
 
        
         
		6 8 8   Q  U  A 
 C’eft en fortifiant fes  quartiers  que Céfar fut mettre  
 les liens en état  de  fe  foutenir  contre  l’ennemi  
 dans les Gaules.  On voit dans fes commentaires l . V .  
 qu’après  la fécondé expédition d’Angleterre,  il fut,  
 contre fa coutume ordinaire,  contraint de les difper-  
 fer en différentes provinces voifines pour la commodité  
 des fubfiftances ,  à  caufe  de  la difette que la fé-  
 chereffe avoif occafionnée  dans  le  pays.  Ils  étoient  
 renfermés  dans  une  étendue  d’environ  trente-trois  
 lieues  6c   non point de  vingt -  cinq ,  comme  le  dit  
 d’Ablancourt.  Céfar,  pour veiller plus particulièrement  
 à  leur  fureté,  prit  le parti de  demeurer dans  
 les Gaules jufqu’à ce que les troupes fiiffent bien établies  
 6c  bien  fortifiées dans leurs quartiers.  Celui de  
 Sabinus &  de Colta ayant  été  battu 6c  détruit par la  
 rufe que  les  Gaulois employèrent  pour engager les  
 troupes  à  en  fortir  ,  le  qu artier  de Cicéron,  frere  
 de l’orateur, qui étoit en Hainaut fut attaqué par les  
 Gaulois des environs ; mais la réfiftance qu’ils y  trouvèrent  
 donna le tems à Cefar de venir  au fecours de  
 ce  q u a r tie r ,  ce qui obligea les Gaulois  de fe retirer. 
 Te l eft l’effet qu’on doit fe promettre  des quartiers  
 retranchés  ou  fortifiés  ;  ils donnent le  tems  au général  
 de venir au fecours de ceux  qui font attaqués,  
 &  de faire avorter le deffein  de  l’ennemi.  C’eft à  la  
 vérité un  travail  un  peu  fatiguant pour les  troupes  
 qui  ont  alors  befoin  dè  repos ;  mais  elles  en  font  
 bien  dédommagées  par  la  lïireîé  6c   la  tranquillité  
 dont  elles jouiflent enfuite dans les quartiers. 
 Chaque quartier doit  être  compofé de cavalerie &   
 d’infanterie  en nombre fuffifant  pour le défendre  6c  
 relativement  aux vivres  que  le  pays peut  fournir.  
 La cavalerie fert à faire des courfes pour étendre les  
 contributions; l ’infanterie eft particulièrement defti-  
 née à  la  défenfe du  q u a rtie r.  Chacune  de  ces  deux  
 efpeces de troupes doit être plus ou moins nombreu-  
 fe  fuivant  la  nature du  pays ;  c’eft-à-dire  qu’il  eft  
 plus montueux  ou  u n i,  6c plus ou moins abondant  
 en fourrage. 
 On fait quelquefois des quartiers de  cavalerie  feulement  
 on en fait auffi qui n’ont que de l’infanterie.  
 Dans  ce  cas  les  qu artiers  de  cavalerie doivent  être  
 dans des  lieux  sûrs ,  qui  foient,  dit M.  le marquis  
 de Santa-Crux , de défenfe par  eux-mêmes  ,   parce-  
 que  la  cavalerie  n’eft -pas  fi  bonne  que  l’infanterie  
 pour défendre un pofte fermé. 
 Une  attention  qu’on ne doit  point  négliger dans  
 l’établiffement des q u a r tie r s ,  c’eft qu’ il y  ait entr’eux  
 des communications fures que l’ennemi ne puiffe pas  
 couper.  Pour  cet  effet il faut  garder &  fortifier les  
 gués &  les ponts,  s’emparer de tous les bacs qui fervent  
 au  paffage  des  rivières ,  &  convenir de diffé-  
 rens fignaux  pour que les quartiers s’avertiffent réciproquement  
 de tout ce  qui peut  leur  arriver &   des  
 fecours dont ils peuvent avoir befoin. 
