
 
        
         
		dernier  plaignant  efl  véritablement  la partie Souffrante. 
 La récrimination fe fait quelquefois par l’accufé  en  
 accufant l’accufateur d’un  autre délit ; mais cette ef-  
 pece  de  récrimination  n’eft  point  reçue  en  France,  
 ■ qùand il ne s’agit que d’un délit égal ou plus léger. La  
 même chofe s’obfervoit chez les Romains, fuivant la  
 lo i  19. cod. qui  accufari pojfunt vel non ;  8c. autrement  
 ü  n’y  a point de coupable qui ne s’ efforçât par une ac-  
 cufation fauffe ou véritable d’éluder celle qui a été intentée  
 contre  lui. 
 Il en feroit autrement fila plainte récriminatovre étoit  
 pour un délit beaucoup plus  grave que celle  qui fai-  
 foit l’objet du premier  plaignant.  Voyez Belordeau,  
 iettr. R . Voyez auffiles mots ACCUSATEUR, ACCUSÉ,  
 Crime , D élit’, Plainte. { A ) 
 R É C R IR E , v.  a£t. ( Gramm. ;  c’eft écrire une fécondé  
 fois. Y d\ récrit cet ouvrage ; je l’ai recopié d’un  
 bout à l’autre.  Il faut récrire  cet  endroit,  le ityle  en  
 efl mauvais. Avez-vous récrit à M. un tel ? non., mais  
 te lui répondrai inceffamment. 
 R EC RO IS E T Ê ,  adj.  terme  de Blafon.  Ce mot  fe  
 dit  de  la croix lorfqu’à  l’ extrémité de fes branches il  
 y  en a une autre petite qui  la traverfe , ce qui forme  
 Quatre croifettes. Ainfi on dit N. porte d’argent à fix  
 croix  recroifetées de gueule.  Menejlrier.  {D .   J .') 
 R EC RO ITR E   , v .  n.  {Gramm.)  c’efl  croître  de  
 nouveau. Donnez aux ongles, aux chairs, aux  cheveux  
 ,  aux plantes ,  aux bois le tems de recroître. 
 R E C R U ,  adj. {Langue françoife.)  Ce mot,  pour  
 lignifier la s , fatigué, harajfé, efl affez connu quoique  
 vieux ; mais  tout le monde ne fait pas  que  le  terme  
 recru  a  été fort en ufage  dans les  tems où  les  duels  
 étoient autorifés , &   qu’un homme recrû fignifioit un  
 homme vaincu. Voyez Ducange, dans fes obfervations  
 fu r  Joinville.  {D .   J . ) 
 R E C R U E S ,!,  f.  ( A n  milit.)  font  des  levées  de  
 foldats qu’on fait faire dans les villes 8c les villages ,  
 pour  augmenter les troupes  8c remplacer les foldats  
 morts ou  blefles , ou qui ont defertés. 
 La conduite de chaque homme de recrue efl  payée  
 à  raifon de deux  fols  par lieue ,  à compter de  l’endroit  
 d’où l’officier les amene, 8c dix fols  par homme  
 pour chaque féjour pris  de cinq en cinq jours.  Pendant  
 la guerre on ne paye que trente livres pour chaque  
 homme de recrue. Elémens de l  art milit. par d He-  
 ricourt.  (  Q ) 
 R E C R U T E R , v. aô: ( Gramm. )  c’efl rétablir par  
 des recrues.  Voyez R ecrue. 
 RECTAN G LE , f. m. {Géom) que l’on appelle encore  
 quarré long 8c  oblong,  efl une  figure  reftiligne  
 de quatre côtés ( M L IK ,  PI. Géométr.fig.  Go.') dont  
 les côtés oppofés OP 8c N Q , ON 8c PQ  font égaux,  
 &  dont tous les angles font droits.  Voye{ Quadrilatère. 
