auparavant. 
 La fig.  14 2 ,  PI. X X IV .   eft une machine dont on  
 s’eft.fervi en Angleterre pour  enfoncer les pilotis du  
 nouveau pont deWeftminfter. Cette machine inventée  
 par  Jacques Vaulove,  horloger,  eft  fort  ingé-  
 nieufe ; car placée comme elle  eft fur un bateau, on  
 peut la tranlporter facilement par-tout où l’on  a be-  
 loin de s’en Servir.  Ce bateau A  eft traverfé de plusieurs  
 poutrelles B , Surmontées de plufieurs autres C,  
 avec madriers formant un plancher D ,  fur lequel eft  
 pofé l’affemblage  de  toute  la machine qui mue par  
 plufieurs chevaux, va perpétuellement fans s’arrêter  
 &  fans  Sujétion ;  ces  chevaux  en  tournant,  fojit  
 tourner l’arbre E ,   fur lequel  eft affemblé Un rouet  
 denté  F  ,  qui  engrene  dans une  lanterne G ,  fur-  
 montée  en H   de deux pièces de bois croifées /  formant  
 volans,  pour  empêcher  que  les  chevaux  ne  
 tombent lorfque le bélier  K   eft lâché: cet arbre E   
 porte à fon extrémité Supérieur  un tambour L ,  autour  
 duquel s’enveloppe le cordage  qui  çhleve 
 P  O  N 
 le bélier K . Au-defliis du tambour L , eftunefufée (fi)  
 ou barrillet fpiral N , fig.  14 4 , autour duquel s’enveloppe  
 un petit cordage0, chargé d’un poids/’ ,/«'. ; 42,  
 pour modérer la  chute  du valet Q , dans l’intérieur  
 duquel les pinces , fig. 1 4 6 ,  étant placées, &  tenant  
 le belier K. accroché de la même maniéré  que nous  
 l’avons vu dans la figure précédente, en s’approchant  
 des parties inclinées R ,  s’ouvrent 8c lâchent le bélier  
 .K, qui en tombant enfonce  le  pieu  S  ;  le  valet  Q_  
 montant toujours pendant ce tems-Ià ,  fouleve avec  
 foi itn  contre-valet T ,  qui  éleve par  le  cordage  V   
 un grand levier X ,  dont  l’autre  extrémité  à  charnière  
 en a , fig.  14 3 ,  appuie par le bout fur une tige  
 de fer B ,  qui, paflant à-travers  l’arbre  È  ,  abaiffe  
 la bafcule £> du côté du grand pêne e , pour le décrocher  
 du tambour ƒ, 8c donner  par-là  la  liberté  au  
 cordage de fe défiler, 8c au  valet  de tomber  fur le  
 bélier 8c de s’y  accrocher de nouveau, au même inf-  
 tant le levier n’appuyant plus par fon extrémité a fur  
 la tige b , 8c le cordage 0, fig.  1 4 4 ,  étant au bout de  
 la fiifée  N ,  même fig. il s’y   ouvre un  échappement  
 qui retenoit la tige b ,fig. / 43 , 8c qui, par le moyen  
 du contrepoids g  la releve, &  replace en même tems  
 le grand pêne e  dans  le  tambour/,  8c  les  chevaux:  
 continuant de tourner, enlevent le belier comme auparavant. 
   Cette machine eft compofée de plufieurs  
 pièces  de bois de  charpente, tendantes  toutes  à  fa  
 folidité, avec une échelle Y  pour monter à fon fom-  
 met Z  , 8c y  pouvoir faire facilement les opérations  
 néceffaires. 
 La fig.  14 G ,  PI.  X X I V  y  eft une machine  à enfoncer  
 des pieux, mais obliquement,  autant 8c aufli  
 peu qu’on le juge à propos ; c’eft un compofé de jumelles  
 A , portant un bélier B  ,  fon  valet C  8c  fes  
 pinces D  attachées au cordage E , renvoyé par une  
 poulie F ,  8c  tiré  à  l’autre bout  par  des  hommes,  
 comme dans celui marqué*, PI. X X ,  ou par une machine  
 compofée d’un treuil, autour du quel s’enveloppe  
 le cordage E , par le fecours de plufieurs roues G  ,  
 à la circonférence defquelles font attachées plufieurs  
 planches H ,  fur  lefquelles  plufieurs  hommes marchent  
 en montant pour  élever le belier B  ;  les tourillons  
 ƒ de  ce  treuil, foutenu  fur  fa  longueur  de  
 plufieurs  affemblages  de  charpente  ,  tournent  de  
 chaque côté dans un autre femblable compofé d’en-  
 tretoifes K , retenues dans deux moutons £ ,   affem-  
 blés haut 8c bas dans deux chaflis compôfés de fom-  
 miers M ,  8c  d’entretoifes N. L ’extrémité inférieure  
 des jumelles A , boulonnées par en bas à deux contre 
 jumelles O ,  appuyées  fur l’extrémité. de  deux  
 fommiers P , &  foutenues  de liens  Q , 8c contrefi-  
 ches R , appuyées fur une traverfe S , forme line efpece  
 de charnière, qui, avec le fecours  des  cordages  
 8c des poulies 7”, attachées d’un côté au chapeau  
 des  contrejumelles  O , 8c de l’autre au fommet dés  
 jumelles A , entretenues de contrefîches V , procure  
 :  le moyen  d’enfoncer des pieux X , à telle  inclinai-*  
 fort que l’on juge à propos. 
