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 de bonne qualité, parce que cette pierre fournit aux  
 mines &  aux métaux, une matrice  compa&e &  fo-  
 lide,  très-propre à retenir les exhalaifons minérales  
 qui forment les mines.  Voyez!article  Mines. 
 C’eft le quartz qui eft la matrice ordinaire de  l’o r,  
 que l’on  voit  fouvent attaché à fa furface fous la forme  
 de feuillets minces ,  ou de  fils qui fortent des per  
 tites  gerfures déliées  dont  cette pierre  eft  ordinairement  
 remplie.  (—) 
 QUASI,  (Gram m.)M.  deVaugelas  &  M.Ménage  
 n’approuvoient pas ce mo t,  fi  ce n’eft en quelques  
 endroits, comme,  il /*’arrive quajîjamais.  Aujourd'hui  
 on ne le fouffre plus dans le beau ftyle ; cependant, 
  dans  le  fiecle paffé,  le  P.  Rapin, M.  de  
 S. Evremond , M.  de la Rochefoucault, le P.  Bour-  
 daloue,  &   d’autres  bons  auteurs  n’ont  point  fait  
 difficulté de s’en  fervir. Selon le  P. Bouhours, il y  a  
 des occafions  où  cet  adverbe trouve  fa  place  avec  
 grâce. ( D . J . ) 
 Q U ASI-C ASTREN S E , f. m.  ( Jurifprud.  )  voyez  
 PÉCULE  QUASI-CASTRENSE. 
 QUASI-CONTR A T ,  1. m.  ( Jurifprud'.) voyez ci-  
 devant au mot Contrat , l’article Quasi-contrat. 
 Q U A S I-D E L IT ,  f. m. ( Jurifprud. ) voyez  ci-de-  
 vant au mot Délit , l’article Qu asi-delit. 
 Q U A S IL L A R IA  ,  f. f.  (  Littérat. )  ce mot  eft le  
 nom  de  l’efclave,  à  qui  l’on  donnoit  une certaine  
 quantité de  laine  à  filer chaque  jour,  dans un petit  
 panier appellé par les Latins quajîUum. On nommoit  
 encore  quajillaria  ,  l’efclave  qui  accompagnoit  fa  
 maîtreffe  ,  en  portant  au  marché  le  panier  de  la  
 prov ifion. ( D. J .  ) 
 QUASI-MILITAIRE,  (Pécule’) peculium  quaji-  
 caflrenfe, terme de droit civil, étoit chez les Romains  
 le pécule qu’avoit acquis un fils de famille au barreau,  
 qu’ils appelloient militia togata. Il avoit été introduit  
 ad in far du  pécule militaire ,  &  le fils  de famille en  
 étoit le maître, &  en pouvoit difpofer par teftament,  
 pourvu qu’il fût  d’âge  compétent pour tefter.  Voyez  
 F ils de  famille ,  Pécule  militaire & T estament. 
 Q U A S I MO D O ,  f.  f. ( terme  de  Bréviaire.  )  c’eft  
 le  dimanche  de  l’o&ave  de  Pâques  ,  ainfi  marqué  
 dans le bréviaire. Ce  nom  lui vient du premier mot  
 de l’introït de  la meffe qu’on dit ce jour-là ,  quaf modo  
 geniti infantes. 
 QUASI-POSSESSION,  f.  f.  (  Jurifprud.  )  voyez  
 ci-devant au mot Possession ,  l’article QuASi-POS-  
 SESSION. 
 QUASI-PUPILLAIRE , ( Jurifprud. ) fe dit de  ce  
 qui approche  de la nature des  choies relatives  à un  
 pupille ; ainfi on  appelle fubflitution  quafi-pupillaire  
 ou exemplaire celle qui eft faite par les parens à leurs  
 cnfansfurieuXjimbécilles &  dépourvus de jugement.  