 Dans un pays ennemi qu’on ne peut pas préfumer  
 de  garder, on  s’attache à  l’épuifer autant  que  l’on  
 peut  pour  le mettre hors  d’état  de  fournir  des  fecours  
 à l’armée oppoféè. 
 On réglé la contribution  que  les peuples doivent  
 payer relativement  à la  richefie 6c   au  commerce de  
 chaque lieu ; on fixe les termes du payement, &  l’on  
 menace  les  habitans  de  les  exécuter militairement  
 s’ils n’y   fatisfont  point.  Lorfque  cette menace  ne  
 produit rien 6c qu’on a des preuves que c’eft par mau-  
 vaife volonté de leur pa rt,  on fait vendre  les meubles  
 6c   les beftiaux  6c   l’on  enleve  tout  ce que l’on  
 peut.  Ces moyens,  il faut en  convenir,  répugnent  
 extrêmement à l’humanité :  il doit être bien dur aux  
 âmes  fenfibles  6c   bienfaifantes  d’y   avoir  recours ;  
 mais tel  eft le malheur de la guerre,qu’on croit pouvoir  
 en juftïfier toutes les horreurs par les avantages  
 qü’on en retire pour foi-même,  ou  par  le mal &  le  
 préjudice que l’on caufe à   l’ennemi. 
 Q  U  A 
 On ne parlera  point  ici  du détail  de  l’emploi des  
 troupes dans les quartiers ;  le génie ,  l’intelligence 6c   •  
 la pratique de la guerre doivent fuggérer tout  ce qu’il  
 convient de  fa ire , félon  les lieux  6c  les  circonftan-  
 ces, pour faire manquer tous les deffeins de'Pennemi.  
 Nous remarquerons feulement qu’un des  principaux  
 moyens  d’y  parvenir eft de fe procurer  des  efpions  
 de toute efpece. Il  faut en avoir  parmi  les  troupes,  
 parmi les habitans des lieux que l’ennemi occupe, 6c   
 même parmi ceux à qui il donne fa confiance, ou qui  
 peuvent être inftruits de fes defleins. Il faut avoir l’a-  
 dreffe de les découvrir 6c  de les intéreffer.  En prodiguant  
 l’argent à-propos  pour ce fujet, on ne doit jamais  
 manquer d’efpions.  L’avidité du gain, ou l’envie  
 de fatisfaire quelquefois de prétendus méconten-  
 temens particuliers, ne fourniffent  que trop de gens  
 capables de facrifier leur devoir 6c  leur patrie pour fe  
 fatisfaire.  Il  ne  s’agit  que  d’employer  un  peu d’art  
 pour les  connoître,  6c  pour fe  les  attacher ;  art que  
 le maréchal  de  la  Vielleville  poffédoit  fupérieure-  
 ment. Il favoit difcerner parmi les habitans des lieux  
 que  fes troupes occupoient, ceux qui pouvoient lui  
 donner  des  lumières  fur  la conduite de l’ennemi, il  
 ne négligeoit rien pour fe les attacher.  On  voit dans  
 les mémoires d e  f a  v i e , qu’il devoit à fes efpions le fuc-  
 cès de la plupart de les entreprifes, particulièrement  
 de celles qu’il fit pendant le fiege de Metz, qui ne contribuèrent  
 pas peu à la levée de ce fameux fiege. 
 Il  feroit peut-être  à-propos de dire un mot de  ce  
 qui concerce  les attaques 6c  les enlévemens de quartiers  
 ;  mais ce  que  nous  avons  dit  des  précautions  
 qu’il  faut prendre  pour  les  mettre  à couvert de  ces  
 fortes d’entreprifes, fuffit pour donner  une idée  des  
 occafions dans lefquelles on peut les tenter;c’eft-à-dire  
 lorfqu’ils  ne font point à  portée de  fe  foutenir réciproquement  
 ;  que  leurs  communications  peuvent  
 être coupées ; que les poftes  qu’ils occupent ne font  
 point en état de défenfe ; que le fervice  s’y  fait avec  
 beaucoup de négligence ; 6c  enfin lorfqu’ils font commandés  
 par des  officiers  inappliqués, qu’on  peut  fe  
 flater de furprendre 6c  de faire tomber dans les diffé-  
 rens piégés qu’on aura l’adreffe de leur tendre. Ceux  
 qui voudront un  détail plus  circonftancié fur ce fuje 
 t , pourront  avoir  recours  aux  mémoires deM.  le  
 marquis de Feuquiere, tom.  I I I .  oit  il  traite des  fur-  
 prifes de poftes 6c  des enlevemens de qu artiers. 