 Ou bien un rtflangle efl un parallélogramme, dont  
 les  côtés font  inégaux, mais  qui  a  tous  fes  angles  
 droits.  Voyez Parallélogramme. 
 Pour  trouver  la  furface  d’un rectangle, il  ne  faut  
 que multiplier les côtés ML 8c M I  l’un par l’autre. 
 Si M L  efl =  345 piés ,  &  M I  =   12 3  ,  la furface 
 fera égale  à  42435 piés quarrés. 
 Il fuit de là i° . que les rectangles font en raifon com-  
 pofée de celle de leurs côtés ML 8c IM  ;  de forte que  
 les rectangles de même hauteur font entr’eux  comme  
 leurs bafes,  8c  ceux  qui  ont même bafe font l’un à  
 l’autre comme leurs hauteurs. 
 2 ° .  Si on  a  trois lignes en proportion  continue ,  
 le  quarré  de  la moyenne  fera  égal  au  rectangle des  
 deux extrêmes.  Voyez Proportion. 
 3 0.  Si  l’o n q u a t r e  lignes  droites  en proportion  
 continue, le rectangle de deux extrémités fera égal au  
 rectangle des deux moyennes. 
 4 0. Si l’on tire du même  point  A   {fig .  Ci.) deux 
 lignes,  dont Pune  A D   foit tangente, 8c l’autre A B   
 fécante au  cercle,  le quarré de la tangente A D  fera  
 égal au rectangle  compris dans la fécante A B  8c fous  
 fa partie A C  qui efl hors du cercle. 
 5°. Si l’on tire du même point A  deux ouplufieurs  
 fecantes A a tA B , les rectangles compris fous les toutes  
 &fous leurs parties qui  font  hors  du cercle , feront  
 égaux entr’eux. Voyez Sécantes. 
 6°.  Lorfque deux cordes  s’entrecoupent  dans  un  
 cercle, les rectangles compris fous leurs fegmens font  
 égaux.  Voyez Corde. 
 Rectangles femblables.  Voyez SEMBLABLE. 
 Rectangle ,  en  terme  d’'Arithmétique, efl la même  
 chofe que produit.  Voyez Produit & Multiplication. 
 R ectangle , fe dit auffi adjeûivement. 
 Un triangle rectangle e fl celui qui a un angle droit  
 ou égal à 90 degrés. 
 Il ne peut y  avoir qu’un angle droit dans un triangle  
 redtiligne, ce qui fait  qu’un  triangle  rectangle  ne  
 fàuroit  être  équilatéral.  Voyez  T riangle & Rectangulaire. 
   (£ ) 
 R EC TAN G U LA IR E , adj. ou plus communément  
 R EC T AN G L E ,  terme de Géométrie, qui fe dit des figures  
 8c des folides , qui ont un ou plufieurs angles  
 droits. Voyez Angle. 
 Tels font les quarrés, les re£tangles& les triangles  
 re&angles parmi les figures planes ; les cubes, les parallélépipèdes, 
   &c. parmi les folides. Voyez Figure  
 & Solide. 
 Les anciens entendoient par feclion rectangulaire du  
 cône-,  ce  que  nous  appelions  aujourd’hui parabole y  
 parce qu'avant Apollonius on ne confideroit cette fec-  
 tion  conique  que  dans un cône, dont la feélion par  
 l’axe  formoit  un  triangle' reâangle  au  fommet  du  
 cône. 
 De-là vient  qu’Archimede a intitulé fon livre de la  
 uadrature de  la parabole,  de rectanguli coni feclione. 
 I   Wggk  ' 
 R E C T E U R , f. m. {HUI. mod. Jurifprud.) efl un titre  
 commun à plufieurs fortes de perfonnes. 
