!>7* r i i t
très - peu d’eau ; que lorfqu’on produit un précipité
par le mélange de ces deux liqueurs,ce précipitéeft fi
épais , & devient bien-tôtfi denfe , que ce n’eftplus
qu’une feule maffefolide. Voye£ Offa de V anhe l-
MGNT.
Au refte il y a une façon de s’exprimer, en parlant
de la précipitation , qui èft différente du langage que
nous avons tenu jufqu’à préfent, & qu’il faut expliquer
ici, attendu qu’elle eft fort ulitee. Quoique le
nom de précipité convienne proprement au principe
chaffé, dégagé de fes anciens liens , & qu’ainfi il foit
naturel de dire du corps-précipitant, qu’il précipite
ce principe dégagé : cependant on dit plus communément
encore, qu’il précipite le compofé dans lequel
il prend la place de ce principe dégagé Ou précipité
; ainfi on dit que l’alkali fixe précipite le fel
marin à bafe terrcuie , que le mercure précipite la
diffolution d’argent, au lieu de dire que l’alkali fixé
précipite la baie du fel marin terreux , & que le mercure
précipite l’argent , &c. (JJ)
PRÉCIPITÉ BLANC, voyé{ Mer cu re , Chimie,
& Mer cu re , Mat. méd.
Pr é c ip it é ja u n e , ou T u r b ith m in ér a l ,
voyei Mer c u r e , Chimie , & Me r cu r e , Mat. méd.
Pr é c ip it é r o u g e , voyeç Me r c u r e , Chimie y
& Mer c u r e , Mat. méd.
Pr é c ip it é v erd , voye{ Me r c u r e , Chimie,
& Me r c u r e , Mat. méd.
PRÉCIPITER , v. aft. (Hift. des fupplices.) l’un
des plus anciens fupplices dont on a puni les coupables
de quelque grand crime , a été de les précipiter
du haut d’un rocher, ou de quelque lieu fort élevé.
Jéhu Ht précipiter Jézabel par une fenêtre, & la muraille
fut teinte de fon fang , Reg. lib. IV . L’hiftoire
profane nous en fournit plufieurs exemples fembla-
bles. Uliffe, félon quelques hiftoriens, arracha Aftia-
nax du tombeau d’He&or , où Andromaque l’avoit
caché, & le précipita du haut d’une tour. L’ufage de
ce fupplice étoit pratiqué à Rome , avant que l’on
eût les lois’des douze Tables ; car elles ordonnent
que le faux témoin foit précipité du haut de la roche
Tarpéïenne , & qu’on en ufe de même envers les
efclaves convaincus de larcin. (D . J . )
PRÉCIPUT, f. m. ( Jurifprud. )fignifie en vénérai
proecipua pars, c’eft-à-dire, une portion qui fe prend
avant partage.
Les officiers qui font bourfe commune, prennent
un préciput fur ce qui provient de leur travail.
Il y a en outre trois autres fortes de préciput.
Préciput de l’aîné eft un avantage que la plupart
des coutumes donnent-à l’aîné dans les fucceffions
dire&es.
Les coutumes ne font pas uniformes fur cette
matière.
11 y en a quelques-unes qui donnent le droit d’aî-
neffe aux feuls mal es,d’autres qui le donnent à l’aînée
des filles au défaut de mâles.
Plufieurs coutumes ne donnent ce droit que dans
les fiefs & franc-aleux nobles : d’autres l’accordent
auffi dans les autres efpeces de biens.
Quelques-unes mettent une différence entre les
nobles & les roturiers.
Enfin quelques-unes admettent les filles de l’aîné
à repréfenter leur pere au droitd’aîneffe, & d’autres
les en excluent.
Dans la coutume de Paris, à laquelle en ce point
plufieurs autres coutumes font conformes, le préciput
& en général le droit d’aîneffe n’a lieu qu’en faveur
des males, il n’a lieu que fur les héritages tenus en
fief ou en franc-aleu noble. Il a lieu tant pour les roturiers
que pour les nobles, & les enfans de l’aîné,
foit mâles ou femelles, repréfentent leur pere prédécédé
dans le droit d’aîneffe, & conféquemment pour
le préciput qui en fait partie.