 Les quartiers dans un fiege, font les différens lieux  
 qu’occupent les troupes campées dans les lignés, fous  
 les ordres d’un  officier  général,  fubordonné  néanmoins  
 au général en chef.  Telle  étoit,  au moins anciennement  
 ,   la  formation des quartiers dans le fiege  
 des  places;  6c   telle  eft  encore  celle  qu’on  obfer-  
 ve  aujourd’hui  dans  les  armées  compofées  de  
 troupes  de  différens  princes, qui  ont chacune leur  
 général particulier. En France il n’y  a point aéluelle-  
 ment d’autre q u a rtie r dans un fiege que celui du général. 
   Mais on donne quelquefois  le nom de qu artier  à.  
 un  certain nombre de troupes qui occupent différentes  
 parties des  lignes.  Ainfi on  dit  le  qu artier  de  la  
 droite 6c de la gauche, du centre, & c . pour exprimer  
 le lieu  que  les troupes occupent clans ces differentes  
 parties de la ligne de circonvallation. 
 En donnant  ainfi le nom de q u a rtie r  aux  différens  
 terreins des troupes dans la circonvallation, ce qu’il  
 y  a de plus  effentiel à obferver à cet égard, c’eft que  
 tous ces quartiers ayen^ entr’eux des communications  
 fûres 6c  commodes pour fe foutenir réciproquement.  
 On doit, lorfqu’il y  a des rivières ou des marais qui  
 féparent  les  troupes, faire deffus  grand nombre de  
 ponts  pour  qu’elles  fe  tranfportent  promptement  
 d’un lieu dans un autre,  fans être  obligées de défiler  
 fur un trop petit front, qui retarde trop le fecours 6c   
 la proteftion qu’elles fe doivent mutuellement.  : 
 Il n’ eft point  d’ufage  aujourd’hui  da  fortifier  aur 
 OUA 
 cun  qu artier  particulier dans  lés.lignes,  fi  ce  n’eft  
 cnielauefois celui du  général; mais on' n’y  manouoit  
 point du  tems des princes d’Orange, 6c  dans le commencement  
 du regne de Louis X IV . Les lignes ay ant  
 alors  olufieurs quartiers particuliers  fortifiés,  qui o'f-  
 froiçnt une retraite  aux troupes dans lebefoin, elles  
 n’étoient  pas  forcées.pour  avoir  été  percées  dans  
 quelqu’une dp leurs parties. La brièveté qufori.a.,voulu  
 employer  dans  les  fieges,  a  fai,t  fupprimer  plufieurs  
 attentions  qu’on prenoit autrefois pour mettre  
 les lignes à l’abri  de  toute 'infinité.  Le grand nombre  
 de troupes qu’on a en campàgne,  qui  fuffifent  pour  
 faire  le  fiege  ,  Bc  former  une  armée  d’obferva-  
 îion , a  rendu une  partie des anciennes  précautions  
 inutiles.  Mais par cette conduite il arrive que le  fuc-  
 cès  du fiege dépend de celui  que  l’armée qui le fou-  
 tient éprouve  lorfque  l’ennemi vient  l’attaquer. Les  
 anciens n’étoient point  expofés à cet  inconvénient.:  
 il peut arriver d’ailleurs ‘qu’on foit obligé de faire un  
 fiege  fans  avoir le  fecours  d’une  armee  d’O'bfervà-  
 tion  ;  il  parcît  que dans ce  cas  il  faüdroit au moins  
 s’appliquer , no,n-feulement à faire de bonnes  lignes.,  
 mais encore à fortifier les  quartiers  pour mettre  les‘  
 troupes en état de les défendre  avec plus de fureté &   
 d’opiniâtreté. -On  peut voir fur ce fujet le I I .   yp lum e   
 d e  la   guerre  des ß e g e s , deuxieme  édition, où l’on  eft  
 entré dans un  .grand détail  far  tout ce qui concerne  
 l'a  fortification des lignes Bc des différens quartiers d'une  
 année qui fait un fiege.  - 
 Outre  les quartiers dont  on  vient de  parler ,  les  
 armées prennent  en  Efpagne,  en Italie, 6c   dans  les  
 cu-tres  pays  chauds , des  quartiers  e?été.  Ce  font des.  