 Le  chef des univerfités efl qualifié de  recteur ;  il a  
 le  pouvoir  d’ordonner  ce  qu’il  eflime  convenable  
 pour le progrès des études, &  pour la police des colleges  
 , &  de tous  ceux qui font au  nombre  des  fup-  
 pôts de  l’univerfité.  Sa  fon&ion ne dure qu’un an x  
 mais quelquefois il efl continué. Dans l’univerfité de  
 Paris , il préfide au tribunal de l’univerfité  établi par  
 le r o i , en  1600.  Il a pour confeillers les doyens des  
 quatre facultés, &  les procureurs des quatre nations  
 qui compofent  la faculté  des art's.  Le procureur fyn-  
 dic y  affilié comme partie publique avec le greffier 8c  
 le  receveur.  Ce  tribunal  fe  tient  chez  le  recteur le  
 premier famedi du mois ,  8c toutes les  fois  qu’il y   a  
 des conteflations à juger entre  les  fuppôts  de l’univerfité. 
   L ’appel des  fentences  de  ce tribunal  fe  re-  
 leve  au  parlement.  Voyez  Co llege ,  Faculté,  
 Université. 
 Dans quelques académies celui qui préfide efl auffi  
 qualifié  ae  recteur :  par  exemple ,  dans  l’académie  
 royale de peinture 8c fcûlpture, la dignité  de  recteur  
 efl réunie dans quatre reéleurs, qui l’exercent chacun  
 par quartier, avec le  confeil des trois autres.  Voycz  
 Academie. 
 En quelques provinces, comme en Bretagne,  on  
 appelle relieurs ceux que l ’on appelle communément  
 ailleurs  curés,  8c l’on  y   donne  aux  vicaires le  titre  
 de curés.  {A ) 
 Recteur,  {HifioiredeVenife.)  titre  qui  efl  commun  
 au podeflat, au capitaine des  armées des Vénitiens  
 ; il fignifie celui qui gouverne les villes de l’état. 
 R ecteur,  {Efprit.)  Voyez  Eaux distillées ,  
 Odorant [Principe), Mercure {Principe), 6Tno-  
 DORE {Chimie). 
 RECTIFICATION, 
 RECTIFICATION , f. f.  {Chimie.)  efpece de distillation  
 &  de purification. Voyez Distillation &  
 Purification. 
 La rectification  efl la nouvelle diflillation d’un produit  
 d’une diflillation précédente.  Ainfi,  on appelle  
 rectifié l’efprit-de-vin diflillé de nouveau dans  la vue  
 de le féparer de fon eau furabondante ; l’éther diflillé  
 de nouveau pour le féparer d’un efprit-de-vin phleg-  
 matique &  d’un acide  fulphureux volatil ; une huile  
 effentielle épaiffie, dans le deffein de lui redonner de  
 de la  fluidité, l’huile empireumatique animale, pour  
 lui donner de la limpidité , 8c la priver d’une partie  
 de fon odeur  ;  l’acide vitriolique pour le concentrer  
 8c le décolorer, &c. {b) 
 Rectification ,f. f. terme de Géométrie,  reélifier  
 une  courbe ,  c’efl trouver une  ligne droite  égale en  
 longueur à cette  courbe.  Voyez Courbe. 
 On n’a befoin, pour trouver la quadrature du cercle  
 , cjue de la rectification de  fa  circonférence :  car il  
 efl démontré que la furface d’un cercle efl égale à un  
 triangle reélangle, dont les deux côtés qui comprennent  
 l’angle droit font  le rayon  &   uhe  ligne  droite  
 égale à la circonférence. Voyez Cercle 6* Circonférence. 
 Reélifierle cercle revient donc au même que de le  
 quarrer : mais l’un &  l’autre font également difficiles.  
 Voyez tous les différens efforts  que  l’on  a  faits pour  
 rectifier le cercle, afin de trouver fa  quadrature , au  
 mot Quadrature du  cercle. 
