Mahomèt Fut, comuié lui > reconïlü pâr touté la ti'ibu , lë chef'
suprêrrife de la riouvelîé feligiëh (i).
0 ) Tous lés journaux ont parlé , il y a un an J cles entreprises des Oiriialiis sur les
frontierfeé dcoidëntalès dé ieUrS dësérts, dè leur marché sur lii Mecque et ÎMédiné,
ét de k nlenàfcb qu’ilà Faîsàièht d’àller ètr Égÿptis. Gn Ut duns Ite Mûhüeur Su
3 pridriàl an u , que douze mille Ouhabis fondirènt à l’ inîprtHisU: j le 2 à-Vril 18oa ,
sur Ihian-Hosséin bu Mesched-Hossein , et y mirent tout à feu et à sang après avoir
fait un butin immense.
C H A P I T R E X V I .
Productions des environs de Bagdad- Substances qlimen--
taires. Combustibles. Industrie des hahiians. Commerce
de la Turquie avec l ’ In d e e t la Perse p a r B a g d a d }
Bassora e t le g o lfo Persique.
P r o d u c t i o n s . S u b s t a n c e s a l i m e n t a i r e s .
L es productions dos environs de Bagdad et de Bassora consistent
principalement en dattes, en r is ’, o rge , froment et grains de tonte
espèce, Le citron et ses variétés y sont fort abondans ; on n ’y cul-
tive pas l ’oranger, quoiqu’il soit très-probable qu’il y réussirait
complètement; mais son fruit est remplacé pa r le limon d o n s . Oui
n’a pas cependant la saveur et le parfum de l’orange. Les abricots
y sont exeellens, et les prunes de médiocre qualité. Les raisins y
viennent assez m a l, et. la ligue non plus n’y est pas bonne ; ils
réussissent l’un et l ’autre très-bien sur les premiers coteaux qui se
trouvent au nord-est de Bagdad, à dix on douze lieues dù T igre.
La datte de Bassora est bien supérieure à celle ■ d’Egypte et 4s
Barbarie : elle y offre aussi beaucoup plus de variétés. Nous.avons
dit ailleurs, qu’en entassant ce fruit pour le conserver et pouvoir
le transporter, on. retirait par expression un sirop qui avait le goût
mielleux du fruit. On retire aussi des dattes les plug communes et
les moins chères, une eau-de-vie pour le moins aussi bonne que
celle du raisin. La datte, dans ces Contrées j est l ’aliment Je plus
commun du peuple : la moins chère n’y vaut ¡pas un sou la livre;
les plus estimées ne s’y vendent que deux ou trois sous.
Le mûrier blanc et le mûrier noir se plaisent dans ce climat
chaud et s e c , et l ’on y élèverait fort bien le yer-ù-soie si l ’on
voulait s’en donner la peine. Nous ayons vu quelques pieds de
caroubier et quelques jujubiers. Les uapcas sont très-beaux, et en
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