; Suivant l’article 13, 14,15, &c. au fils aîné dans
les fiefs & franc-aleux nobles appartient par préciput
le château ou manoir principal & baffe-cour attenant
&c contiguë au manoir, deftinée à icelui, encore que
le foffé du château ou quelque chemin fût entre-deux,
&c outre lui appartient un arpent de terre de l’enclos
ou jardin joignant le manoir , fi tant il y en a : c’eft
cet arpent de terre qu’on appelle communément le
vol du chapon; & fi l’enclos en contient davantage ,
l’aîné peut retenir le tout, en donnant récompenfe
aux puînés, de ce qui eft outre ledit arpent, en terre
• de même fief, fi tant il y en a , finon en autres terres
ou héritages de la fucceffion, à la commodité des
puînés, le plus que faire fe peut, au dire de prud’hommes.
Par l’enclos on entend ce qui eft ferme de murs,
foffés ou hayes vives.
Si dans l’enclos du préciput de l’aîné il y a un moulin
, four ou preffoir, le corps de ce moulin , four
ou preffoir appartient à l’aîné ; mais le profit du moulin
bannal ou non bannal, & du four ou preffoir,
s’ils font bannaux, fe partage comme le refte du fief,
& les puînés contribuent aux frais des moulans,
tournans & travaillans du moulin, corps du four &
preffoir, & uftenfiles d’iceux, à proportion du profit
qu’ils y prennent ; cependant l’aîné peut garder
pour lui fèulle droit de bannalité, en récompenfant
fespuînés.
L’aîné a droit de prendre un préciput dans chaque
fucceffion de pere & de mere, où il fe trouve un
fief, & outre ce préciput, il prend encore la part
avantageufe.
Si dans les fucceffions de pere, mere, aïeul ou
aïeule, il n’y avoit qu’un feul fief confiftant feulement
en un manoir, baffe-cour & enclos d’un arpent,
il appartient à l’aîné, fauf la légitime ou le douaire
pour les puînés , ou le fupplément de ce qui leur
manquèroit pour les remplir de l’un ou l’autre de ces
droits ; mais l’aîné peut leur donner une récompenfe
en argent de ce qu’ils pourroient prétendre.
S’il n’y a point de manoir dans le fief échu à plufieurs
enfans par fucceffion de leur pere ou mere ,
mais feulement des terres labourables,. le fils aîné
peut prendre pour fon préciput un arpent de terre ,
en tel lieu qu’il voudra, choifir pour & au lieu dudit
manoir.
Outre le préciput, l’aîné a encore dans la coutume
de Paris & autres coutumes femblables, la part
avantageufe.
Il y a des coutumes qui ne donnent d’autre avantage
à l’aîné que le préciput.
Suivant l’article 3 34 de la coutume de Paris, l’aîné
ne contribue pas aux dettes plus que les autres
héritiers , par rapport à fon droit d’aîneffe, & conféquemment
pour fon préciput qui en fait partie.
Voyez les commentateurs des coutumes Cur les titres des
f c f i - L 0
Préciput légal des nobles eft un avantage que l’art.'
238 de la coutume de Paris accorde au furvivant des
conjoints nobles ; il confifte dans le gain des meubles
qui fe trouvent au jour du décès du prédécédé hors
la ville & fauxbourgs de Paris, la charge de payer
toutes les dettes mobiliaires & les frais funéraires du
défunt.
Ce préciput eft appeilé légal, parce qu’il eft établi
par la coutume, à la différence du préciput conventionnel
dont on parlera dans l’article fuivant.
Pour que ce préciput légal ait lieu, il faut que les
conjoints foient nobles , ou du moins le mari, qu’ils
foient communs en biens, qu’il n’y ait point d’en-
fans, & qu’au jour du décès du prédécédé, les meubles
que fe furvivant veut prendre pour ce préciput,
fe trouvent hors de la ville & fauxbôurgs de Paris ,
fans fraude. Voyelles commentateursJur Vart.2 3 8 , <S*
les traités de la communauté de Renuffon & de le Brun.
( A ) Préciput
P R Ë
Préciput du fu r vivant e ft u n a v a n t a g e q u e l ’o n -ft i-
p u le o rd in a ir em e n t p a r c o n t r a t de, m a r ia g e d an s le s
p a y s c o u tum ie r s e n f a v e u r d u fu r v i v a n t d e s c o n jo
in t s .