 La  rectification des  courbes  efl une branche  de  la  
 Géométrie  compofée,  dans  laquelle  on  apperçoit  
 fenfiblement  l’ufage  du  calcul intégral  ou de la méthode 
  inverfe des fluxions. Carpuifqu’on peut regarder  
 une ligne courbe comme compolée d’une infinité  
 de lignes droites infiniment petites  :  en trouvant  la  
 valeur d’une de  ces  lignes  par le  calcul différentiel,  
 leur fomme trouvée par le calcul intégral donnera la  
 longueur de la courbe. 
 Par exemple, I iM R  {PI.  anal. fig.  18.) — d x , 8ç  
 m  R  =   d  y  ;   M m  ou  l’élément  de  la  courbe  fera 
 V  d x- f -  dy*. Si donc l’on fubflitue dans l’équation  
 différentielle de  la  courbe  particulière  la valeur  de  
 d  x* ou de d y * , on  aura  l’elément  particulier  dont  
 l’intégration  donnera  la valeur  de  la  courbe. Voyez  
 Intégral. 
 Rectifier la. parabole. Nous  avons  
 a d x  — x y  d y   
 a* d x* — 4 y 1  d y 1  
 d x * ~  4 y* d y -  : a3___ 
 V {dx*r\-dy:')—\/  {dy’'--\-ay*dy'-.a*)—dyy/ {aa+qyy-.a) 
 Pour rendre cet élément - de  la courbe intégrable, 
 réduifez-le en une fuite  infinie,  en  extrayant  la racine  
 de a a  4_y y ,  &  vous aurez d y  \ /  {a a -f- 4y  y ) : 
 “ =f  iap t 
 l ’intégrale y  +   irlLi + - Li  —  &c. à l'infini, 
 exprime l ’arc parabolique A  M.  Soient A  C S c D C   
 {flanc, anal.fig.  ig .)  les demi-axes  conjugués d’une  
 hyperbole équîlatere ; on aura A  C=z D  C =  a. Sup-  
 pofons M P  rc 2y ,  Q M =  x ;  pour lors A  P  — x  — a;  
 conféquemment,  à  caulè  de  P   B   x   A  P  =  P  M* 
 x x  ~  & a=^ 4  y  y  i   donc x  Z  =  4 y  y  4- a a ;   dpnç 
 X ~ Ÿ  ( 4 JY y  +  *  «). Si donc î’pn fuppofe qiie q rp efl  
 infiniment proche de Q. M, nous aurons Q q = z id y  ;   
 &   par  conféquent Pélément  de  l’efpaçe  curviligne  
 c.Q M  A  — x d y  | /  {#a +  4 y  y ) -  On voit donc que  
 la rectification de lq parabole dépend de la quadrature  
 de l’efpace hyperbplique G Q M A . 
 Rectification de la cycloïde. Soit A  — Q x ,  A  B = i f  
 { f ig '2 7 •) on aura Q q =M S  =  d x , P  fflÊm  (x - x x )   
 Tome X I IR 
 —fVx^fx  ou d y  =   D o n c  M mon 
 \/dx'- +  dy* =   dont l’ intégrale  2 j /  x  ou  deux  
 fois la corde A  P  efl égal à Parc A  M. 
 On peut donc parvenir à la rectification des courbes,  
 en confidérant la fluxion  de  la  courbe  comme l’hy-  
 pothénufe d’un  triangle reétangle dont les côtés font  
 les fluxions de l’ordonnée &  de l’abfciffe. Mais il faut  
 avoir  foin  dans  l’expreffion  de  cette  hypothénufe,  
 qu’il ne refie  qu’une des fluxions & qu’une des deux  
 co-ordonnées, fça'voir celle dont on  a  retenu  la fluxion. 