 cfpeces  de  cantonnemens  qu’on  fait  occuper  aux  
 troupes pendant les grandes chaleurs, où ils  ne pôu-r-  
 roientque très-difficilement luppörter*s fatigues 6c  
 les travaux militaires.  - 
 Il y  a auffi  les quartiers  d'affemb lée 6c  les quartiers de  
 rafraichiffement.  Les premiers font différens lieux  où  
 les  troupes  doivent  s’affembler  pour  fe  mettre  en  
 marche ; les autres font des .endroits abondans en vivres  
 6c   en fourrages, où Ton  envoie quelquefois des  
 troupes haraffées 6c  fatiguées, mêmependant la campagne  
 , pour fe rétablir, 6c fe mettre en  état  de  l’a-  
 chéver. 
 Nous obferverons ici que le terme de qu artier s’ em p 
 lo i e  ordinairement à  la  guerre pour  le  bon  traitement  
 qu’on promet à des troupes qui fe rendent, ou  
 qui mettent les armes bas. Lorfqu’on ne veut point les  
 recevoir à compofition,  on dit  q u 'o n   ne leu r donnera,  
 p o in t  de quartier.  D em a n d e r  q u a r t ie r , c’eft demander  
 à fe rendre.  Cette façon  de  parler  vient, fuivant le  
 dicHonnaire  de Chambers,  de  ce que les Hollandqis  
 6c  les Espagnols  étoient  autrefois  convenus  que  la  
 rançon d’un officier ou d’un  foldat fe payeroit  avec  
 un qu artier de fa paye. De forte que quand on ne vou-  
 loit point le recevoir à rançon,  c’ étoit refùfer l’offre  
 d’un qu artier de la  lolde.  ( Q  ) 
 Q u a r t ie r -m a ît r e  ,  {H iß .   m o d .)   c’eft  le  non?  
 qu’on donne parmi les troupes allemandes, anglpifes  
 6c hqllandoi/es, à un bas officier dont la fonôion eft  
 de marquer les quartiers ou les logemens des troupes,  
 ce  qui répond ,à ce qu’on appelle en France maré chal  
 des log is.  Le quartier-ma ître général,  eft  le  maréchal  
 des lqgis de l’armée. 
 Q u a r t i e r ,  (H iß . mod.')  fe prend pour un canton  
 ou çlivifion  d’une  v ille , qui confiftent en différentes  
 rangées de bâtimens, féparées les unes des autres par  
 une riviere, ou par une grande rue, ou autre fépara-  
 tion  abitraire. 
 ■ 'La ville de Paris, par exemple, étoit partagée en  
 feize quartiers fous Henri III.  Elle l’eft maintenant en  
 vingt.  Celle de Rome a été plufieurs fois divifée différemment  
 en q u a r tie r s , appellés  r é g io n s ,  fuivant fes  
 divers  accroiffemens ;  comme  on  l’apprend par les 
 Q  U  A  689 
 d iffé r e n s   A n t iq u a i r e s   q u i   o n t   é c r i t   ta n t   fu r   l ’ é ta t   an c 
 ie n  ,   q u e   fu r   l’é ta t  m o d e r n e   d e  c e t t e   v i lle * 
 I l   y   a   d an s   p lu f ie u r s   v i l le s   d e s   c o nm ï i f îa i r e s   d e   
 quartier,  q u i   o n t   fo in   d e   fa i r è   o b f e r v e r   la  p o l i c e   c h a c 
 u n   d an s  le   le u r . 