 Voyez  Substitution exemplaire. (A ) 
 QUATAS,  f. m. ( Mefure  de  liquides. )  petite me-  
 fure du Portugal ; il faut  quatre quotas pour un paradas  
 , fix cavadas  pour un  alquier,  &   deux  cavadas  
 pour l’almude. Le cavadas  eft femblable à  la mingle  
 pu bouteille d’Amfterdam ;  ainfi  le quotas qui  eft  le  
 quart du  cavadas,  eft environ un demi-feptier. Dicl.  
 du Comm. ( D . J . ') 
 QUATERNAIN nombre , ( Gram.  ) nombre de  
 quatre. Voyez Quatre. 
 QUATHALATZJN , f. m. ( Hifl. nat. Botanique.)  
 arbre de la nouvelle  Efpagne  que Ximenès  dit être  
 fort  grand.  Ses  feuilles  fpnt  femblables  à  celles  du  
 mûrier,  mais  plus larges, dentelées &  remplies  de  
 veines.  Son  tronc  eft  rouflatre,  fon fruit eft rond ,  
 applati  &   rayé  comme  un  melon ;  il  contient  des  
 pépins  ronds &   blancs,  qui  font  très-purgatifs,  6c  
 très-propres  à  chafl’er la  bile  6c  les humeurs. Pour  
 cet effet, on les fait un peu rôtir ,  on les met en  macération  
 dans de l’eau,   6c on boit la liqueur. Laet. 
 regarde ce  remede  comme très-efficace. On dit que  
 le  nom  de  cet  arbre  lui  vient de ce que  fon fruit,  
 lorfqu’il  eft mûr, s’ouvre avec  beaucoup  de  bruit,  
 &   fe porte  auffi loin que s’il  avoit été lancé par une  
 arme-à-feu. 
 QUATORZAINE, f. m.  (Jurifprud.) font l’ intervalle  
 qui fe doit trouver entre deux criées ; &  comme  
 elles fe font les dimanches, on doit, après une criée,  
 laifferpaffer un d imanche,&attendrele fuivant pour  
 foire l’autre criée ; ce qui  forme la quator^aine. Voyez  
 Criées , Decret , Saisie réelle. (A ) 
 Q U A TO R Z E ,  nom de nombre, c’eft  la fomme de  
 dix unités, plus  quatre unités. 
 Quatorze , terme  du jeu de piquet, ce font quatre  
 cartes de différentes couleurs, mais de même nom 6c  
 de même  valeur dans  chaque  couleur.  Un  quaione  
 d’a s , de rois, de dames,  font les quatre a s ,  les quatre  
 ro is, les quatre dames,  &c. 
 Q UATORZIEME,  f. f.  (Arithm. )  en matière de  
 fraétions ou nombres rompus, de quelque entier que  
 ce foit ; un quatorzième, trois quatorzièmes, cinq quatorzièmes  
 y 6cc, s’écrivent de cette maniéré ,7 7 ,1^ , 
 6cc.  Ricard. 
 Q UATOTO NI,  f. m.  ( Hifl. nat. ) nom d’un o i-  
 feau  d’Amérique  affez bien nommé par Nieremberg,  
 picus imbrifeetus ;   en effet,  c ’eft un oifeau  du  genre  
 des pics, ayant une  crête  rouge fur  la tête,  6c deux  
 raies blanches qui s’étendent depuis le col jufqu’à  la  
 poitrine.  (D . / .) 
 QU ATRAIN ,  f. m. ( Littérat. )  ftance ou ftrophe  
 compofée de  quatre  vers  qui  doivent  avoit un fens  
 complet,  6c dont  les  rimes peuvent  être ftiivies ou  
 mêlées , de maniéré que le premier 6c le dernier vers  
 riment  enfemble,  ou  le fécond  avec  le  quatrième,  
 comme dans ces vers de Malherbe. 
 La mort a des rigueurs d nulle autre pareilles ; 
 On a beau la prier, 
 La cruelle qu elle efl fe  bouche les oreilles  
 E t  nous laijfe crier. 
 Les quatrains  de Pibrae étoient  autrefois fort admirés  
 parmi  nous,  le ftylè  qui en  eft furanné  les  a  
 fait abandonner ;  on pourroit dire d’eux comme des  
 difliques du vieux Caton, que pour n’avoir pas l’élégance  
 6c l’harmonie des vers de V irgile, ils n’en ont  
 pas moins defolidité. 