   Un  'dernier  exemple  éclaircira  encore  cette  
 pratique^ 
 Le finus verfe A  R   {fig . 20 .) étant  donné ,  trouver  
 Parc A  C.  Soit A  R = x , c  R = y , o A  =  r ;   CE   
 la fluxion de l’abfciffe ; E  D  la fluxion de l’ordonnée;  
 CD  la fluxion de Parc C A .   Par la propriété du cerc 
 le ,  2 r *  — x x = y y  :  donc 2 \ /  dxWkxx d x = . x y 
 < 7 . Donc < 7 =  — - r v— ~  =   Donc 
 V  d x* +  d y 2 — ^ = = =   ;  Sc  par  conféquent  fi 
 l’on réduit V 2 1 / x—x x   en une  fuite  infinie,  que  
 l’on multiplie fes différens membres par d x  ,  &   que  
 l’on  prenne  l’intégrale  de  chacun,  on  aura la  longueur  
 de l’arc A  C. Chambers.  (O) 
 R E C T IF IE R , v. a£l.  {Gramm.)  c’efl  corriger  ce  
 qu’il y   a  de défeélueux  dans une  chofe.  Il faut rectifier  
 cet  endroit  amphibologique ;  fes moeurs,   fon  
 fly le ,  fa conduite, une  huile  empyréumatique, un  
 afre , une procédure ,  &c. 
 Rectifier le globe ou lafphere,  {AJlronom.) c’efl:  
 ajufter &  difpofer  le globe ou la fphere pour la folu-  
 tion d’un problème.  Voye^ Globe & Sphere. 
 Cela fe fait en  déterminant  d’abord  le lieu du  fo-  
 leil  dans  l’écliptique,  ce qui  fe trouve aifément par  
 le moyen du cercle  des mois 8c du cercle des  fignes  
 qui font fur l’horifon ;  enfuiîe on porte le lieu du fo-  
 leil ainfi trouve fous le globe méridien  immobile  où  
 les .degrés font marqués ;  on éleve le pôle  au-deffus  
 de l’horifon fuivant la latitude du lieu ; on place l ’index  
 des heures exaclement  fur minuit, on difpofe le  
 quart de cercle  de hauteur  ,  s’il le  faut,  de  maniéré  
 qu’une  des  extrémités  de  ce  quart  de  cercle  foit  
 fixé au zénith, &  que l’autre parvienne jufqu’à Pho-  
 rifon  ,  enforte qu’on puiffe  faire  tourner ce quart dè  
 cercle tout-au-rour de Phorifon par une de fes  extrémités  
 , tandis que l’autre demeure fixe au zénith. 
 Toutes'ces opérations  font  comprifes dans le mot  
 rectifier le globe.  Quand cela efl fait,  le globe  célefle  
 repréfente la véritable pofition des d eux pour le foir  
 du jour qu’on l’a rectifié, &  le terreflre repréfente la  
 fituatton de la terre, pour  le midi  du  jour  où il  elt  
 rectifié.  {O) 
 R EC T IL IG N E ,  adj. en  Géométrie,  efl  un terme  
 qui s’applique aux figures, dont le périmètre efl com-  
 pofé de lignes droites. Voye^ Figure , Périmètre,  
 Ligne , &c. 
 Angle rectiligne , voyez Angle. 
 R E C T ITU D E , f. f. {Languefrançoife.) on ne doit  
 point faire de difficulté d’employer ce mot en phyfi-  
 q ù e , parce qu’on  en a fouvent befoin;  ainfi , M. de  
 la Chambre a  eu  raifon de dire la rectitude de la vue ;   
 ce mot  au  figuré  défigne  la droiture ^ in té g r ité , la  
 rectitude des moeurs ,  la rectitude  des  jugen^ens.  Molière  
 a dit dans fon Mifantrope :  * 
 Mais cette reftitude 
 Que vous vouleç en  tout avec exactitude , 
 Cette pleine doctrine où vous vous renferme^, 
 La trouvez-vous ici dans ce que vous aimez ? 
 M M.  de  Port-royal &  le diûionnaire de l’académie, 
   employent  ce  mot  affez  fouvent ;  la  nelitude  
 de mon coeur me gardera contre Pinjuflice.  {D . J . ) 
 S S  s s s