 Lorfque le belier B  eft lâché dé la même manier«  
 que  ceux des  figures  précédentes,  PI.  X X I I I   8c  
 X X I V , on lâche  le valet  c en appuyant fur la bàf-  
 cule a ,  fig.  13-7y qui  en baiflant,  décroche  le  cliquet  
 / de la roue dentée c, 8c par ce moyen fait défiler  
 le cordage jufqu’à ce que le valet  en  tombant fe  
 |  foit accroché de nouveau au bélier pour le remonter  
 comme auparavant ;  8c afin de mbdérer  la vivacité  
 |  du treuil occàfionnée  par la chute précipitée du bélier, 
  on  appuie1 fur  la bafcule d , fig.  14 8 , qui'par  
 l’autre bout fait un frottement autour  du treuil,  8c  
 lui fert de frein. 
 Des ponts de  bateaux< La fécondé ëfpece' depôtits  
 j  de bois , font ceux dits de bateaux  cOrtftruits en 
 ifi)  Terme  d’Horlogerie  ,  -le barrillet.Tjjiral:où s’envç-  
 loppe la  chaîne d'une montre* 
 effet 
 P  O  N V  O   N.  49 
 uffet fur  des  bateaux  pour  le  paflage  des  charrois  
 dans  des  pays où  il  n’eft  pas  poflible,  foit  par  la  
 profondeur  des  rivières , leur trop grande  largeur ,  
 ou leurs variations continuelles, d’en bâtird’une autre  
 efpece , fans une  très-grande dépenfe; ces fortes  
 de ponts ont l’aVantage de n’être pas fortlongsà conf-  
 truire, de fe démonter  facilement  lorfqu’ôn  le juge  
 à propos, 8c de pouvoir encore  s’eri fervir par  frag-  
 ïnéiïs  en  d’autres occàfions ; mais  en  recompenfe  il  
 coûte  beaucoup  à des entretenir  en  boii  état.  Il  en  
 'eft  de deux fortes ;  les  uns qu’on appelle ponts dor-  
 iiians ,'Tôiït Ceüx qu’on n’a jamais occafioii  de çlian-  
 ■ ger dé placé ; l'es aiitres qu’on  appelle  ponts  volons  
 employés'le  plus fouvent  dans  l’art  militaire $  font  
 Ceux dôiit leS équipages fe  tranfporterit fur  dès  voitures  
 pour- s’en  fervir dans le  befoin à  traverfer dès  
 riVieteS,  fbffés St autres  chofes en pareil  cas. 
 La fig. -149  ,  PI.  X X V I,   eft  un pont  conftfuit à  
 Rouen fur là riviefe de Seine, de l’invention du frere  
 Nicolas , 'aùguftin  ,   auteur  du pont  tournant,  dont  
 îîOiis 'aVôns déjà parlé':  ce p'ortififii fe démonté  dans  
 le tems des glaces, de peur de danger,  eft très-ingë-  
 nieux  il,  eft compofé  de  dix-huit à  vingt  bateaux , 
 . de chacun  dix-huit pies  de  largeur ,  fur neuf à  dix  
 tbifes de longueur , d’environ vingt  pies  de diftance  
 l’Un de l’autre ,  entretenus.de  liens  croifés  A  ^ fie  de  
 poutrelles B  moifées ,fig.  / î b ,  traverfànties bateaux  
 furmontés  de  plate-formes  C ,  portant  un  pavé D   
 d’environ  dix-huit  pies  de  largeur,  retenu  .par  fes  '  
 bords  de pièces de'bois E . Les deux cotés de  cepont  
 "font bordés  d’iln  trotoir  F , fig.  149  ,  compofé  dé  
 plate-formes-G, fig. ‘ à o   , foutenues de charpenté H,  
 8 c bordé d’une baluftïade I ,  COnipofée de fommiers  
 &  de poinçons appuyés fur les poutrelles  B  K , fig. 