 Q U A T R E ,  ( Arithm. )  nombre  pair  compofé de  
 trois &  u n ,  ou de deux  fois deux.  En  chiffre  commun  
 ou arabe un quatre s’écrit ainfi 4 ,  en  chiffre ro»  
 main de la forte IV , &  en chiffre françois de  compte  
 ou de finance de  cette maniéré iiij ou iv.  Le nombre  
 quatre fe joint auffi à plufieurs autres  nombres, qua-  
 tre-vingt,  vingt-dix. 
 Quatre  pour c en t , droit  qui fe  paye  à Lyon  
 fur  la  plûpart  des  marchandiles  conformément  au  
 tarif de  163 z ; outre les anciens quatre pour cent, il y   
 a un  fécond  droit ,  qu’on  nomme  la  réappréciation  
 des quatre pour cent. 
 Quatre  sols  pour  l iv r e ,  c’ eft  une  nouvelle  
 impofition  qui  fut  mife  fur  tous  les  droits  qui  fe  
 payoient en France dans  les dernieres années du  re--  
 gne de Louis  XIV .  6c  dans  les  prefians  befoins  de  
 l’état. Elle fut fupprimée au commencement de celui  
 de Louis X V .  puis rétablie en 172A.  Dictionnaire de  
 commerce. 
 Quatre , en terme de Boutonnitr, c’ eft une efpece  
 de fleur à quatre feuilles arrondies  en  cartifanne,  en  
 milanoife , ou en  laiton  couvert de  foie , qui  fe-met  
 au bas des franges ou des grains d’épinars, oc qui leur  
 fert comme de  patte. 
 Quatre-bande , au jeu de billard y  eft une  forte  
 de doublet, dans lequel on bloufe la bille après l’avoir  
 fait toucher aux quatre-bandes  de la table. 
 Qu a t r e -COINS , (Maréchallerie.) travailler fur les 
 Q  U  A 
 qtiatre-coins, ou  faire  les  quatre-coins ,  en  termes  de  
 Manege ,  c’eft  divifer -la volte  en  quatre quarts,  6c  
 foire  faire au cheval un  rond ou  deux  au trot ou au  
 galop  fur les quatre quarts,  ou  fur  les  quatre  angles  
 du quarré  qu’on  fe figure autour  du pilier ,  au lieu  
 de la volte circulaire.  Voyez Quarré , Volte , &c. 
 QUATRE-NATIONS,  ( Littérature. )  nom  d’un  
 college  fameux  dans  l’univerfité de Paris  ,  fondé en  
 3661  par  le  cardinal  Mazarin,  pour l’éducation &  
 l’entretien de foixante  jeunes  gentilshommes  natifs  
 des  pays conquis par le roi Louis X IV . favoir quinze  
 de Pignerol 6c de l’Italie ,  quinze d’Alface ,  vingt de  
 Flandres,  6c  dix  du  Rouflillon.  Voyez College ,  
 Université. 
 Les  gentilshommes  font  nommés  par  le r o i ,  6c  
 font preuve de nobleffe pour être reçus  dans ce college. 
  On y  enfeigne auffi les Humanités, la Rhétorique  
 ,  la Philofophie  &c  les  Mathématiques  à toutes  
 fortes d’écoliers.  Il eft compofé de vingt officiers qui  
 reçoivent tous  leurs  appointemens  fur les biens  du  
 college, outre  leur nourriture 6c leur logement. Les  
 trois premiers officiers, favoir le grand-maître qui a  
 la fupériorité &  la préféance fur tous les officiers du  
 college,  le procureur &  le bibliothéquaire font à la  
 nomination de la maifon  6c fociété de Sorbonne.,  6c  
 toutes les autres à celle du grand-maître, excepté le  
 foubibliothécaire ,  qui eft nommé  par  le  bibliothécaire. 
   La maifon 6c fociété  de Sorbonne a  la direction  
 générale de  tout  le  college  ,  à l’effet  de  quoi  
 elle nomme quatre  do&eurs  qui ont  la qualité d’inf-  
 peclturs, 6c en font pendant  quatre ans les fondions,  
 à-moins  qu’on  ne  juge  à-propos  de  les  continuer.  