 A   R o m e ,   le   p r ie u r   d e s   c a p o r i o n s f e   p r é te n d   c h e f   
 6c  c o lo n e l   d e s   q u a t o r z e   r é g io n s  o u   quartiers.  M u f c a -   
 rat, pag.  IJ q. 
 Fr a ne h ife de quartiers,   voye^ FRANCHISE. 
 Q u a r t ie r   DESCENTE,  terme  de  Généalogie,   q u i   
 lig n i f ié   c h a q u e  ' d e g r é   d ’o r d r e  &   d e   fu c c e f f io n   d e s   
 d e fc é j id a n s  d an s  u n e   l ig n é   o u   u n e  fam i l le . Foye\ D e s c 
 e n d a n t . 
 A ip f i   o n   d i t   .d e u x   quartierst r o is   quartiers  d e   n o -   
 ,  b l e f f e ,   fre.  .U n   h om n le   e f t   r é p u t é   d e   b o n n e   n o b le f fe   
 q u a n d   i l   p r o u v e   q u a t r e   quartiers  d u  c ô t é  d ’u   p e r e ,   6 c  
 am a n t  d u   c ô t é  d e   la  m e r e .;  c ’e f t - à -d i r e   q u a n d   fo n   b i -   
 f i i y e u i ,   fon a y e u l  & f o n   p e r e ,   t a n t   d u   côté  p a t e r n e l   
 q u e .d u   c ô t é  m a t e r n e l , .o n t   é t é  g e n t i lsh om m e s ..  Voyt^  
 G e n t il h o m m e  ,  Q u a r t ie r  ,  &c. 
 'P o u r   e n t r e r   d an s  c e r t a in s   ch a p i t r e s   n o b le s   d ’ A l l e -   
 g n e   ,   -ij.  fa u t   fa i re   p r e u v e   d e - fe iz e   quartiers,   ta n t   d u   
 c ô t é   p a t e r n e l  q u e   d u   c ô t é  m a t e r n e l ;  &   c om m e   fé lo n   
 le   c a l c u l  H   p lu s   r e ç u  ^  o n   c o m p t e   t r o is   .g é n é r a t io n s   
 p o u r  u n   f i e d .e ,   la   n o b le f fe  .de  c e s   c a n d id a t s   d o i t   a u   
 m o in s  r em o n t e r  à   c in q  c e n s  a n s .  A u f f i  n’ y  a - t - i l  p o in t   
 d e  .n a t io n  p lu s   ja lo u f e   d e   f a  -n o b le f fe ,   6 c p lu s  a t t e n t i v 
 e   à  n e   p a s   fe   n ié fa l l ie r  q u e  la  n a tion-a llem ancT e 
 'Q u a r t i e r ,   f.  m .  terme de Biafori ,   p a r t ie   d e   l’ é c u   
 o ù  l’ p n   m e t  q u e lq u e s  a rm e s  d e   fam i l le . 'O n  p la c e -d a n s   
 le  p r em ie r  quartier les  a rm e s  d e   la m a i f o n   p r in c ip a l e ,   
 &   d an s   le s   a u t r e s  quartiers le s   a rm e s   d ’a l l ia n c e .  O n   
 d it   d ’u n   é c u .é c a r t e l é - ,   a u   p r em ie r  &  q u a t r ièm e  quar--  
 tierfil  p o r t e   d e  F r a n c e  ;   a u   fé c o n d  &  t r o i f iem e  quartier  
 d ’A n g l e t e r r e ,   &c. O n   d i t  u n   quartier t i e r c é   e n  fa c e   
 o u   en   p a l.  U n   franc  quartier e f t   u n   quartier  q u i   e f t   
 f e u l ,   &   q u i  fa i t  u n e   d e s  p a r t ie s d io n o r a b le s   d e   l’ é c iu   
 Ménétrier.  (Dr. J . ) 
 Q u a r t i e r ,   (Arelût,  générale.)  C ’ e f t   u n e   p a r t ie   
 d ’ u n e   v i l l e   fé p a r é e  p a r  u n e  r i v i e r e  o u   p a r  u n e   g r a n d e   