C e préciput c o n fift e à p r e n d r e fu r là c om m u n a u té
a v a n t p a r t a g e , & h o r s p a r t , d e s m e u b le s ju fq u ’ à c o n c
u r r e n c e d ’u n e c e r t a in e fom m e p o u r la p r ifé e d e
l ’ in v e n t a i r e , o u la d it e f o m m e , a u c h o ix d u fu r v iv
a n t .
O n n e m a n q u e g tie r e d e f t ip u le r q u e le fu r v iv a n t
p o u r r a p r e n d r e c e s m e u b le s p o u r la p r i f é e , & fa n s
crue ; m a is c e tt e c la u fe n e fe fu p p lé e p o in t .
L e préciput n e fe p r e n d r é g u liè r em e n t q u e fu r la
c om m u n a u t é ; d e fo r t e q u e q u an d la fem m e r e n o n c e ,
e lle p e r d fo n préciput, a m o in s q u ’ il n e fo it d it p a r
l e c o n t r a t q u ’ e lle le p r e n d r a , m êm e en r e n o n ç a n t .
L a fem m e q u i a c c e p t e la c om m u n a u t é , n e c o n t r ib
u e p o in t a u x d e t te s p o u r fo n préciput.
Q u a n d le s h é r it ie r s d e l a fem m e re n o n c e n t à l a
c om m u n a u t é , i l n ’ y a p lu s lie u au préciput p o u r le
m a r i fu r v i v a n t , p u ifq u ’i l d em e u r e m a ît r e d e to u t c e
q u i d e v o i t c om p o fe r la c om m u n a u t é , à m o in s q u ’il
n ’y a it q u e lq u e c la u fe d an s le c o n t r a t q u i l ’a u to r ife
d a n s c e c a s à r e t e n ir fo n préciput fu r le s p r o p r e s d e
f a fem m e . V oye* les commentateurs fu r l'art. 22.Q de la
■ coutume de P a r is , & les traités de la communauté de
R e n u ffo n & le B ru n . ( A )
P R É C I S , a d j. P R É C I S IO N , fi f i ( Gram. ) la pré-
cifion e ft u n e b r iè v e t é c o n v e n a b le , e n p a r la n t o u en
é c r i v a n t , & q u i c o n fift e à n e r ie n d ir e d e fu p e r f lu ,
& à n e r ie n om e t t r e d e n é c e f fa ir e i L a précijion a d e u x
o p p o fé s ; f a v o i r , la p r o l ix it é q u i d é g é n é r é e n u n e
a b o n d a n c e d e p a r o le s v a g u e s , & l’ e x t r êm e c o n c ifio n
q u i fa it q u ’o n tom b e fo u v e n t d an s l ’o b f c u r it é , fu iv a n t
c e m o t d ’H o r a c e :
B rev is ejfe làbôro 3
Obfcurus jio .
I l y a d e la d iffé r e n c e e n t r e jup ejfe & précijion. L a
ju fle jjl em p ê ch e d e d o n n e r d an s le f a u x ; & la précij
io n é c a r t e l ’in u t ile . L e (Mcomsprécis e ft u n e m a r q u e
o rd in a i r e d e la ju jleffe d’ e fp r it . Synon ym. françois de
P abbé Girard y pàg. 2.36.
P R É C O C E , a d j. ( Jardinage. ) e ft u n f ru it q u i
v i e n t a v a n t la f a i f o n d e c e u x d e fo n e fp e c e , q u i d e v
a n c e le s a u t r e s e n n o u v e a u t é . A in f i l’o n d i t : nous
avons des abricots , des cérifes précoces. I l f e p r e n d au
f im p le & au f ig u r é . C e t en fan t à l ’e fp r it précoce.
P R É C O M P T E R , v . a £ h ( Commerce. ) d é d u ir e le s
fem m e s q u ’ o n a re ç u e s d ’urt d é b it e u r fu r le to t a l d e
l a d e t t e , lo r fq u ’i l e n a c h e v é l’ e n t ie r p a y em e n t . V o u s
d e v e z précompter fu r le s m il le l i v r e s q u e je v o u s d o is
p a r m o n b i l l e t , c e n t l i v r e s q u e j ’a i p a y é e s à v o t r e a c q
u i t , & d e u x cens- l i v r e s p o u r le s m a r ch a n d ife s q u e
j e v o u s a i fo u rn ie s ; a in fi r e f t e fe p t c e n s l i v r e s q u e
v o i l à c om p tan t .