 MM. les avocats 6c procureur-général ont  auffi droit  
 de  vifite dans  ce college.  La bibliothèque  eft publique  
 ,  6c s’ouvre  deux fois  la femaine , le lundi 6c le  
 jeudi.  Les  fonds affedés pour l’entretien du college  
 font l’abbaye de S. Michel en  l’Herm,  diocèfe de Lu-  
 ^on , qui y   eft unie , des rentes fur l’hôtel de ville de  
 Paris, & fu r  les cinq greffes fermes, 6c plufieurs maifon  
 s bâties aux environs du college.  On y  ouvrit les  
 claflès au mois d’Odobre 1688 ;  6c depuis ce college  
 s’eft toujours maintenu  dans  une  grande fplendeur.  
 Lettres-patentes  du roi pour le  college Mazarin.  Fondation  
 du college Mazarin. 
 QUATRE-TEMS,   f. m. pl.  (Hifl. eccléf.) jeûnes  
 de l’Eglife dans  les  quatre  faifons de l’année pendant  
 trois jours d’une  femaine  en  chaque  foifçgj  ,  favoir  
 le m ercredi, le vendredi 6c le famedi. VoyezSaison  
 & Jour. 
 Quelques-uns  ont  attribué  l’inftitution  au-moins  
 de trois jeûnes par an aux apôtres, d’autres au pape  
 Callifte , mais cette opinion n’ eft fondée que fur une  
 fouffe decrétale  de  ce pontife.  Il  eft  certain  que  le  
 jeûne  des  quatre-tems  étoit  établi  dans l’Eglilë  romaine  
 dès  le  tems  de S. L éo n , qui  diftingue  nettement  
 dans fes fermons les jeûnes qui fe pratiquoient  
 aux  quatre faifons  de l’année, dans  lefquels on jeû-  
 noit  le mercredi,  le  vendredi  6c le famedi  ;  favoir  
 celui  du  printems,   dans  le  carême ;  celui  de  l’été,  
 avant  la Pentecôte  ;  celui  d’automne ,  au feptieme  
 mois ;  &  celui de l’hiver, au dixième.  On ne trouvé  
 point cet ufoge établi dans l’églife greque, on lit feulement  
 dans  les  conftitutions  apoftoliques  qu’il  y   
 avoit une femaine de jeûne après la Pentecôte.  L ’ob- s  
 fervation  du jeûne  des quatre-tems a paffé  de l’Eglife  
 romaine dans les autres églifes d’Occident, mais elle  
 n y   a pas  été  tout-à-fait  uniforme  pour  ce  qui  regarde  
 le tems &  les jours de  ce jeûne. Le jeûne, des  
 quatre-tems du printems s’obfervoit d’abord en la première  
 femaine du mois  de Mars ;  celui de l’été, dans  
 la  fécondé  femaine  du mois  de Juin  ;  celui de l’automne, 
   dans  la  troifieme  femaine  du mois de Septembre  
 ; &  celui de l’h iver, en la quatrième femaine -  
 du mois de Décembre,  Mais le  pape Grégoire VII. 
 Q  U  A  695 
 vert la fin duxj. fiecle, ordonna que le jeûne de Mars  
 feroit  obferve en  la première femaine  de carême, &   
 celui  de Juin  dansl’oftave de la Pentecôte,  ceux de  
 Septembre &  de Décembre demeurant aux jours où  
 ils fe faifoient auparavant.  Il femble que dans  le vij.  
 fiecle où-vivoit  S. Ifidore,  on ne  connoiffoit  en  E(-  
 pagne que deux  de ces jeûnes ,  celui d’après la Pentecôte  
 &  celui  du mois  de Septembre.  Le concile de  
 Mayence ,  que  Charlemagne  fit  affembler en 8 13   ,  
 parle des quatre-tems comme d’un établiffement nouveau  
 qui  fe  faifoit  en France à l’imitation de l’églife  
 de  Rome.  Les jeûnes  des  quatre-tems n’ont  pas  été  
 inftitués feulement pour confacrer  à Dieu les quatre  
 parties  de  l’année  par  la  mortification &   la  pénitence  
 , comme dit S. Léon, &  pour obtenir fa bénédiction  
 fur les fruits de la  terre , mais  auffi pour  implorer  
 la grâce  du  S. Efprit dans les ordinations des  
 prêtres  &   des diacres  qui  fe  faifoient  le  famedi de  
 ces quatre-tems,  comme  on  le voit dans l’épître IX .  