 ' ) 49 ;o n  ÿ  voit des bancs  diftribtiés dé diftanCe à autres. 
  pour,affeoir le peuple qui s’y  prpmene. Plufieurs  
 Ile ces bateaux font retenus  par  d’autres  £ ,   retenus  
 à  leur tour par  lèlir  extrémité  à  des  affemblages M  
 ànoifés fifig.  )5o fic  , gliffant  de; haut  en  bas  le  
 long dés  jumelles  'N, "félon  la hauteur de la marée,  
 arrêtés .à  des fupportsO  ,  contrefîches P   liens  
 <2, pofés fur le plancher R   d’une efpeèe de  palée  à  
 deméure ,  -foutenuè  ae  poutrelles  S , appuyées  fur  
 'des pieux  T ,  plaiites  dahs le fond  dé  la  rivière  en  
 plus grande quantité dit côté d’amont, pbiir  donner  
 plus  dé folidité  au  brïfè-glaCe  V ,   foütenu'de. füp-  
 ports  AT,  liens en coiitrefichè  Y  y  foirtmierS  Z  ,  8c  
 chapeaii,  &c. Ce  pont dpnt lé  paflage eft  gardé par  
 des fentinèllés placées dans les loges A B , s’ouvre eh  
 deux parties A A , fig.  14 3  &  1S 2 , P l .X X F I I ,  d’en4-  
 viron trente piés  de largeur pour le  paflage  des  na*-  
 •vires, par le  moyen d’un  arbre  a  qui  fe  découvre  
 par unè  petite trappe b , autour  duquel s’ enveloppe  
 un  Cable c , renvoyé par une poulie d ; à mefure que  
 l e  bateau d’ouverture approche, les pièces  dë bois e  
 qui  y   étant  arrêtées  par un  bout,  8c  portant  par  
 l ’autre un c ro ch e t/ , férvant à le  conduire,  celles g  
 qui portent les trottoirs Æ, celles i qui portent le pavé,  
 roulent les  unes entre deux poulies k ,  8c  les  autres  
 ayant des  poulies  placées au-deffous  d’elles fur  dès  
 pièces de Bois /. 
 Il faut  remarquer que  Pélevàtion  de  ce  pont  vau  
 ariant  félon  la hauteur  de la marée , 8c qu’en  confé-  
 quence les chaflis dit charpente A D   , fé levant 8c s’a-  
 baiffant,  il y  faut  quelquefois  monter, 8c  quelquefois  
 defeendre pour y  arriver. 
 Les ponts volans, PI. X X V III,   X X IX  & X X X ,  
 ayant été expliqués par M. Guillot, il n’eft point hé*-  
 ceffaire de les  répéter ici.  * 
 Pont MILITAIRE, ( Architecture ihilitdirè. ) En remontant  
 à la naiffance  de la  plûpart dés arts, 8c  en  
 comparant  l’état  où  leur hiftoire  nous  lès  prefente  
 dans leur origine avec celui Où  nous  les voyons aujourd’hui  
 ; fi l’on fent d’un côté toutes les obligations  
 Tome X I I I .   *   . 
 que l’on a aux premiers inventeurs , de l’autre On eft  
 contraint d’accbrder  quelque mérite à ceux  qui ont  
 travaillé d’après leup idées , &   qui ont perfectionné  
 leitrs inventions. 
 . Y a-t-il plus loin de  t’ignorance  entière d’un art  a  
 fa  découverte  ,  que de  là  découverte  à  fa derniere.  
 perfection? C’eft unequeftion à laquelle je crois qu’il  
 eft inipoflîble de répondre avec exactitude ; la découverte  
 étant prefqùe  toujours l’effet d’un heureux ha-  
 fard , 8c le dernier point de perfection où une decouverte  
 puiffè être poitffée, nous étant prefque toujours  
 incoriniie. Là feule chofe qu’on puiflé avancer , c’eft  
 qii’ü étoit naturel que les Arts dûffgnt leur naiffance  
 aux hommes  les  plus  éclairés , malgré l’expérience  
 qu’Ori. â du contraire , comme ils  doivent. 1,eus  progrès, 
  Sc leur perfeCtioii aux bonnes têtes -qui ont fuc-  
 cédé aux invéntëùrs. 