L e s in t é r ê t s u fu r a i r e s , q u an d o n p e u t le s p r o u v e r ,
f e précomptent, c ’e f t - à - d ir e , f e d é d u ife n t fu r le p r in c
ip a l d e l ’o b lig a t io n . Voye{ P r in c i p a l , O b l ig a t
io n , INTÉRÊTS. Diclionn. de commerce.
P R É C O N I S A T IO N , f . f. ( Jurifprud. ) d u la t in
prceconium, q u i f ig n ifie proclamation o u louange d'une
perfonne, e ft la le é lu r e & p u b lic a t io n q u e le c a rd in a l
propofant fa it d an s lé fà c r é c o n fif to ir e à R om e , de s
m em o r ia u x & ; in fo rm a t io n s q u i lu i o n t é t é rem is tou c
h a n t la p e r fo n n e n om m é e p a r le r o i à u n b é n é fic e
c o n fi f to r ia l : c e s m ém o r ia u x fo n t p r o p r em e n t lin e
ïn f t r u â io n & u n e x t r a it d e s t it r e s & q u a lité s d u n om m
e , & d u p r o c è s - v e r b a l d e fe s v i e , m o e u r s , p r o -
fe ffio n d e f o i & d e l ’é t a t d e l’ é g life v a c a n t e , fa it p a r -
d e v a n t le n o n c e d u p a p e , o u p a rd e v a n t l’o rd in a ir e
d e c e lu i q u i e ft n om m é . L a préconifation fe fa it e n c e s
t e rm e s : Beatijjime pater, ego N . cardinalis , in p roxi-
mo confiftorio y f i Sancluati vefirce p la cu e/it, proponam
Tome X I I I t
P R ë $-71 ecctefiam N. quoe vacat per obitum N. utcïnù illms cpif-1
copi tadeam nominat rex chriftianifjimusD . D . . . . ut
illi ecclejice proeficiatur in epifcopum & paflorem ; Ulius
autem qualitates & alia requifita latitis in codent cohjîf-
torio decjarabuntur. C e t a f t e d e préconfation etifuivi-
d e p lu f ie u r s a u t r e s fo rm a l i t é s , e n c o n fé q u e n c e d e f - '
q u e l l e s , f i le fu j e t n om m é e f t ju g é d ig n e , o n lu i e x p
é d ie l'es b u l le s ; V 0ye[ le traité de l'ufagt 6* pratique dè
cour de Rome, par Ca ftel,.ro/7Zi. I I . (A )
P R E C O P IA ou P E R C O P I A , ( Gèog. mod. ) v i l le dé
la T u rq u ie * , d an s l a S e r v i e , fu r l a M o r a v e , à 8 lie u e s
o u e ft d e N i f l à , 1 8 f iu L e f t d e Z a g o d m a . Long. 4 0 . 6V
latit. 4 3 . z { D . J . )
P R É C U R S E U R , f . m . ( Gramm.) c e lu i q u i p r é c
é d é , q u i m a r c h e , o u q u i c o u r t d e v a n t u n a u t r e p o u r
a n n o n c e r fo n a r r iv é e . C ’e ft le n om q u ’o n d o n n é p a r t
ic u liè r em e n t à f a in t Je a n -B a p f i f t e q u i a v o it é t é c h o ift
p o u f p r é c é d e r le M e ffie & lu i p r é p a r e r le s v o i e s , ert
an n o n ç an t a u x Ju i f s fo n a v è n em e n t p r o c h a in * c om m
e il e ft d it d an s fa in t L u c : & tu puer propheta A ltifji--
mi vocaberis ; proeibis enim ante faciem Domini pararé
vias- ejus.
P R É D É C E S S E U R , f. n i. ( Gramm. ) t e rm e re la t if'
à u n e p e r fo n n e q u i en a p r é c é d é u n e a u t r e dan s le s
fo n c t io n s d’u n e c h a r g e , d’u n em p lo i. A in fi l ’o n d it l e s
predéceffeurs d’u n r o i , p o u r fig n ifie r le s p r in c e s q u i
o n t o c c u p e le t rô n e a v a n t lu i. I l n e fa u t p a s c o n fo n d r e
prédecejfeur's a v e c ancêtres. O n d e fë e n d d e s an c ê t re s ,
o n o c c u p e la p la c e d e s prédécejfeùrs. L e s a n c ê t re s o n t
r a p p o r t à la fu ite d u f a n g , le s prédécejfeùrs à c e l le d e
la d ign ité . L e s C a r lo v in g ie n s o n t é t é prédécejfeùrs d e s
C a p e t s , & n ’ e n o n t p a s é t é le s a n c ê t re s . Voye{ A n cêtres.
