nattes et les confies dans lesquelles on transporte lé r iz , l ’orge et
le froment 5 enfin, le tronc sert à brûler ou à faire des poutres.
S y c o m o r e . Ficus sycpmorus.
Il acquiert la grosseur et la hauteur des plus grands arbres d’Europe.
Il croît aux environs des habitations, et n’est guère planté
que pour procurer de l’ombrage. Ses fruits sont mal-sains et ont
un goût fad e , peu agréable. Us sont assez souvent remplis d’insectes
a ilé s, dü genre du. cinips ; mais son bois est fort utile, et
peut être employé, soit à la charpente , -soit à la menuiserie : on
en faisait autrefois les caisses dans lesquelles on enfermait les
momies.
L e c a n e e i c i e r . CassiajistuLa.
C’est l’arbre qui produit la casse dont on- fait usage en médecine
: il s’élève à plus de quarante pieds, et se présente dans toutes
les saisons sous une forme très-agréable. Ses feuilles, grandes et
pinnées, sont d’un vert assez gai; ses fleurs, en grappes, sont grandes,
d’un beau jaune ; les fruits qui leur succèdent, pendent en
grand nombre, et ont jusqu’à deux pieds de long. Us mûrissent à
la fin. de l ’hiver. Le caneficier est originaire de l ’Inde ; il réussit
néanmoins si bien en É g yp te , qu’on regrette de ne l ’y pas voir
plus abondant.
L e g u l i b r i c i m - Mimosa arborea.,
• Cet arbre est assez commun, surtout à la proximité du Caire :
il s’y élève à la hauteur des: acacias ordinaires : son bois est excellent
pour la menuiserie et le charronage.
L e g o m m i e r . Mimosa nilotica.
Cet a rb re , qui produit la gomme arabique dans la haute Égypte
et dans l’intérieur de l’Afrique, est assez commun aux environs du
Caire : nous en avons vu des bosquets en plusieurs endroits. Comme
le précédent, il peut être employé à la menuiserie, au charronage
et à divers usages.
L ’a c a c i e . MimosaJ'arnesiana.
Cèt arbrisseau est très-commun dans toute l’É gypte, et s'y élève
à douze ou quinze pieds : son bois est assez dur ; ses fleurs'sont
encore plus odorantes qu’au midi de la France. On sait qu’on s’en
sert, à Grasse, pour parfumer les pomades.
L ’a z é d a r a c . Melia azedarac.
Il n’est pas rare dans les jardins, et ne vient guère plus gros que
dans les départemens méridionaux de la France. Son bois est peu
estimé. . ,, > • „ >■ c . ■
L e n a p c a . Rhamnus napeqa.
Il est assez commun dans les jardins, et s’y élève bien plus que
le jujubier. On y eultive plusieurs variétés, qui se distinguent entre
elles par la grosseur , la couleur et la saveur de leurs fruits. Aucune
d’elles cependant ne vaut la jujube.
L e j d j d b i e r . Rhamnus ziziphus.
Il est plus rare que le précédent dans les jardins du Caire, quoiqu’il
s’y développe bien, s’y élève plus qu’çn France, et y ¡dorme
des fruits très-mielleux.
L e p e u p l i e r b l a n c . PopuhiS alba.
Il est rare , et ne se trouve qu’aux environs du Caire, dans les
jardins. U y est aussi beau qu’en Europe.
L ’o l i v i e r . Ole a europea.
II s’élève plus haut, et porte des feuilles plus larges ert des fruits
plus gros qu’en France; ce que l ’on doit attribuer à la douceur du
climat et aux arrosemens. Quoique peu commun , il n’y a presque
pas de village un peu étendu où on ne ¡rencontre quelques pieds
d’olivier.
Le t a m a r i n d i e r . Tamarindus indica.
II est rare en É g yp te , et se trouve plus particulièrement en