 Une découverte eft prëfgüe toujours le germe d’un  
 grand nombre d’àutrés. Il n’y   a aucune Ici en ce 1(,  aucun  
 art qui ne me foürriiflè cent preuves dé cette vérité  
 ; mais pour nous en tenir'à l’objet de ce mémoirey  
 nous en tirerons la démoriftration de l’art de là guerre (  
 même. 
 Les hommes naiffoieht a peine, qu’ils fé battirent :  
 ce fut d’âbôrd  un  homme  contré  iin  homme ; mais  
 dans la fuite Une fociété d’hommes s’arma contre une  
 aiitré  fociété. Lè defir de fe 'corifervef aigiiifa les esprits, 
  8c l’on vit de fieçles en fieeles les armes fe multiplier, 
  changer, fe perfectionner,  tant  celles qu’on  
 èmpioyoit dans les combats, que celles dont onufôit  
 dans les fiéges.  La  défenfe  fuivii  toujours pié-à-pié  
 les  progrès  dé l’attaque. La mâchoire d’itn animal,  
 Une  branche d’arbre j une pierre, une frondé, furent,  
 lès premières armes.'Quelle diftance entre ces.armes  
 8c lés  nôtres  !  cèlle  des  tems  eft  moins  confidé-,  
 râble. 
 Biéritôt on fabriqua lës.afcs, ies lances, les fléchés  
 8c les épées ,-8c qri oppofa à ces  armes les  éafques ,  
 les cùiraffes 8c les boucliers..  , 
 ■ Les remparts,les miirailles 8c les.foffésdonnèrent  
 lieu à la côriftruCtion des  tours • ambulantes, des béliers, 
  des ponts, 8c d’iine infinité d’aiitres machines. 
 Tel  etoit  à-peu-près l’état  çlès  chofes, lorfqué  lè  
 hafard ou l’enfer prddiiifit là poudre à canon. La face,  
 dë  l’àttaqiie 8c  dé. ,1a  défenfe  changea  toitt-à-coup : 
 • o n . v i t  p à r ô î t r e   d e s. a rm e s :  n o u v e l le s  ;   8 c   i l  m e   fe r o it .  
 fa c i l e   d e   fu i v r e  q u fq u ’à u   t è n is   ô ù   n o u s   fo ,m in e s   .le s   
 p r o g r è s   d e   l’a r ch i teC tU r é   m i l i t a i r e   ,   f i  j e   n e   c r a ig n o is   
 ( d i t   l ’a i i t e u r   d é   c-ef  a r t i c l e )   d ’ é x p o f e r   fu p e r f î c ie l le ^   
 m ë n f  d e s  m a t iè r e s  p r o r o n d èm e n t  c o n n u e s  d e   la   c ô m -   
 p a g n ie  à   q u i  j ’ a i   l ’h o n n e u r 'd e  p a r l e r .   ( C ’ é t o i f   l’ à c ad é -5  
 . m ie   d è s  S c ie n c e s ) '. ,   . 
 Laiffant donc-là  ce  détail  ,  je deman.dérai fëùlé-  
 nlent fi tout  eft trôiivé ; fi  l’art de la guerre a atteint  
 dans  toutes fes parties le dernier point de la përfec-  
 tiôn ; s’il en eft de toutes les machines qu’on emploie,  
 à ih f i   qüe des  canons  ,   dès  mortiers a bombé,   des  
 fufils , &  de quelques autres armés dont ilparoît qué  
 lés effets  font tels qu’on les peut defirer., 8c à la fini-  
 pl-icité defquelles il femble^u-’il ne reftè rien à ajouter.  
 Avons-nous  des ponts  portatifs  tels que  nous  le s .  
 .  conéevOns pôflibles ? nos armées traverfent-elles des.  
 rivières qui aient  quelque largeur, quelque  profondeur  
 8c quelque rapidité ,• avec la facilité, la promptitude  
 8c  là  fécurité  qii’ôh  doit  fe  promettre d’une  
 pareille  machine? On n’établit pas  iin pont  fur des  
 eaux pour s’y  noyer ; fàvôris-noüs èohftruiré d’afléz.  
 gtarids ponts  pôiir  qu’iinè  armée  riombreufê puiffe  
 pàffer en  peu.d’heures d’Un  bord à l’autre d’im'e rivière  
 , d’âffez folides polir réfifter à la pefanteur des.  
 plus grands fardeaux , 8c d’affez faciles  à jètter pour  
 11’êtfè  pas arrêtés un tems confidérablè  à  cette manoeuvre  
 ? 
 A m’en raporterà la corinoiffanee que fa i de l’état,