P R É D E S T IN A T I E N S * fi m . p i. ( Théologie. ) O n
appelle ainfi ceux qui admettent la doftrine de lapréi
deftination abfolue. Voye£ Prédestination;
S a in t À u g u f t in p a ffe p o u r a v o i r d o n n é o c c a f io n a
la f e f t e d e s Prédejlinatiens, q u i o n t c ru v o i r le u r fe n -
t im e n t d an s fe s é c r it s d o n t i l s n ’ o n t p a s c om p r is le.
f e n s ; q u o iq u e le s Ja n fé n ift e s & le u r s a d v e r fa i r è s
fo ie n t e x t r êm em e n t p a r t a g é s fu r la v r a i e d o & r in e d e
fa in t A u g u ft in fu r c e t a r t i c l e , & q u e c h a cu n l’ in te r^
p r e t e fu iv a n t f o n f y f t èm e . Voye^ Jansénisme.
L e p e r e S in iio n d t ïa i t e a u lo n g d e c e tte h é r é f ie d e s
Prédejlinatiens , la q u e lle c om m e n ç a e n A f r iq u e dè s
l e t em s d e fa in t A u g u ft in d an s le m o n a ft e rè a ’A d r u -
m e t , a il fiije t d e q u e lq u e s e x p r e ffio n s m a l- e n t e n d u e s
d e c e p e r e . E l le fe ré p a n d it e n fu ite d an s le s G a u le s ,
o ù u n p r ê t r e n om m e Lucide ; q u i a v o i t le s mêm e s“
fe n t im e n s fu r la g r â c e & fu r la p r é d e ft in a t io n , Fut Con-r
d am n é p a r F à u f t e , é v ê q u e d e R i e z , d o n t l a fe n t e n c e
fu t a p p r o u v é e p a r d e u x c o n c ile s ;
C e t t e h é r é f ie fu t r e n o u v e l lé é d an s le n e u v ièm e
fieC le p a r G o t e fc h a l c , m o in e b é n é d iâ ir t , q u i , à c e
q u e d it H in cm a r dan s u n e d e fe s le t t re s a u p a p e N i- ;
c o la s , fo u t e n o it a v e c le s an c ie n s Prèdejlinaiiens q u i
a v o ie n t é té a n a th ém a t ifé s , q u e D ie u n e v o u lo i t p a s
q u e to ïïs lé s h om m e s fu ffe n t fa u v e s ; q u e J e fu s -C h r i f t
n ’ é to it p a s m o r t p o u r t o u s , m a is f e u lem e n t p o u r l e s
é lu s , o u c e u x q u i d é v o ie n t ê t r e fauvési.- Vôye%
Gr â c e .
C e t t e d o & r in e fu t d e n o u v e a u c o n d am n é e d an s u n
f y n o d e t e n u à M a y e n c e : mais, le s J a n f é n i f t e s , p a rti*
c u lie rem e n t le s am is d e M M . d e P o r t - r o y a l , & e n -
t r ’a u t r e s le p r é fid e n t M a u g u in , o n t r é fu t é l e l i v r e du
p e r e S irm o n d , p r é t e n d a n t q u e l ’h é r é fîe d e s Prédef-
tinatiens e ft u n e h é r é f ie im a g in a i r e ,- a jo u tan t q u e
fa in t F u lg e n c e , fa in t P r o f p e r , & le s au tre s d ifc ip le s
d e fa in t A u g u f t in , o n t fo u t e n u q u e c e tte h é r é fie e to if
im a g in a ire * q u ’e lle n ’a v o i t é t é in v e n t é e q u e p a r le s
en n em is d e la d o & r in e d e fa in t A u g u ft in ;
E n e f f e t , le p e r e S irm o n d n’a p p u ie p r e fq iie fort
fe n t im e n t q u e fu r le tém o ig n a g e d e s p r ê t r e s d e M a r«
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