 du  pape Gélafe  vers  la  fin  du v . fiecle. Thomaffin,  
 traite hiflorique 6* dogmatique des jeunes de VEglife, 
 M. Chambers obferve que dans  les lois  du roi Alfred  
 &   dans celles du roi Canut  les jours de jeûnes  
 des  quatre-tems  font  appellés ymbren ,  c’eft-à-dire  
 jours circulaires ,  d’où l’on  a  fait  par  corruption  en  
 anglois  ember-days.  Leurs  canoniftes  appellent  ces  
 femaines quatuor anni tempora ,  les quatre faifons cardinales  
 fur lefquelles fe  fait  la révolution de Tannée*  
 C’eft pourquoi Henffiaw penfe que  ce mot.ymbren  a  
 ete  forme  par  corruption  de tember,  qui  vient  d©  
 tempora^ 
 Somner croit qu’originairement c’étoient des fêtes  
 inftituéespourimplorer la bénédiction de Dieu fur les  
 fruits delaterre ; & ,  fuivant cette idée, Skinner penfe  
 que le mot ember vient des cendres que Ton répandoit  
 alors  fur  la  tête  des  fideles  en  ligne  de  pénitence.  
 Les Anglicans  ont  auffi  deftiné  ces  jours à l’ordination  
 des prêtres &  des diacres, fuivant leur rit. Chamb.  
 Diction, lettre Q , au mot Quatre-tems. 
 Quatrième ,  f. m. partie d’un tout divifé en quatre  
 parties égales. Avoir un quatrième dans une affaire  
 de commerce, un armement, une fociété, c’eft y  être  
 intéreffé  pour  une  quatrième portion.  Diclionn.  de  
 commerce. 
 Quatrième ,  au jeu  de piquet,  fe  dit de  quatre  
 cartes en féquence, comme  de l’a s , le  r o i ,  la.dame  
 &  le  v a le t ,  qui  font  enfemble  une  quatrième  majeure. 
   Les  autres  fe  nomment de la  première  carte  
 qui  les commence ; fi c’eft le roi, par exemple,  c’eft  
 une quatrième au roi ; fi c’eft la dame, à  la dame, ainfi  
 des autres. Toute quatrième  vaut quatre ,  quand  elle  
 n’eft pas effacée  par  une  fupérieure,  &   rien  pour  
 les  deux  joueurs  qui  en  auroient  chacun  une femblable. 
 QUATRIENNAL, adj.  (Gram.)  qui revient tous  
 les  quatre ans  ;  une  fon&ion quatriennale  ;  le  qua-  
 triennal. 
 QUATRINOME,  f. m. (Algeb.)  eft une quantité  
 compofée de quatre termes, comme a +  b 4- c -j- d. 
 QU ATROUILLÉ, adj.  (Vénerie.) fe dit  d’un  poil  
 mêlé aux  chiens parmi  leur principale  couleur. 
 QUATRUPLE ,  f. m.  à la monnaie,  font des pièces  
 de  plaifir,  voyez Pièces de plaisir  ,  que  Ton  
 fait  par des ordres particuliers du  prince ; les quatru-  
 ples valent quatre fois  la Valeur d’une monnoie courante; 
  comme en France, lesquatruples valent 4 louis. 
 Q U A TUO R ,  f. m.  eft  le  nom  qu’on  donne  aux  
 morceaux de Mufique, qui font à quatre parties récitantes. 
   Voyez Parties. ( S ) 
 QUATUORVIR ,  f. m.  (Gouvern.  romain.)  ma»  
 giftrat romain qui  avoit trois collègues deftinés avec  
 lui aux mêmes fondions , ou à  la même  adminiftra-  
 tion.  I lI Iv ir  ou  quatuorvir,  c’étoit quelquefois à des  
 quatuorvirs  qu’on  donnoit la  charge  de  conduire  &.