 r u e ,  - c o m m e ,   p a r  e x e m p l e ,  le s  2 o quartiers d e   la  v i l l e   
 d e   P a r i s .   L a   v i l l e   d e   R o m e   a   é t é   p lu f ie u r s  f o i s   d i v i fé 
 e   d if fé r em m e n t   e n   quartiers  .ap p e llé s , .régions  ,   f u i -   
 v a u t  fo n  a c c r o i l fem e n t . C ’ e ft  ce q u e   n o u s   a p p r e n n e n t   
 le s   to p o g r a p h ie s   d ’ A u r e l iu s   V i é l o r ,   d ’O n u p h r e   P a n -   
 v in ù i s   ,   d e   M a r ï l la n   ,   d e   P i t r o   L i g o r i p ,   d e  B o i f t a rd   ,   
 6c  a u t r e s   a n t iq u a i r e s .  (D .  J . ) 
 Q u a r t ie r s  de Rome y ( Litfrat. )   regionts^  q u a r t 
 ie r s   d e   la   v i l l e   d e   R o n i è .   S e r y iu s  T u l l iu s .fi.it  le  .p re m 
 ie r   q u i  p a r t a g e a   la   v i l l e   d .ç .R pm e   e n   q u a t r e   quartiers  
 p u   r é g io n s   ,  f a v o i r   la   fi ib u r a n e   ,   l ’ e lq i i i l iq e ,   la   
 c o l l in e   ,   6 c  la   p a la t in e   ;   &£  le s   c h o fe s   d em e u r è r e n t   
 e n  c e t   é ta t   ju fq u ’a u   t e m s d ’A u g u f t e ,   q u i  ç liv i fà   R o m e   
 en   q u a t o r z e   quartiers  ,   à   .ch a cu n   d e  {q u e l s   i l   é ta b li t   
 d e u x   co n im ifia ir .e s  .n om m é s   ,euratorej  viarum y  q u ’o n   
 fa i fo i t   to u s   le s   a n s   ,   &   q u i  t i ro ie n t   le u r s   quartiers  a u   
 fo r t .   I lsp o r t -p ie n t  la  j-o b e  d e  p p u r p r e ,  \6c  à v o i e n t  c h a c 
 u n   d e u x   l i f t e u r s   q u i  m a r c h o i e n t  d e v a n t   .eu x   d an s   le   
 quartier d o n t  i ls  a v o i e n t   l’ in t e n d a n c e .  I ls   a v o i e n t   fo u s   
 e u x  le s   e f c la v e s  c om m i s  a u x .in c e n d ie s  q u i  a n% v o ie n t .  
 L e u r   c h a r g e   c o n f i f to i t  à   p o u r v o i r   à  la   t r a n q u i l l i t é   6 c  
 à   la  n e t t e te   d u   quartier d o n t   i ls  a v o i e n t  fo in ,   d e  .p r e n -   -  
 d r e   g a r d e   q u e   le s   n o u v e a u x   b â t im e n s   n’a v a n ç a f fe n t   
 t r o p   ,6c  n e 's ’ é le v a f fe n t  a u -d e là  d e l à   h a u t e u r  p r è fe r i -   
 t e .   I ls   a v o i e n t   p o u r   fe   fo u l a g e r   d e u x   .d é n o n c ia te u r s   
 d a n s   c h a q u e   quartier  q u i   le s   a v e r t i î fo ie n t  .des  .désor d 
 r e s   q u i   y   f u r v e n o i e h t ,   .a v e c   d e s   c om p a g n ie s   d.u  
 g u e t   p o u r   d if f ip e r   le s   a f fem b lé e s   n o f t u r n e s ,   6 c  f e   
 la i f i r   d e s   v a g a b o n d s   6 c  d e s   fi io u x . 
 Ces quatorze quartiers avoient 424 rues, dont il y  
 en  avoit trente-une  de principales appellées grandes  
 rues, ou royales, qui commençaient à cette  colonne  
 d o r é e   qui  é to it   à  l’entrée d ç   la  grande place ;  6c  k